mardi 5 février 2008

N'importe quoi

Tenir un blogue, c'est comme marcher sur un fil de fer. On pourrait se faire casser les deux jambes ou se faire tirer la pipe pour tel ou tel propos tenu malencontreusement.

Je ne fais pas d'attaques ad hominem sur mon blogue.

Cependant, il peut m'arriver, par excès d'enthousiasme, de ridiculiser les idées des péquistes, des adéquistes, des solidaires ou des libéraux. Je m'en veux toujours un peu après, même quand le texte me fait encore rire, et surtout s'il me fait encore rire...

Je pêche parfois par excès de style, je l'avoue, et n'hésiterais pas un instant à produire un bon mot quitte à sombrer dans une lamentable digression.

Je saute du coq à l'âne facilement et je ris des politiciens avec beaucoup plus de tendresse qu'on ne le croie. Au fond, j'aime bien les politiciens pour ce pouvoir qu'ils ont de marquer le temps, au point d'en oublier l'essentiel, la neige, l'eau, le frimas, l'amour, etc. Il faut que je sois con pour leur prêter autant d'importance et illico je m'en veux.

Toute la journée, je me suis dit que je devais écrire quelque chose sur la querelle opposant Bernard Landry, ex-latiniste du PQ, à Pauline Marois, ex-ministre de l'Éducation.

M. Landry veut le statu quo sur la réforme. Mme Marois veut qu'on la maintienne.

Et moi, eh bien, alea jacta est, je préfèrerais que l'on enseigne à lire et à écrire aux jeunes plutôt que de leur foutre dans le crâne ce charabia marxiste-léniniste et constructiviste qui ne vaut pas de la christ de marde.

Déjà, voyez-vous, je regrette de m'être exprimé là-dessus.

«J'aurais dû, ben dû, don' dû farmer ma grand' yeule», comme le chantait Richard Desjardins.

C'est drôle, mais je voterais pour Desjardins sans problème, même s'il me servait sa bouillabaise souverainiste, parce que le respect pour l'homme passerait avant le respect pour une idéologie.

Au fond, l'idéologie c'est toujours ça qui vient foutre de la marde dans les rapports humains.

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