Connaissez-vous le Projet Gutenberg? Je me régale de ce genre de site. Hier, je suis allé me promener du côté du Projet Gutenberg. Première constatation: il n'y a pas grand' chose. Mettons que les rayons des étagères sont un peu vides. Néanmoins j'ai trouvé deux livres de Éliphas Lévi que je cherchais depuis longtemps sans jamais les trouver. Ne serait-ce que pour cela, je félicite le Projet Gutenberg et vous permet, à vous aussi, de lire de votre côté ce que j'y ai copié et collé ici.
L’homme qui rit – Auteur : Victor Hugo
http://www.gutenberg.org/dirs/
Le meilleur roman de Victor Hugo à mon avis. Moins connu que Les Misérables, mais plus cinématographique avant la lettre. L'histoire d'un garçon noble abandonné sur la rive et transformé en créature de cirque par des forains. Tout le monde rit, rien qu'à le voir... Et vous, lecteur ou lectrice, si vous avez du coeur, eh bien vous allez rire jaune.
Histoire de la magie – Auteur : Éliphas Lévi
http://www.gutenberg.org/
Le sorcier de Meudon – Auteur : Éliphas Lévi
http://www.gutenberg.org/
Éliphas Lévi nous parle de la rationalité qui se cache derrière la magie. Curiosité littéraire. Solide érudition.
Noa Noa – Auteur : Paul Gauguin
http://www.gutenberg.org/
Gauguin: le plus grand peintre daltonien de tous les temps. Celui que je ne saurai jamais surpassé. Mon idole.
Ubu Roi ou les Polonais – Auteur : Alfred Jarry
http://www.gutenberg.org/
Histoire de la Nouvelle-France – Auteur : Marc Lescarbot
http://www.gutenberg.org/
Le Canada du temps de la première Conquête...
Scènes de la vie de Bohème – Auteur : Henry Murger
http://www.gutenberg.org/
Le Grand Voyage au pays des Hurons – Auteur : Gabriel Sagard
http://www.gutenberg.org/
Histoire du Canada – Auteur : Gabriel Sagard
http://www.gutenberg.org/
Les Sauvages ne sont pas si stupides. Même Sagard finit par leur trouver de la sagesse. Et il vient leur enseigner son ignorance des choses spirituelles.
Les Voyages de Gulliver -Auteur : Jonathan Swift
http://www.gutenberg.org/
Swift se passe de présentations.Et les deux suivants aussi:
Œuvres complètes – Auteur : François Villon
http://www.gutenberg.org/
Les Possédés – Auteur : Fedor Dostoïevski
http://www.gutenberg.org/
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Un texte paru sur le blogue de Pierre Assouline: la bibliothèque idéale de Hitler. Allez lire ça.
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Et, parlant de dictateurs, pourquoi ne pas en lire plus sur Staline, l'une des pièces de ce Mauvais Siècle que nous prépare Éric McComber. J'aimais bien les biographies de Stephan Zweig jusqu'à ce que je lise celles de McComber, avec ce grain d'humour et ce cynisme toujours attendrissant. Il résume en quelques phrases bien ciselées cette galerie de grands personnages qui sont venus hanter le vingtième siècle. C'est plus que de l'histoire. C'est de la littérature.
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Tiens, faut que je vous dise que j'aime bien lire l'historien André Maurois. Il sait raconter. Ce qui n'est pas négligeable aux yeux d'un lecteur qui n'aime pas s'ennuyer.
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Musique.
La belle distribution de cadeaux !
RépondreEffacerJ'me pitch !
:0) Trop généreux ! Merci.
RépondreEffacerUne p'tite lecture par jour et je me sens moins seul à écrire mes niaiseries.
RépondreEffacerDuh! Vous avez le même préjugé contre les Nazis, les fachos, les exploiteurs et les impérialistes, alors han, y a rien d'étonnant.
RépondreEffacerJ'avais bien dit que vous étiez faits pour vous entendre, mais avoir su que ça résulterait en cet interminable duo stéréophonique sur le même air toujours (Liberté! Dignité! Résistance! Vérité!), cette litanie sooo last century, ben j'aurais pas patenté le pow-wow!
Ajoute aussi les communistes, Castro et autres collectivistes totalitaires à ta liste de démagogues que j'abhorre...
RépondreEffacerJe suis mal latéralisé. Ma relation avec le monde se joue de bas en haut et non de droite à gauche.
Tout idéologue qui se respecte me déteste.
;)
Works every fucking time, sweet old Butch of ours, on te fait renifler un poisson, tu l'avales ek l'hameçon le fil la canne pis la chaloupe pis le moteur hors-bord.
RépondreEffacerCastro, Butch... Ben, arrange-toé ek Mac LYES...
Faudra suspendre ta règle le temps de vos palabres, paske d'idéologue qui se respecte davantage que notre Scotty Mohawk, I know of none :-)
Aragon était communiste mais ses rimes étaient impeccables.
RépondreEffacerQue veux-tu, faut savoir respecter aussi le talent, même si l'Aragon voyait en Staline le Soleil des Nations...
Et Céline... Quel écrivain. Mais politiquement imbuvable.
Qu'est-cé qu'tu veux que j'te dise?
J'oubliais de mentionner Platon et son épisode loufoque auprès de Denys, le tyran de Syracuse...
RépondreEffacerC'est Staline d'Aragon ou Céline D'Aragon qui s'est fait flusher par Barbe-Bleue pis qui nous a donné Bloody Mary?
