dimanche 27 janvier 2013

Aphorisme (mot compliqué qui nécessite la consultation d'un dictionnaire)

Trouver un sens à sa vie passe nécessairement par une observation de l'infiniment grand. Je ne renie pas la curiosité à pratiquer pour l'étude de l'infiniment petit. J'envisage que tout se dissous dans l'infiniment grand.

Tous nos problèmes deviennent petits, mesquins et prétentieux quand on regarde les astres, les nébuleuses et les trous noirs.

Qu'est-ce qu'une jambe, du jambon ou bien un pays quand on sait que nous faisons partie d'une encore plus grande aventure? Pourquoi la haine, la violence et l'avidité quand il y a des milliards d'étoiles?

Je ne prétends pas avoir trouver l'idée du siècle. Ça non. Autrement je n'aurais rien écrit du genre et je ferais semblant d'être inspiré par Dieu. Je ne suis qu'une créature qui n'est pas tout à fait le centre de la Création. Je pourrais tout aussi bien me trouver dans un coin, ça et là dans le monde intemporel. Je n'en sais fichtre rien. Tout ce que je sais c'est que le mystère des espaces infinis m'attire autant qu'il effrayait Pascal, un auteur bien plus ennuyeux que François Rabelais.

Où veux-je en venir?

À rien. J'essaie de produire des aphorismes potables. Je me perds  en digressions pour noyer le cosmos dans ma logorrhée. Je suis un indécrottable esthète des arts et des lettres. À peine un philosophe.

Je ne suis qu'un oeil rivé sur l'immensité.

Je ne suis qu'un humain, comme vous et moi. Et bientôt, qu'on le veuille ou pas, nous serons morts, chacun d'entre nous. Nous serons ailleurs ou rien  du tout. Je n'ai pas le dernier mot là-dessus. Le département des vérités éternelles vous le trouverez chez d'autres cinglés que moi.

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On a beau dire, on finit toujours par revenir à nos petites affaires parce que l'homme n'est qu'un petit mammifère, à peine plus gros qu'un écureuil. Il doit s'acheter des vêtements parce qu'il n'est pas assez poilu.

Il doit manger, emmagasiner, résister aux intempéries, aux politiciens et autres promoteurs véreux.

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Les riches n'insultent jamais les pauvres. Ils engagent de pauvres crétins pour le faire à leur place.

Vous pouvez utiliser cette maxime si vous dites qu'elle est de moi. Mais je n'y tiens pas tant que ça. J'ai d'autres choses à faire.

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Un menteur qui est tenu pour menteur par tout le monde n'est pas un menteur mais un vrai niaiseux.

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Les menteurs clignent des yeux quand ils mentent et s'ils se font prendre ils ne se mettent qu'à parler d'eux-mêmes à la troisième personne du singulier.

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Je ne savais pas trop quoi écrire ce matin. Je demande à ma blonde de me trouver un sujet, comme ça, pour faire démarrer ma boîte à poux. Il fait tout de même -20 Celsius ce matin et les idées ne viennent pas toujours toutes seules. Elle me répond calmement d'écrire que mon pénis chante vive le vent. Je ne savais pas comment placer ça dans mon billet matutinal. Maintenant que c'est fait, je me sens dégagé d'un défi qui relie le comique au monde cosmique.

***

Ma blonde contemplait la photo d'une nébuleuse sur son portable. Et là je me suis mis à penser au cosmos puis à Star Trek, Dieu et les Vulcains. J'ai trouvé quelques maximes que j'aurais pu nettoyer un peu avant que de vous les présenter. Ce n'est pas mon fort la propreté. Le fignolé. Le figé. Le Botox littéraire. Nenon. J'écris comme je marche. Et c'est tout mon truc. Toute ma technique. Sans droits d'hauteur.

Vive l'infini et bonne journée.



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