mardi 3 novembre 2009

UNE VIEILLE AVEC UNE CANNE QUI CHERCHE LE BUREAU DES RENSEIGNEMENTS


De retour à mes pinceaux, loin des vicissitudes du temps et de l'espace.

J'ai des tas d'histoires à vous raconter, des tas de récits déjantés qui me font tordre de rire rien que d'y penser. Des tas de contes et de paraboles où je me moquerai de tout, même de moi, sans que mon je ne vienne tout souiller. Le narcissisme me fait chier, le mien comme celui des autres. Donc, je vais raconter des histoires où je ne serai pas vraiment là, enfin j'y serai le moins souvent possible parce qu'on en a rien à foutre du «j'me suis levé de bonne heure pis j'ai mangé deux toasts». À moins que ce ne soit dans un cadre narratif surprenant où tout se termine dans l'apothéose d'une orgie de guimauves rôties délicatement dans un four à bois, quelque part à Ste-Anne-de-la-Pérade, dans une cabane à pêche aux petits poissons des chenaux.

Oui je vais vous raconter des histoires folles. Comme d'habitude. La politique municipale? Ce sera ailleurs qu'ici désormais. Faut pas mélanger les carottes pis les navets. (Quoi que ça en valait le coup. J'ai perdu des lecteurs, mais je me suis franchement amusé! Bah! Ils vont tous revenir quand ils vont lire mes trucs débiles, avec les petits poissons des chenaux et tout le reste. Je les connais, ces voyeurs impudents.)

***

J'ai plusieurs tableaux en chantier, des scènes d'automne, des scènes d'hiver, des gens qui portent un toast autour d'un bon repas, des tas de trucs qui sortent de ma tête sans que je ne sache trop pourquoi.

J'ai terminé cette vieille avec une canne qui cherche le bureau des renseignements. C'est l'image qui décore ce billet. J'ai pitché de l'acrylique sur la toile et j'ai gossé des formes et des personnages. Voilà le résultat final. Le bureau des renseignements, franchement, je ne sais pas pourquoi. Comme je ne m'explique pas la femme si peu vêtue alors que tous les autres personnages semblent avoir froid. S'il fallait que j'explique tout ce qui sort de ma tête je ne serais pas un artiste mais un emmerdeur, hein? Donc, je me tais.

Donc, une vieille avec une canne qui cherche le bureau des renseignements et qui va sans doute le trouver puisque mes toiles distillent l'espoir, l'abnégation et la réussite sociale la plus totale qui soit.

C'est une toile de format, oh, je dirais huit par quatorze pouces. C'est vernis comme un charme. Et ça reluit dans le noir.

Merci beaucoup de lire Simplement, un blogue animé par moi, ouais, un type qui se lève tôt et se sent d'attaque toute la journée. On dit aussi de moi que je ne pue pas trop des pieds.

Merci beaucoup. Merci beaucoup.

Merci.

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