dimanche 21 octobre 2007

Identité québécoise et racisme refoulé

Pauline Marois et le PQ n'entendent pas se laisser doubler par l'ADQ sur la question de l'identité québécoise... Ovation des péquistes de gauche à un discours chauvin qui nous fera passer pour une bande de clowns aux yeux du monde.

Ainsi, on ne pourra plus se présenter aux élections scolaires, municipales ou provinciales si l'on ne parle pas français... «Gulp! Yes sir madame. Sorry about that. But is it cos' you can't speak English, madame Marois? Uh?» Traducteur SVP. Madame Marois devra s'expliquer à tous les Américains et tous les Canadiens anglais qui achètent leurs produits au Québec.

Il y a 20% d'anglophones au Québec, au cas où vous ne le sauriez pas, et ce 20% représente beaucoup plus de poids politique que nous n'en avons parmi nos partenaires commerciaux, des anglophones dans plus de 85% des cas... Ce n'est pas pour rien qu'il y a plus de descendants québécois dans la diaspora que dans la terre d'origine. Les élites québécoises ont de tout temps entretenu un climat de médiocrité intellectuelle essentiellement fondé sur un nationalisme puéril. Les meilleurs ont fui et nous fuient encore. Chaque fois que l'on en rajoute sur notre «identité», c'est notre racisme refoulé qui remonte à la surface.

Dans le monde tel qu'il devient, on peut s'identifier à n'importe quel romancier chinois ou sportif australien et se bâtir la culture de son choix, par affinités intellectuelles tout autant que par un besoin viscéral d'appartenir tout entier à l'histoire de l'humanité, et non pas d'être le simple rouage d'un État ethnique, un homme façonné par une élite peu scrupuleuse des moyens employés pour l'asservir totalement à sa volonté de puissance.

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L'imam Jaziri pourrait être déporté demain vers la Tunisie. L'ultime recours, c'est la ministre canadienne de l'immigration Diane Finley. Elle a le pouvoir de revoir la décision. On peut lui envoyer un courriel:

Ministre@cic.gc.ca

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