mercredi 21 octobre 2009
COMMENT ASSAINIR LA DÉMOCRATIE MUNICIPALE, DE TWOIS-WIVIÈWES À MOURIAL...
On ne sait pas encore s'il y aura un débat entre les deux candidats à la mairie de Trois-Rivières parce que le maire sortant Yves-Taisez-Vous-Lévesque n'est pas très chaud à l'idée d'aller dialoguer lui qui ne sait faire que des monologues à la troisième personne du singulier: «Yves Lévesque est un homme qui... Yves Lévesque est un gars qui... Yves Lévesque est un bilingue qui... Yves Lévesque est... etc.»
Jules César était aussi atteint de ce mal et il devint le fossoyeur de la république romaine.
Heureusement que nous vivons à une époque où ce type de comportement passe généralement pour un anachronisme, pour employer un euphémisme occultant toutes les saletés que je pourrais dire à ce sujet.
D'où l'importance de trouver rapidement un moyen d'assainir la démocratie municipale, à Twois-Wivièwes, bien sûr, mais aussi à Mourial.
COMMENT ASSAINIR LA DÉMOCRATIE MUNICIPALE, DE TWOIS-WIVIÈWES À MOURIAL...
1) Une fonction publique n'est pas un métier sapristi! Deux mandats de quatre ans, c'est bien assez. Plus un gus s'incruste au pouvoir et plus le pouvoir devient absolument corrompu. Deux mandats et retourne chez-toi pratiquer ton métier. Le cimetière est rempli de personnes qui se croyaient irremplaçables. Ouste! Du vent! Tout pouvoir qui dure trop longtemps finit par sentir comme une paire de shorts qu'on ne lave jamais. Le fonctionnaire prend ses aises et finit par penser que la ville est à lui seul et que tous les autres sont des sales anarchistes ingrats qui ne savent pas apprécier ces odeurs de sébum vaseux avec lesquelles on fait la promotion des pyramides et autres éléphants blancs où s'engouffreront tous les revenus des contribuables.
2) L'argent ne doit plus salir la démocratie et les campagnes électorales. Comme nous paierons 50% de plus que prévu sur les factures des amis de l'heureux élu, je me dis que ça nous coûterait moins cher si les contribuables assumaient le coût des élections selon certaines balises: le candidat ou la candidate réunit 1000 signatures, mettons, pour disposer d'un budget qu'il ne pourra pas dépasser sous peine d'être exclu à vie de toute fonction publique et de se faire rouler dans le goudron et les plumes.
3) L'affichage électoral devrait se faire selon des règles très strictes. Pas d'affichage en-dehors des lieux désignés pour tous. Un bulletin spécial pourrait être remis à tous les citoyens par la poste. Les propositions de chaque candidat y figureraient.
4) Des commissaires indépendants à l'éthique dotés de pouvoirs spéciaux devraient avoir la possibilité d'intervenir rapidement chaque fois qu'un pauvre élu se prend pour Dieu et tente de se faire le fossoyeur du pouvoir populaire en adoptant les méthodes des tyrans et autres despotes petits et ordinaires. Des procédures de destitution claires et précises devraient flotter comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête de toute personne qui se sert d'une fonction publique pour miner la démocratie.
5) Le Ministère des affaires municipales ne fait pas sa job convenablement. Le Directeur général des élections du Québec n'a que des pouvoirs consultatifs en cas de fraude ou de vote merdique, comme ce fût le cas avec le scandale du vote électronique lors des élections municipales de 2005. Le système actuel permet et sanctionne toutes les magouilles, manipulations et dérives totalitaires.
6) Y'a-t-il un avocat, un notaire ou autre spécialiste des baux emphytéotiques devant l'écran pour rédiger tout ça en forme de loi claire, nette et précise qu'on ne pourra pas interpréter n'importe comment, tout croche et tout de travers? Envoyez votre projet de loi à tous les députés, maires, conseillers municipaux, boss des bécosses et balayeurs de rue de la province.
CONCLUSION:
Faut pas avoir peur des Dalton... et autres coyotes!
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