Il y a quelque chose de plus fort que la politique. Et c'est la poésie. Je m'en fous que vous vous en foutiez. Vous pourrez même dire que j'aime pelleter des nuages. J'aime mieux ça que de pelleter de la marde, évidemment. À chacun son dada, le mien n'a jamais été d'avoir raison à tout prix.
Je vois la chose publique comme l'expression la moins commode des vices et turpitudes de nos relations humaines à un moment x de l'histoire. C'est le miroir de tout ce que nous ne sommes pas encore.
On peut déjouer les lois de la gravité de nos jours et envoyer une sonde jusqu'à Pluton et bien au-delà. Un jour ou l'autre, ce seront des astronefs peuplés de primates de notre espèce qui coloniseront l'univers.
Pendant ce temps, sur Terre, il serait un peu bête de s'enliser dans le dix-neuvième siècle.
J'ai la tête dans les nuages, je sais, et ne comprends rien au bowling, à la ringuette et aux échecs.
La politique, je la vois comme les Beatles et tous ceux qui aimaient les Beatles la voyaient.
Je sais que c'est idéaliste et déconnecté de la réalité.
Ce n'est pas de ma faute si la réalité ne vaut pas grand chose...
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