Le matérialisme ce n'est pas mauvais en soi. Surtout quand on a faim. Mais en-dehors de ces périodes, il vaudrait mieux ne pas passer pour un goinfre ou bien un glouton. Et tout simplement prendre le temps de digérer. De regarder le monde avec un regard toujours neuf. Comme si c'était toujours la première fois.
L'argent corrompt tout. Il prête aux choses une valeur toute abstraite ou les efforts de l'un ne valent pas les privilèges de l'autre. C'est à qui fera péter le système le plus vite.
Il n'y a pas pire ennemi du capitalisme que les capitalistes eux-mêmes. Idem pour les communistes. Staline a tué bien plus de communistes que de capitalistes.
C'est dans l'ordre des choses.
Chaque «système» se détruit par lui-même parce qu'il s'échafaude sur des fondations qui sont loin d'être solides. Le vent se charge de balayer tous ces châteaux de stucco.
Et c'est à qui comprendra que la Terre est un organisme vivant, comme nous. C'est du moins ce que prétendent certains Sauvages animistes, dont moi. Que j'aie tort ou raison importe peu. Bon vent ne saurait mentir.
Et le vent souffle. Soufflera toujours.
Les temps passeront. Le matérialisme primaire s'écroulera. Et le vent soufflera, comme il a toujours soufflé.
Sur les plaines de l'Île de la Tortue.
Sur le grand fleuve Magtogoek.
Sur la rivière Tapiskwan Sipi.
Le vent souffle et soufflera encore.
j'aime ta conclusion.
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