mardi 20 novembre 2018

Une histoire de cul

Je vais vous raconter une histoire de cul.

Elle ne se passe pas nécessairement dans un cul, mais elle tourne autour.

Vous savez que les anges ne sont pas de ce monde et que le sexe des anges c'est farfelu.

Une fois qu'on le sait, il n'y a plus qu'à vivre des histoires de cul.

Henri Crapet-Soleil, premier du nom et enfant légitime d'un végétarien et d'une unijambiste, aimait les histoires de cul. Il ne vivait que pour ça. Il se tenait la pine du soir au matin. Il se dégraissait le salami très souvent pour tout dire, seul ou en duo, rarement en groupe.

C'était un gars pas très beau qui avait du succès avec les femmes qui travaillent dans le secteur de l'industrie agro-alimentaire. Peut-être parce que sa mère était unijambiste et son père végétarien. On peut avancer toutes sortes de théories dans la vie pour justifier n'importe quoi. J'en connais qui justifie la défaite des Républicains américains aux législatives de novembre par la destruction de la Californie par des rayons lasers activés par de séditieux Démocrates...

Crapet-Soleil était ce qu'il était.

Le fait demeure que Crapet-Soleil savait inspirer la pitié et recrutait essentiellement des femmes qui se cherchaient un trou du cul à sauver. 

Il y en avait eues beaucoup parce qu'elles se fatiguaient toutes de lui au bout d'un mois, le temps pour qu'il arrive à la conclusion de son autobiographie. Après un mois, il recommençait le même récit, les mêmes histoires.

Pour ce qui est du cul, eh bien imaginez-vous le tantrisme avec le je ne sais pas trop quoi de multi-tâches à vitesse variable: lent, rapide, ultra-lent, très rapide, neutre, etc.

Ça giclait comme il le fallait et pouet ça recommençait.

Je pourrais être plus descriptif mais je ne suis tout de même pas pour rentrer dans les sous-vêtements de Henri Crapet-Soleil.

Oui, il a eu des histoires de cul.

Comme tout le monde.

Sa mère unijambiste n'était pas portée sur le sexe. 

Elle a fait l'amour deux fois dans sa vie. Dont la fois où elle a enfanté de Henri.

Son père végétarien aimait les goélands.

Vous voyez bien que tout ça le tourmentait.

D'autant plus qu'il avait attrapé une chaude-pisse.

Le boutte du cap lui faisait mal en hostie.

Sacré Crapet-Soleil!

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