dimanche 10 juin 2007

Élevés par l'État...

Rien ne me semble plus contre-nature que de voir des parents confier leurs enfants à la garderie, dès le berceau... C'est comme si les parents laissaient toute la latitude à l'État de se substituer à eux. Des travailleuses de garderie fraîchement émoulues du Cégep, bouffies de théories absurdes sur l'éducation, et souvent sans enfant, se feront payer trois fois le salaire d'une mère de famille qui travaille au salaire minimum. Il me semble qu'il y a quelque chose qui cloche, vous ne trouvez pas?

Les théories sur l'éducation enseignées au Cégep sont à l'image de notre fameux système d'éducation, bien sûr. Elles sont tirées, entre autres, de Jean-Jacques Rousseau, un philosophe à courte vue qui a envoyé ses propres enfants à l'orphelinat pour avoir le temps d'écrire sur l'éducation des enfants (sic!). Les oeuvres de Marx et Engels sont tout aussi importantes pour l'enseignement au Cégep, on s'en doute bien. Ces fameux chefs de secte ont développé l'idée que les enfants devraient être élevés en commun, par l'État, pour mieux combattre le patriarcat (le pouvoir des pères...) et, bien sûr, le capitalisme.

Voilà où nous en sommes, baisés jusqu'au trognon par de vieilles idées qui ont provoqué une perte sensible de culture, d'humanité et de civisme partout où elles ont été appliquées. Le marxisme prétend être fondé sur des preuves scientifiques. Le mouvement raëlien aussi. Chaque fois que les faits viennent détruire les hypothèses marxistes, on les cache, on les ignore, on crie, on scande des slogans et on réunit les pleureuses officielles pour l'enterrement.

Tant que l'idéologie marxiste sera sur-représentée parmi les fonctionnaires du gouvernement du Québec, l'élevage des enfants par l'État continuera pour nous conduire vers l'avenir maussade d'une société sans âme entièrement soumise aux diktats d'idéologues déconnectés de la réalité qui croient que l'État c'est eux-mêmes - et seulement eux-mêmes!

2 commentaires:

  1. Mon fils de deux ans fréquente un CPE. Voici un résumé de sa journée d'aujourd'hui, mercredi.

    Arrivée à la garderie à 8h. Jeux libres jusqu'à 8h30. Rondes et chansons à 9h. Bricolage jusqu'à 9h30 (c'est la fête des pères bientôt, mon fils m'a fait une surprise que je découvrirai dimanche). Sortie au parc jusqu'à 10h15. Collation. Jeux libres, dîner, ensuite jeux tranquilles et livres d'images jusqu'à 13h15. Dodo jusqu'à 14h45. Puis une activité spéciale sur la thématique du mois : les légumes. Collation. Autre sortie au parc, puis retour de papa à 16h.

    Eh ben, voilà. Pas de télé. Pas de complot. Pas de doctrine. Pas de Karl Marx. Vous devriez peut-être mettre un jour les pieds dans un CPE...

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  2. Karl Marx fait partie des lectures obligatoires au Cégep. Jean-Jacques Rousseau aussi. Les travailleuses de garderie doivent se farcir des tas d'inepties sur l'éducation. Ce ne sont pas nécessairement elles qui sont marxistes, mais le système qui favorise le retrait des parents dans l'éducation de leurs enfants. Les jeunesses hitlériennes et les jeunesses communistes encadraient la vie des jeunes, du berceau jusqu'à l'âge adulte, pour en faire de parfaits esclaves de leur doctrine. Tellement esclaves, en fait, qu'on les encourageait à dénoncer leurs parents. Ce qu'il faisait avec empressement, pour se mériter une photo du Chef.

    Auparavant, ce sont de vieilles mères de famille qui, pour rejoindre les deux bouts, gardaient les enfants à la maison. Les enfants, au moins, étaient gardés dans une atmosphère de tarte au sucre et de lessive, odeurs normales de la vie de famille, voire de la vraie vie...

    Je ne trouve aucun charme aux garderies d'État. Je trouve ces endroits sinistres où la vie, dès le berceau, est réglé comme un mouvement d'horloge: sortie 10h15, collation 11h00, dîner 12h00, livres d'images 12h30, dodo 14h45, caca 15h00... et t'es mieux d'avoir envie à 15h00!!!

    Ce n'est pas un complot, bien sûr. Les CPE c'est juste la vie plate que l'on fait mener à nos enfants, comme s'ils étaient de trop.

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