dimanche 18 octobre 2015

Les couleurs d'automne dans mon patelin

Il m'est toujours agréable de faire du vélo par temps froid... si les vents sont calmes. C'était le cas ce matin. Je me suis donc mis à pédaler de très bonne heure pour une expédition vers l'Île Saint-Quentin afin de contempler les couleurs d'automne. Le soleil était de la partie. Je n'en demandais pas plus.

L'Île Saint-Quentin est située au confluent de la rivière Tapiskwan Sipi (1) et du fleuve Magtogoek (2). L'Île Saint-Quentin fait partie d'un groupe d'îles qui se trouvent dans le delta de la Tapiskwan Sipi. Vues du fleuve, ces îles donnent l'impression qu'il y a trois rivières plutôt qu'une seule. Ce qui a permis de rebaptiser Trois-Rivières le village aborigène de Métabéroutin, occupé pendant à peine huit milles ans par des gens qui chassaient avec des arcs et des flèches sans se soucier de voir trois rivières là où il n'y en avait qu'une seule.

Cela dit, je me suis rendu sur l'Île Saint-Quentin ce matin pour y faire bien autre chose que de prodiguer des leçons d'histoire. J'ai sorti mon téléphone plus ou moins intelligent pour y prendre de plus ou moins belles photos. Je les ai prises à la bonne franquette, sans nulle autre prétention que celle de m'amuser et de vous distraire un brin.

Je ne suis pas un photographe exceptionnel. Je prends rarement le temps de photographier tout ce que je vois. La plupart du temps, je conserve les images dans ma tête pour me permettre, un peu plus tard, d'écrire un texte, de jouer un air de musique ou bien de peindre un tableau.

Voici donc, sans tambours ni trompettes, les photos que j'ai ramenées de mon expédition.


(1) Tapiskwan SipiRivière de l'enfilée d'aiguilles, en langue attikamekw, autrefois appelée rivière Saint-Maurice par les conquistadors européens.

(2) Magtogoek Sipifleuve aux grandes eaux, en langue anishnabée (algonquin), autrefois appelé fleuve Saint-Laurent par les mêmes conquistadors qui avaient cette manie toponymique de tout désigner par une personne humaine: un saint, un député ou bien un marchand de savon.

Première photo: le soleil se cache derrière un arbre.

La rivière Tapiskwan Sipi vue du pont qui mène à l'Île Saint-Quentin.

Un goéland devant une flotte de bateaux de plaisance remisés pour l'hiver à la marina de l'Île Saint-Quentin.

Au petit jour sur le fleuve Magtogoek. Vue sur la cité de Bécancour.

La piste cyclable de l'Île Saint-Quentin.

Du jaune entre les arbres. Une plage aussi.

Un sentier recouvert de feuilles.

Trois-Rivières serait une plage de sable fin, comme on le voit ici, si les colons n'étaient pas venus tout enlaidir.


Des goélands et des canards. Les canards fuient quand il me voit. Pas les goélands. C'est la saison de la chasse aux canards. Ce n'est jamais la saison de la chasse aux goélands...

Mon vélo. Vieux, mais il roule encore bien.

Moi en cycliste. Vieux, mais je roule encore bien.

Un banc recouvert de feuilles.

Voici ce que l'on voit au bout de l'île, sur le belvédère Jean-Paul-Arsenault.


La passerelle d'interprétation de l'île.


Jean-Paul Arsenault, je l'ai déjà écrit, avait une plume truculente. C'était l'un des rares chroniqueurs de la presse écrite trifluvienne que je lisais avec plaisir. Ce grand barbu méritait cette plaque et cet honneur. Il est décédé dans le tournant des années 2000.

Autre vue de la passerelle d'interprétation.

Miroitement dans les eaux de la rivière Tapiskwan Sipi.


Sous-bois.



Des canards sur les hauts-fonds.

Encore des canards.

Plein de canards et pas de chasseurs à l'horizon.

À l'autre bout de la passerelle.

Canard un jour, canard toujours.

Y'a trop de canards.

Okay! On les a vus les canards!!!

Dernière vue de l'Île Saint-Quentin. Photo prise sur la piste cyclable du Pont Duplessis qui relie Trois-Rivières au Cap-de-la-Madeleine.




(1) Tapiskwan Sipi: Rivière de l'enfilée d'aiguilles, en langue attikamekw, autrefois appelée rivière Saint-Maurice par les conquistadors européens.

(2) Magtogoek Sipi: fleuve aux grandes eaux, en langue anishnabée (algonquin), autrefois appelé fleuve Saint-Laurent par les mêmes conquistadors qui avaient cette manie toponymique de tout désigner par une personne humaine: un saint, un député ou bien un marchand de savon.


2 commentaires:

  1. Si t'as une chance, j'aimerais bien voir s'il y a des canards dans ton coin...

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  2. @Misko: il y a des canards dans mon coin, coin-coin!

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