On se souvient que l'an dernier des fonctionnaires ineptes du Ministère de l'Éducation du Québec (MEQ) avaient pondu une réforme qui aurait enlevé les bulletins chiffrés ainsi que la possibilité pour un élève faible de doubler pour reprendre son année. L'opposition à cette réforme, particulièrement impopulaire, a été récupérée par l'Action démocratique du Québec (ADQ) avec le succès que l'on sait. En septembre prochain, le bulletin chiffré reviendra et l'élève qui ne réussit pas devra doubler, comme ça s'est toujours fait. Les jeunes l'auront échappé belle. Dans ce monde compétitif, ils ont failli être encouragés à rester petits, médiocres et cancres. Tout ça pour satisfaire les lubies et les élucubrations de fonctionnaires. Ils seraient congédiés sur-le-champ si nous vivions dans une société où la tête prime sur les pieds. Les effets pervers de notre éducation à vau-l’eau se font aussi ressentir dans le laxisme de nos autorités incompétentes.
Récemment, une autre étude commandée par le MEQ a soulevé la controverse. Il s'agissait, cette fois, de ne plus comptabiliser les fautes d'orthographe et de grammaire lors de l'épreuve de français au collégial. Produite pour le MEQ par un certain Richard Berger, un obscur statisticien qui se fait passer pour un professeur de français, l’étude recommandait d'adopter une approche dite « holistique », c’est-à-dire une approche moins judéo-chétienne, moins punitive. Qu’est-ce qu’il a, le petit professeur, contre les juifs, les chrétiens et les fautes d’orthographe?
M. Richard Berger, ce soi-disant professeur de français qui a produit ce rapport qui rappelle les temps sombres de la révolution culturelle chinoise, s'est mérité en mai 1999 le prix du ministre d'État à l'Éducation et à la Jeunesse, M. François Legault (Parti Québécois, sic!), pour un ouvrage collectif intitulé « L'épreuve uniforme de français », édité par le Groupe Beauchemin.
On ne connaît de Richard Berger aucun poème, aucun roman, aucune pièce de théâtre, seulement qu'un galimatias de chiffres et de commentaires plus ou moins insipides qui n'ont rien à voir avec le génie de la langue française. Est-ce que cela devrait nous étonner? Pas du tout. L’insignifiance est tellement ancrée au MEQ que plus d'un l'acceptent dans le corps professoral, telle une fatalité contre laquelle il n'y a rien à faire.
J'encourage la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, l'ADQ ou qui que ce soit à nous débarrasser de ces fonctionnaires désincarnés du MEQ qui menacent les fondements de notre langue et de notre civilisation. Quand ces hurluberlus du MEQ seront-ils congédiés? Séviront-ils encore longtemps? Auront-ils des promotions, des médailles?
Le MEQ devrait fonder ses programmes d'éducation sur l'expertise de professeurs qui misent sur le dépassement de soi, la culture et l'humanisme. Les apprentis-sorciers du MEQ qui souhaitent détourner l'école de ses méthodes éprouvées, pour la « démocratiser », méritent de se faire montrer la porte de sortie. Le nivellement par le bas a ses limites et nous y sommes rendus. Il est grand temps de faire le ménage au MEQ.
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