mercredi 6 novembre 2013

Charte de l'élasticité et autres sujets frivoles

LE JOURNAL D'UN ÉCRIVAIN

On trouve l'inspiration où l'on peut. Quand il s'agit d'écrire, mon inspiration se trouve parfois dans Le journal d'un écrivain de Dostoïevski. 

Je ne dis pas cela pour faire prétentieux. Associé Dostoïevski à mon nom, n'est-ce pas le summum de la fatuité? Je préférerais que l'on ne me compare à rien, voyez-vous. Du genre «on le sait que c'est du Gaétan Bouchard tout frappé!» 

J'associe mon blogue à Dostoïevski afin de reconnaître mes dettes envers les joueurs de la littérature qui m'influencent viscéralement.  

Dans Le journal d'un écrivain, Dostoïevski écrit comme s'il tenait un blogue. Un jour, il s'étend sur la politique, avec plus ou moins de justesse et de finesse d'esprit. Le lendemain, il écrit avec clairvoyance une nouvelle qui transcende de loin tout ce qu'il aurait pu écrire la veille. Puis il saute du coq à l'âne, comme moi, et comme tant d'autres qui n'en finissent plus d'accumuler les histoires d'autrui pour remplir ou vider les piles de leur âme d'artiste.

POST-MORTEM DES ÉLECTIONS MUNICIPALES

Je voudrais bien écrire une nouvelle ce matin ou bien quelque anecdote déjantée qui nous donne l'envie d'éteindre notre ordinateur.

Je ne saurais le faire sans passer par l'étape du post-mortem des élections municipales.

La famille D***. a encore gagné ses élections. Il y en avait plein ses journaux hier. 

Le peuple, encore une fois, a mordu la poussière.

On a rempli des autobus de p'tits vieux.

On a vidé des centres d'accueil. Un peu plus on déterrait les morts.

Bref, on a travaillé le vote.

Good shot,. Bonne chiote. Seulement 50% des électeurs se sont déplacés. Un score qui se rapproche de plus en plus de celui que l'on obtient pour les élections dans les commissions scolaires et, pire encore, dans les assemblées des Caisses Desjardins. Dans tous les cas, on dit que l'assemblée était «paquetée»... Pas saoule, mais «paquetée», arrangée par le gars des vues ou l'ancien rédacteur en chef...

CHARTE DE L'ÉLASTICITÉ

Je propose une charte de l'élasticité.

On pourrait étirer l'élastique jusqu'à ce qu'il nous pète dans la face, peu importe la matière ou le sujet traité.

Évidemment, il serait interdit de vider les foyers de personnes âgées pour mousser les urnes. Cela manque d'éthique. Le scrutin devrait se déplacer chez les personnes qui ne sont pas en mesure de se déplacer. Les candidats ne pourraient plus faire la pute auprès d'elles pour solliciter des votes et gagner des élections malhonnêtement.

Il ne serait pas bête de songer à l'instauration du vote obligatoire. On paie nos fucking impôts obligatoirement. J'imagine que voter obligatoirement est tout aussi important pour se débarrasser de l'impôt et des suceurs de taxes.

S'il y avait le vote obligatoire, comme en Suisse, il y a bien des maires qui n'auraient pas été maires le 3 novembre dernier.

Le sentiment le plus partagé que j'entends frôle bien plus le point de vue des anarchistes que des jemenfoutistes. 

S'il y avait le vote obligatoire, les anarchistes prendraient le pouvoir.

Je dis ça au risque de me tromper.

Quand on ne fait rien, il n'arrive rien.

Comme d'habitude.

SUJET FRIVOLE

Je n'ai rien trouvé d'autre que cette chanson pour finir ce billet en toute frivolité.


1 commentaire:

  1. Ayoye! Ils mettent le vote obligatoire et je serai en infraction...ou bedon, un criminel, dépendamment de quelle bande de clowns sociopates seraient au pouvoir...bin coudon, il devrait bien rester une couple de pieds carrés de "forêt" non totalement décalissée où aller me réfugier, lol.

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