RépondreEffacerDestouches était-il un bon médecin?
RépondreEffacerPeut-on selon toi lui attribuer la responsabilité d'un mort au moins, sinon plusieurs, du fait de son imbuvable politique?
Que ferais-tu en présence du docteur Turcotte de Piedmont et ses opinions politiques t'importent-elles?
Ça doit sonner comme si je te niaise sarcastique. Fuck it, chu trop fatigué pour arrondir. Contente-toi de ma parole: chu sérieux, et vais me pencher sur ces questions que tu viens de m'inspirer.
Brun Isabelle... C'est une couleur qui rappelle l'anecdote selon laquelle Isabelle De Castille avait promis de ne pas changer de sous-vêtements avant que d'avoir fait la reconquête de toute l'Espagne...
RépondreEffacerDestouches était un bon médecin, un genre de Jacques Ferron avant la lettre qui, comme le protagoniste du Voyage au bout de la nuit, pratiquait l'art d'Esculape en y mettant un peu de charité.
RépondreEffacerTout être humain est modelé d'ombres et de lumière.
Ça me fait penser à un médecin nazi, dont le nom m'échappe, qui a organisé les secours à Berlin quand tous les nazis se foutaient des civils qui crevaient sous les bombes...
Et Guevara, était-il un bon médecin en-dehors de ses activités de complice de Saturne qui dévore ses propres enfants?
Et le docteur Petiot...
RépondreEffacerJe l'ignore. Je n'en sais vraiment rien. Sur Céline, tu me l'apprends, et sur Ferron aussi.
RépondreEffacerJe ne te cacherai pas que je n'ai jamais pu avaler les opinions morales formées postérieurement aux faits, surtout quand les faits précèdent la naissance du donneur d'opinion. Je ne suis pas relativiste, je soutiens sans hésiter que Shakespeare est meilleur et plus important que Molière, mais je le fais parce que nous avons les faits (l'oeuvre littéraire, l'oeuvre dans l'influence et la durée). Mais je ne discuterais jamais du pour ou contre de la Conquête en 1759 ou de la politique appliquée à ton peuple ou de la bombe atomique. À plus forte raison, je me ferais vomir si je pointais Céline, Brasillach ou Ezra Pound chaque fois qu'il est question d'antisémitisme, seulement parce que leurs noms me sont connus (à cause de leur oeuvre remarquable), occultant de ce fait la réalité de ce temps pré-procès de Nuremberg, qui était fuck les youpins et abrégeons les souffrances des mongols, des pédés, des polocks...
Je sais, je le sais avec une mordante absence du moindre doute rédempteur, que notre époque est plus destroy encore, et tout aussi sûre de ses dogmes, c'est pourquoi je ne veux jamais discuter avec Mac de ce qu'il annonce, le seul sujet qu'on n'aborde pas, moi parce que je ne souhaite pas m,Y complaire plus que nécessaire et lui parce qu'il sait que je sais.
On devrait pouvoir tout dire, pas vrai?
RépondreEffacerLes fleurs ne poussent pas plus vite quand on tire après la tige...
Les Khmers rouges tuaient des gens juste parce qu'ils portaient des lunettes, parce qu'ils prétendaient qu'on ne change pas le monde avec des intellectuels...
Ça donne froid dans le dos, surtout quand on pense que Pol Pot a écrit une thèse de maîtrise en littérature française sur Verlaine. C'est sûrement pas de la faute à Verlaine, le génocide cambodgien, mais la connerie suit son chemin et la littérature ne nous préserve pas de tout
Les premiers que tu crèves, c'est les alphabétisés, quand tu prends le contrôle du territoire: toi qui es féru d'histoire, tu n'ignores pas que ça se faisait du temps de Jules César.
RépondreEffacerL'horreur spéciale de Pol Pot, cauchemardesque pour des bigleux de notre acabit, c'est qu'il faisait exécuter l'homme qui plissait les yeux, et l'homme qui conservait de part et d'autre de son nez la vague trace de coussinets...
Les fleurs poussent plus vite quand on les mange par la racine, mais si les fumiers ne se donnent pas la peine d'enterrer leurs victimes, ma foi, ça donne ce qu'on voit dans Killing Fields. Un million de squelettes blanchissant au soleil de la révolution prolétarienne comme la garnotte dans le driveway de mon père, qui by the way n'aimait pas l'pot.
Ouais. C'est une belle session d'histoire comparative.
RépondreEffacerCioran aurait dit qu'il va se coucher quand il se sent porté par un excès d'enthousiasme pour une idée...
Cioran, quand j'étais au Devoir, on a annoncé sa mort en une du cahier Livres. Quatre ans plus tard, il est mort pour vrai. Personne avait jamais dit un crisse de mot. Personne!
RépondreEffacerMon frère lui a rendu visite dans la période où il était dans les limbes pour Le Devoir.
RépondreEffacerIl garde le souvenir d'un type affable, nullement croquemitaine, qui vivait dans une petite chambre de rien du tout située dans un sixième étage sans ascenseur qu'il escaladait tous les jours jusqu'à sa mort. Un ascète, ni plus ni moins.
Le texte de mon frère figure sur le site de l'Agora.
Tu parles pas de Christian, toujours?
RépondreEffacerOn aura des nouvelles multimédia de Cioran et on recevra une boîte de chocolats de la part d'Attila avant que ton frère ne nous drope une carte postale.