Le dimanche après-midi, si je ne suis pas en train de peindre c'est que je joue de la musique. Hier, j'ai jammé quelques airs avec Rob Bob. Un peu de tout, à la va comme ça vient, à l'harmonica et à la guitare, simplement. On a joué des covers de Johnny Cash, bien sûr, mais aussi quelques tounes de Jimmy Cliff, Lee Scratch Perry, Aznavour, sans compter mes chansons et quelques improvisations slavisantes, compte tenu que Rob Bob est d'ascendance slave. Un bon trois heures de musique.
Entre les tounes on se racontait nos péripéties, comme des joueurs de la ligue du vieux poêle se narrent leurs exploits passés au hockey.
Tout en discutant avec Rob Bob, j'ai constaté à mon grand dam que mes histoires sur mon blogue ne sont jamais aussi abracadabrantes que bien d'autres histoires que je raconte de vive voix, des histoires que je ne peux pas raconter en-dehors de l'intimité sous peine de brusquer un peu trop mon entourage.
-Tu devrais raconter celle de Untel qui a fait ceci ou cela, me disait Rob Bob. It's just incredible!
-Es-tu fou! Si je raconte ça il va m'arracher la tête! que je lui ai répondu.
-C'est vrai qu'Untel travaillait pour les shylocks... Well... Maybe this one, y'know, with Someone...
-No way dude! Je ne veux pas que ça rapplique dans ma vie...
Des tas, oui j'ai des tas d'histoires invraisemblables dans ma mémoire et le pire c'est que je dois taire les meilleures et ne livrer que ce qui est racontable, c'est-à-dire crédible.
Parfois, je change les noms, mais les faits sont tellement collés aux noms que je change les faits aussi. Donc il ne reste presque plus rien. Une simple anecdote qui rappelle vaguement ce tsunami de faits invraisemblables qui peut suivre Untel dans sa démence de vivre. Untel que je ne peux pas nommer, de crainte qu'il ne m'arrache la tête.
Je pourrais aussi en raconter des tas, rien que sur Rob Bob. Ce gars-là est une légende en lui-même. Cependant, je lui laisse encore dix ans pour coucher ses mémoires par écrit avant que d'aller piller dans son patrimoine d'histoires drôles.
Franchement, je constate que je vous prive du meilleur. L'histoire d'Untel, vrai comme je suis là, c'est sûr que vous rigoleriez à vous plier en deux.
Ce sera pour une autre fois. J'attends de ne plus croiser Untel sur la rue pour vous la raconter. Pour en savoir plus, vous pouvez toujours essayer de tirer les vers du nez à Rob Bob. Il se peut qu'il vous réponde. Il se peut aussi qu'il ne vous réponde pas.
Hey Gaét,
RépondreEffacerGêne-toi pas (as if...) pour raconter des trucs sur moi,ou n'importe quel autre personnage qui habite ce même corps, tous mes exploits (et surtout ceux qui sont à venir) sont déjà rendu dans le domaine public.
Tiens, je coucherai rien sur papier (à part les papiers à rouler)mais je t'envoies quelques mots et une photo sur mon blog. C'est la photo de groupe qu'on envoie à la ville pour la «Semaine des découvertes culturelles».
Ce soir j'ajoute un autre chapitre à ma légende. Vous pouvez respirer tranquillement chers trifluviens, pusique le mime est revenu prendre ses titres de noblesse.
Isaac Robofski
Hey buddy,
RépondreEffacerThis Robofski character sounds like he's full of shit!
That pretentious bastard should stick to mime and shut the f*ck up.
Keep on rockin dude,
Robbob (accept no imitations)
une des meilleures histoires, c'était celle de "planète". je l'ai relue la nuit dernière.
RépondreEffacerMe revient la recette du Rob Bob de la Mer...
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