jeudi 7 février 2008

LE JOUR OÙ L'ORDI SERA AUSSI SIMPLE À UTILISER QU'UN TÉLÉPHONE

J'ai éprouvé quelques difficultés à nourrir mon blogue au cours des derniers jours. Mon ordinateur fait des siennes. L'informatique, c'est bien beau, mais ça prend bien plus de neurones dans le cerveau que d'octets dans la machine pour maintenir le contrôle. Si le téléphone avait été aussi compliqué, nous en serions encore aux signaux de fumée. Je rêve du jour où l'ordinateur sera aussi facile à gérer qu'un téléphone. Quand ça ne marche plus, tu ne te casses pas la tête, tu vas en acheter un pour moins de cent dollars, tu le connectes et, paf!, ça marche tout de suite sans avoir à s'en remettre à l'expertise de Pierre, Jean, Jacques et, pourquoi pas, Mathieu. Tu n'as pas besoin de gourou téléphonique pour brancher ton téléfon Dollarama. Pour brancher un ordi, t'as besoin d'avoir de bons amis parfois parce que tu te casses la tête pas à peu près pour des fichues niaiseries.

Je ne sais même pas si ce message va se rendre. Hier, j'ai été interrompu dans la transmission de mon message par une erreur informatique qui me ferait scier toute la forêt s'étendant au nord de La Tuque. J'aurais, en ces moments fatidiques, l'envie de balancer la tour informatique au bout de mes bras, tout en sachant que ce n'est pas vraiment un problème avec la machine, mais plutôt avec tous ces foutus fichiers qui rentrent de tous bords et tous côtés. Ne m'envoyez surtout pas de tatas et de cartes électroniques: je les supprime sans sourciller. J'ouvre seulement les messages textes. Tenez-vous le pour dit.

Les moines bouddhistes de tradition zen dessinent parfois d'énormes mandalas, à même le sol, avec des grains de sable colorés. Quand ils ont terminé, les moines ouvrent les portes et le vent fait disparaître leur oeuvre sans qu'ils ne s'en soucient, pour marquer justement le caractère transitoire de toute forme qui nous entoure. Tout est appelé à se transformer, voire à se dissoudre dans le néant, ou le Nirvana pour les intimes. Bref, tout est une illusion, sauf avoir mal aux dents ou bien être empêtré dans un problème informatique.

Le hic, c'est que je ne suis pas un moine bouddhiste. Ça me met encore en beau pétard que de perdre mes textes, même s'ils ne sont pas toujours en couleurs. J'ouvre mon PC et, zoup!, les voilà emportés par un vent que je ne m'explique guère. C'est très zen, bien sûr, mais c'est encore plus crissant qu'autre chose...

Om...

Je vais respirer par le nez en faisant des «oms».

Il paraît que ça détend.

Mais ça ne répare pas un ordi pour autant.

Cependant, j'écris depuis quinze minutes et l'ordi n'a pas encore planté.

C'est bon signe. Peut-être que c'est réparé, grâce à la fonction «restauration de système»...

Je pourrai donc revenir aux sujets qui me sont chers.

Vous ai-je parlé de la culture du chou en Ukraine?

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