Vaclav Havel a écrit un jour que la Tchécoslovaquie avait tellement fait sien l'idéal de la corruption que le jour où elle voudrait s'en débarrasser elle devrait nécessairement élire un prisonnier au poste de président. Ce prisonnier, eh bien c'était lui. La révolution de velours de 1989 l'a naturellement mené au pouvoir, comme le prisonnier Nelson Mandela un peu plus tard.
Je n'ai rien d'autres à dire à ce sujet mais convenez avec moi qu'il y a lieu de méditer là-dessus.
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Nos démocraties sont devenues tellement corrompues qu'il sera tentant un jour pour les corrompus de créer des camps spéciaux pour le traitement des mauvaises opinions et autres meneurs de «chicane».
Quand les crosseurs disent que le peuple n'aime pas la chicane, ils disent seulement qu'ils sont le peuple.
Ce qu'ils ne sont pas, évidemment.
Ils sont seulement des crosseurs.
Et ils feraient n'importe quoi pour demeurer au pouvoir.
«Pourvu qué ça doure!» comme disait la mère de Napoléon Bonaparte à chaque fois que son fils donnait une taloche sur la calotte d'un cardinal ou bien d'un pape.
Ça n'a pas duré.
Même les plus forts que le roquefort trouvent un jour leur Waterloo.
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