La chaîne Historia présentait hier après-midi Rapa-Nui, un film de Kevin Reynolds mettant en vedette Jason Scott Lee, Esai Morales et Sandrine Holt. C’est un très beau film avec de belles scènes de nudité puisque l’action se passe à l’époque de la construction des énormes statues de pierre plantées un peu partout sur l’île, une époque moins pudique que la nôtre sans doute.
Rapa-Nui est une tentative d’interpréter la civilisation unique de l’île de Pâques, une île perdue au milieu de l’océan Pacifique, peuplée par des hommes qui se croient les derniers humains de la terre.
Les habitants de Rapa-Nui sont divisés en deux classes, les Grandes-Oreilles représentant le pouvoir royal et les Courtes-Oreilles, esclaves entièrement dédiés à la construction des gigantesques statues.
Toute l’énergie de la communauté est canalisée vers la construction de ces statues.
Pour produire des statues, il faut monter des échafauds. Pour monter ces échafauds, cela prend du bois. Eh bien ces imbéciles ont coupé tous les arbres de la forêt pour que les statues soient toujours plus hautes. C’est le désert et la désolation qui s’installent dans l’île Rapa-Nui. Évidemment, ce n’est pas l’historien qui parle ici, mais le critique de cinéma improvisé que je suis.
Vient un jour où il n’y a plus de bois, plus de bouffe, plus rien, et y’en a marre chez les esclaves de suer sang et eau pour ces statues stupides alors que l’estomac gargouille et que la marmaille meurt. Les sermons des prêtres n’ont plus aucune influence sur les esclaves. Que se passe-t-il alors? C’est la révolution.
«Vos statues, vous pouvez vous les crisser dans l’cul!», crient les esclaves, en fonçant vers le village des Grandes-Oreilles. Du coup, les Grandes-Oreilles se font tous massacrer. Dieu est mort. Le pouvoir magique des statues, ce n’est que de la connerie. On abat les statues. On mange la chair des Grandes-Oreilles. L’ordre est aboli et il n’y a rien pour le remplacer. L’île sombre dans le cannibalisme.
Rapa-Nui est une tentative d’interpréter la civilisation unique de l’île de Pâques, une île perdue au milieu de l’océan Pacifique, peuplée par des hommes qui se croient les derniers humains de la terre.
Les habitants de Rapa-Nui sont divisés en deux classes, les Grandes-Oreilles représentant le pouvoir royal et les Courtes-Oreilles, esclaves entièrement dédiés à la construction des gigantesques statues.
Toute l’énergie de la communauté est canalisée vers la construction de ces statues.
Pour produire des statues, il faut monter des échafauds. Pour monter ces échafauds, cela prend du bois. Eh bien ces imbéciles ont coupé tous les arbres de la forêt pour que les statues soient toujours plus hautes. C’est le désert et la désolation qui s’installent dans l’île Rapa-Nui. Évidemment, ce n’est pas l’historien qui parle ici, mais le critique de cinéma improvisé que je suis.
Vient un jour où il n’y a plus de bois, plus de bouffe, plus rien, et y’en a marre chez les esclaves de suer sang et eau pour ces statues stupides alors que l’estomac gargouille et que la marmaille meurt. Les sermons des prêtres n’ont plus aucune influence sur les esclaves. Que se passe-t-il alors? C’est la révolution.
«Vos statues, vous pouvez vous les crisser dans l’cul!», crient les esclaves, en fonçant vers le village des Grandes-Oreilles. Du coup, les Grandes-Oreilles se font tous massacrer. Dieu est mort. Le pouvoir magique des statues, ce n’est que de la connerie. On abat les statues. On mange la chair des Grandes-Oreilles. L’ordre est aboli et il n’y a rien pour le remplacer. L’île sombre dans le cannibalisme.
Morale de l'histoire: un couple de tourtereaux tente sa chance de fuir l’île, sur un frêle esquif, dans l’espoir qu’il y ait quelque chose «ailleurs», l’espoir qu’il y ait une terre au bout de l’océan, une île où l’on puisse vivre libre et heureux, loin de Rapa-Nui, cette île ravagée par les horreurs de la guerre civile.
QUEL EST LE RAPPORT ENTRE NOËL ET L’ÎLE DE PÂQUES?
Ouin. C’est quoi le rapport? J’y viens.
Eh bien, j’ai l’impression que nous sommes devant Noël comme les esclaves de l’île de Pâques. Nous avons élevé des statues pendant des lustres, sans nous questionner, pour nous rendre compte un jour que ces statues sont vides de sens, qu’elles représentent notre souffrance, notre misère, bref notre esclavage. Quelques prêtres s’agitent pour nous rappeler l’importance de s’agenouiller devant les statues ou les croix, mais nous les esclaves, nous en avons marre de tout ça. Je n’ose même pas imaginer la suite. J’espère que cela ne se passera pas comme dans le film. D’autant plus que j’ai de grandes oreilles…
Aucun commentaire:
Publier un commentaire