J'ai coutume d'écrire régulièrement sur mon blogue. Presque quotidiennement, sauf les jours de paie et lorsque je prépare ma première exposition, intitulée Simplement dans ma cour, qui aura lieu simplement dans ma cour.
J'ai lancé plusieurs invitations pour mon vernissage. Fernando Botero, Tex Lecor et Tanobe n'ont pas encore confirmé leur présence. Mais je compte bien les y voir pour les régaler de propos élogieux.
Tout artiste-peintre doit nécessairement parler de ses influences. Les miennes sont diffuses. Les peintres naïfs, d'abord et avant tout, ainsi que Georges De La Tour. Pour les peintres naïfs, ça va du douanier Rousseau jusqu'à Antoine Ligabue. Gauguin est mon préféré, parce qu'il était lui aussi daltonien.
Dali est drôle. Picasso est plein d'audace. Dallaire plein de couleurs.
À Trois-Rivières, je vous invite à découvrir Réjean Ladouceur, Marcel Dargis, Guillaume Massicotte et Jean Beaulieu. J'en ai parlé ici, il y a peu.
Marcel Dargis ne me connaît pas et moi non plus. Pourtant, je me sens près de l'univers de cet artiste-peintre naïf du Cap-de-la-Madeleine. Comme je me sens près de James Ensor, pour les mêmes raisons.
À Québec, il y a Myriam Dionne qui peint de fichus beaux tableaux. Et à part de ça, eh bien oui je pourrais vous en nommer plein d'autres: Luc Gaudet. Patrick Harvey. Jésus. Fil.
C'est une vraie pépinière d'artistes, Trois-Rivières. On a ça dans le sang, les arts plastiques. On peint comme on respire.
Et nous n'avons toujours pas de rue des arts à Trois-Rivières, juste parce que nous sommes trop morons pour en avoir une.Quand il y en a une, ça dure deux semaines et ça coûte 700 briques d'la shot. Ce qui fait une rue des arts plate en hostie, seulement accessible aux vendeurs de tee-shirts loup et autres bagatelles dont raffolent ces estivants dont le QI se rapproche de celui de Omer Simpson.
Donc, j'écris peu cette semaine pour mieux vous présenter mon premier vernissage, Simplement dans ma cour.
À bon entendeur, salut.
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