dimanche 24 février 2008

CUBA...

J'ai capté deux émissions portant sur Cuba à RDI.

Ce matin, fort tôt, j'ai regardé «Une heure sur terre» . La fille de Fidel Castro Alina Fernandez Revuelta était reçue par Jean-François Lépine. Les reportages avaient de la classe. C'était instructif et sans complaisance envers le dictateur Fidel Castro.

Il y a quelques minutes, à l'autre bout du spectre, j'ai assisté à un panel surréaliste dans le cadre de l'émission «Tour de terre», sur les ondes de RDI. On a réuni pour l'occasion les trois mêmes spécialistes de la question cubaine. L'opposant de service semblait un peu mou ou bien coincé. L'historien Claude Morin, qui passait aussi à LCN quelques minutes plus tôt, a encensé Fidel, Raoul et toute sa clique de bandits. Son attitude correspond à celle de bon nombre de Québécois qui soutiennent sans sourciller le régime totalitaire qui règne d'une main de fer sur Cuba. C'est comme s'il y avait une nostalgie de Duplessis derrière ça. Le fascisme, qu'il soit noir, bleu ou rouge, reste toujours le fascisme.

Dans mon livre d'histoire à moi, Castro est un tyran et ceux qui le soutiennent sont des lèche-bottes. C'est pas plus compliqué que ça.

Beaucoup d'intellectuels québécois se taisent à ce sujet parce qu'ils ne lisent plus depuis qu'ils ont terminé leur occupation du campus universitaire en 1973. Ils sont jammés sur le marxisme et voient le monde par le petit bout de leur lorgnette idéologique. Il n'y a rien à tirer de ces vieux boucs et vieilles biques déconnectés de la réalité. Au fond, l'histoire peut très bien se faire sans eux. Qu'ils bouffent leurs vieux manuels et qu'ils prennent leurs pilules pour leurs rhumatismes...

Le régime communiste va fatalement être renversé à Cuba.

La démocratie va fatalement être instaurée.

Et fatalement, tous les héros cubains d'aujourd'hui seront traduits devant des tribunaux civils pour crimes contre l'humanité.

Il aura l'air bien con, le professeur d'histoire de l'UQAM, quand viendra le temps de constater que la dialectique ne roulait pas du tout de son côté... Comme VLB, il se morfondra dans le désespoir politique, comme le dernier des caves d'une société post-totalitaire.

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