Ma blonde et moi avons fait cette excursion sous de lourds et cotonneux nuages d'automne qui se montraient la fraise en plein été.
Nous avons pris l'Autoroute Félix-Leclerc puis la 417 jusqu'à Ottawa. Le pire moment fût de traverser la Métropolitaine. Un tarlais au volant d'un camion-remorque s'amusait à dépasser d'une voie à l'autre sans aucune raison logique. Un autre tarlais a dépassé sur trois voies sans clignotants. Bref, c'était plein de tarlais sur l'Île de Montréal et je vous demande bien pourquoi.
Nous sommes arrêtés quelques minutes à Ottawa le temps de s'apercevoir que Stephen Harper ne se promène pas beaucoup dans le secteur du Tim Horton's où nous étions. J'ai commandé en anglais un café dark roast et un cappuccino. La serveuse semblait ne rien comprendre. Jusqu'à ce que je soupçonne qu'elle en était encore aux rudiments de l'anglais. L'accent français, ce n'était pas encore sa tasse de thé.
Nous sommes donc repartis vers Gatineau sous l'aimable guidance de la fille de ma blonde et de son chum.
J'ai pu constater qu'il y a moyen de se payer un alignement à Gatineau sans aucun problème, même si nous n'en avions pas besoin.
Nous avons bifurqué du côté du Parc de la Gatineau, lieu admirable avec des tas de sentiers et une belle piste cyclable. C'est encore plus joli que la Chambre des Communes ou bien le Musée des Civilisations que je n'aurai encore jamais visités. Et il y a de drôles d'oiseaux qui flottent dans les airs.
La vue est imprenable au sommet mais je l'ai tout de même prise en photo.
Au retour, il y avait un arc-en-ciel sur l'Autoroute 20.
Puis il y avait de beaux nuages cotonneux et filandreux au-dessus de l'Autoroute 55 dite Autopomme de Route pour une raison qui m'échappe et que ne m'explique guère le Bureau du Tourisme.
Le Pont Laviolette était aussi Pont Laviolette que d'habitude. Vous pouvez voir sur la photo qu'il est bien attaché pour ne pas le voir partir au vent sur le grand fleuve Magtogoek.
Vanité des vanités, disait l'Ecclésiaste, tout est vanité et poursuite de vent. J'ai eu cette vanité de me prendre en photo moi-même sous le vent du retour.
J'épargne la vie privée de ma compagne et autres compagnons de route.
Il y a des limites à tout montrer, vous ne trouvez pas?
Ah bin! Avoir su que t'allais à Ottawa, simonac que ch't'aurais bummé un lift. À toutes les fois que j'dis à mon char que j'veux aller là, y part à belle épouvante le mord aux dents jusqu' au garage pour se faire euthanasier.
RépondreEffacerTu n'as pas l'air malheureux!
RépondreEffacer:)
Pour qui aime les musées,
Ottawa est une belle ville.
Yen a tout plein d'intéressants.
Beaux-Arts,techno,nature,monnaie,
aviation,militaire même!
Celui de la Civilisation,
vaut vraiment le détour.
mais il est Hull,de l'autre côté
du pont, au Québec.
;-)
tu as toujours une bonne bougne.
RépondreEffacerprends soin
MakesmewonderHum tu peux constater cependant, sur l'une des photos accompagnant ce billet, qu'il est toujours envisageable de se payer un alignement du côté de Gatineau... La seule photo que j'ai retenue de mon excursion du côté de l'urbanité. La prochaine fois, on ferait peut-être mieux d'aller piquer notre tente pour une nuit sur votre terrain extra-terr'estrien au lieu de courir après Harper dans les rues de Ottawa pour lui demander le secret de sa coiffure plastifiée.
RépondreEffacer***
Salut Yvan! Je ne suis pas malheureux, oh que non. Les musées ce sera pour une autre fois. Moi comme ma muse préférons de loin la nature, l'été, à n'importe quel musée du monde...
***
Jean Con, je te dis bougne-bougne à toi aussi.
Take care.
une fois, quelqu'un m'a dit : "toi et ta race, z'étiez parfaits, physiologiquement, pour vous adapter à un mode de vie simple, dans le monde dans lequel vous aviez évolué juska ce temps (la steppe, la broussaille, la chasse, l'agriculture humaniste, cherchant à comprendre son monde, plutôt qu'à le dominer, ou le soumettre), mais depuis 1675, une autre notion de "ce qu'on aurait pu faire de l'univers si nous étions nous-même des dieux" a émergé, en parallèle de votre évolution propre, dont le but, était simplement la quête de l'équilibre et du bonheur. et vous avez perduré, juske là, paske vous êtes pas des cons, intelligents et tout, mébon. vous manquait le niac des dégénérés évolutifs issus des mutations sociales et invisagionelles ayant émergé durant l'industrialisation de masse. là, vous étiez largués, vous et votre bonheur simple, sage et à l'écoute de l'autre... et depuis, ben... vous allez crever, je pense. adieu :
RépondreEffacerhttp://www.youtube.com/watch?v=RwUGSYDKUxU
on avait tout c'qu'y fallait, pourtant!
adieu!
take care, grobiz