dimanche 8 mars 2009

À PROPOS DES GARS QUI SE POGNENT LE BEIGNE, SAUF LE 8 MARS, POUR LA FÊTE DES FEMMES...


Ce sont majoritairement des femmes qui terminent leurs études en droit et en médecine de nos jours, au Québec.

C'est ce que j'ai attrapé au passage dans un quelconque journal en ligne. Je dois vous avouer que je lis rarement des journaux sur papier. Même que ce qui n'est pas en ligne n'existe tout simplement pas. La chronique à Jean-Marc Beaudoin, dans Le Nouvelliste, n'existe que pour la version papier. C'est dommage. Je la lisais avant. Maintenant, on me dit papier et je pense d'abord à ce genre de trucs qui sont faits pour emballer le poisson au marché. Je ne lis plus de journaux depuis quatre ou cinq ans. Et je me suis fabriqué une petite pancarte, apposée sur ma boîte aux lettres, où j'ai écrit «Pas de circulaires SVP». Donc, je ne reçois plus de papier et j'en suis plutôt ravi.

Le monde et les temps changent. Hier, on abattait des tas d'arbres pour obtenir des nouvelles du monde. Aujourd'hui, on extrait des hectolitres de pétrole et des hectogrammes de silicium pour produire des tas de quossins, dont des ordinateurs. Ça, c'est le côté négatif de l'affaire, pour ceux qui penseraient que je ne suis qu'un imbécile ravi.

À PROPOS DES GARS QUI SE POGNENT LE BEIGNE ET DES FEMMES QUI RÉUSSISSENT TOUT

Je m'éloigne un peu de mon sujet: les femmes. Que dire à propos des femmes qui sont plus nombreuses que les hommes à terminer leurs études dans à peu près dans toutes les matières, hein? Faut-il encourager les gars? Faut-il décourager les femmes?

Je pense qu'il faut aller au fin fond des choses.

Et dans le fin fond, c'est clair, les filles se pognent moins le beigne que les gars.

Elles sont matures plus jeunes. Apprennent généralement plus tôt que les gars à étudier, à laver la vaisselle, à récurer le bol de toilette, à faire leurs devoirs, à se trouver une job, à prendre pleinement leurs responsabilités.

Les gars se pognent le beigne et se décrottent le nez en pensant encore que tout leur est dû.

Ils traînent des pieds. Leurs culottes tombent à terre. C'est à se demander s'ils se donnent la peine de se torcher.

Les filles sont parfois matures à quinze ans. On trouve souvent des gars qui ne le sont pas encore à cinquante-huit ans.

Les filles sont généralement plus pimpantes, moins relâchées, la tête haute, le pas naturel. Que voulez-vous que je vous dise: c'est bien ce que je vois! Les filles réussissent mieux à cause de leur attitude. Les gars ont l'air loser, se comportent en loser et vivront probablement en éternelles victimes de leur paresse.

Et ils se trouveront un jour Gros Jean comme devant, baisés par un monde en pleine mutation où les paresseux et les incompétents n'ont plus la cote qu'ils avaient.

Que l'on me comprenne bien: je ne casse pas du sucre sur le dos des gars. Je fais juste dire ce que je vois en l'interprétant à ma façon.

N'empêche que les femmes reviennent de loin, que leurs droits civiques ont été de tout temps bafoués, jusqu'à nos jours où toutes les luttes d'émancipation ont fini par se nourrir les unes et les autres pour changer le fin fond des choses.

Il est nécessaire de souligner le 8 mars, la Fête des femmes, au même titre qu'aux États-Unis l'on commémore Martin Luther King et sa lutte pour les droits civiques.

Bonne fête à toutes les femmes!

Et vous, les gars, arrêtez de vous pogner le beigne pis faites comme les femmes: travaillez calice pis arrêtez de vous plaindre comme le p'tit gars d'sa moman qui fait ben pitié!

Vous viendrez brailler quand vous serez capable d'accoucher d'un melon par la queue.

7 commentaires:

  1. me marre!!! décidément!
    toute façon, rien que lire le titre de tes trucs, ben on est déjà dans l'ambiance. chuis d'accord avec le truc de la maturité des femmes, et le fait qu'elles se pognent moins (évidemment, y'a des exceptions, et ce que je reproche souvent à tes assises théorique, c'est de trop s'arrêter à une vue générale des choses, etcetc)... après, ben je sais pas... c'est dimanche, le jour du seigneur, pas de femme dans la chambre (ou seulement helenablue, en connexion, ce qui est déjà pas mal, t'avoueras, parce qu'elle ne manque pas de féminité, justement, la vrai féménité qui ne renonce pas à ses espoirs humains associés, et moi, ben chuis encore un bébé qui se pogne et l'écoute comme une maman, ou une grande soeur... je suis assis sur ses genoux dans mes couches culottes en plastique, et je fais caca avec le zizi qui durcit, mdr!!!)
    bon. les femmes, des fois, j'ai envie d'en être une... ou en tous cas, de me mélanger avec complètement. de fusionner...
    comme les atomes d'hélium dans le coeur d'une étoile de 100 milliards d'années lumière de circonférence!

    http://www.youtube.com/watch?v=S4TgULExwxQ

    bon dimanche, gaetan bouchard, grand ours des forêt !!

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  2. Tu interprètes,une chance que
    tu l'as dit.
    La paresse est asexuée à mon avis.

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  3. Une chance que tu as pas osé aller jusqu'à dire que pendant que les hommes se pognent le beigne, les femmes en font.

    Et puis, la petite vidéo rigolote répartit la paresse également, et comme tu fonctionnes autant par l'image que le mot, alors, il y a tout à comprendre.

    Malgré que mon envie était grande de te croire à fond. Et puis, après, je n'aurais eu qu'à dire que j'avais interprété ;-)

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  4. Beau billet, Gaétan. Comme de coutume. Mais scuze-moi, j'peux pas m'en empêcher...

    ...la phrase du jour, mesdames et messieurs :

    "Je fais caca avec le zizi qui durcit"

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  5. C'est le 8 mars et, en tant que gars, je me suis quand même pogné le beigne. Que voulez-vous, c'est mon droit de naissance!

    Hourrah pour les femmes! Je donnerai un coup sur ma flute de Carnaval tantôt à votre grande honneur.

    Je n'ai presque rien écrit, mais je me trouve déjà hyperstimulé par le sujet. Y a de la buée dans mes lunettes....

    Mesdames, un gros merci, vous me trouvez reconnaissant, ému et haletant.

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  6. Tout à fait d'accord pour ta sélection pour la phrase du jour, Sandra...

    Fucké en tabarnak!

    Ah! la liberté d'expression... Qu'est-ce qui faut pas endurer...

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  7. liberté des sensations ?
    qui sont juste exprimées, comme les glaçons qui fondent dans un verre oublié.
    au fond d'une mare...
    noire...
    reste la vase à manger.
    comme les vers.

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