"Mon territoire est comme la rivière qui coule, comme l’oiseau qui vole et comme le vent qui souffle."
William Commanda, enseignant anishnabé de la voix sacrée ou Midewiwin
(11 novembre 1913–3 août 2011)
Je ne vous raconterai pas toute sa biographie. D'autres l'ont fait mieux que moi, ici et là. Disons seulement que William Commanda était ce trappeur aborigène à qui l'on doit la fondation du Cercle des Nations, un mouvement pacifiste reconnu par l'ONU. C'était un leader spirituel pour les Anishnabés, les «vrais humains» comme ils s'appellent en leur langue.
William Commanda est né le 11 novembre 1913 dans la réserve de Kitigan Zibi, près de Maniwaki, sur l'Île de la Tortue. Il est décédé mercredi le 3 août dernier à l'âge vénérable de 97 ans.
Il a grandi dans la pauvreté, dans la forêt, échappant ainsi aux écoles dans lesquelles se pratiquaient le génocide culturel des Anishnabés.
William Commanda incarnait la spiritualité autochtone dans toute son humanité.
Il était le gardien de wampums sacrés, dont le wampum dit de la Prophétie des sept feux. Une prophétie qui prétend que des hommes à la peau claire et aux cheveux longs s'allieront aux Anishnabés pour former avec tous les peuples de la terre une seule nation.
Rêverie ou prophétie, cette parabole n'a fait de tort à personne.
William Commanda défendait l'idée d'une humanité sans frontières, seulement des humains, tous axés sur le respect du Grand Cercle de la Vie et l'amour de son prochain.
Repose en paix William Commanda.
Migwetch.
RIP.
RépondreEffacerRIP
RépondreEffacerToujours triste de voir
RépondreEffacerdes gens de cette trempe
s'en aller.Ils sont trop
rares en cette maison
tourmentée.
Repose en paix,
Monsieur Commanda.
Respects.
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