Je me souviens d’une entrevue télévisée avec le chanteur Robert Charlebois au cours de laquelle il déclara que son père lui avait dit ceci : «Si je peux te donner un conseil : ne touche jamais à la politique!» Charlebois n’aura pas toujours su tenir compte de cet avis, on n’a qu’à penser à sa chanson Mon ami Fidel, dont la musique rachète tout de même ce naïf hommage au tyran de Cuba. Toutefois, je lui concède qu’il n’a pas toujours été bête, voire qu’il s’améliore en vieillissant, surtout s’il ne lui prenait plus l’envie de chanter J’t’aime comme un fou, la toune que je déteste de Charlebois, celle-là et Mon ami Fidel. (Ma préférée? Dolorès. En passant, je considère Charlebois comme un génie de la chanson québécoise, malgré Moi Tarzan, toi Jane et autres airs de clavier électronique cheap. Même chose pour Patrick Normand lorsqu’on retire le clavier qui sonne cacanne : un grand chanteur doublé d’un bon guitariste.)
C’est aujourd’hui le 11 septembre, triste anniversaire des attentats du World Trade Center, et je m’en voudrais de toucher à la politique. L’événement n’est pas banal mais je n’y ai pas joué un rôle majeur. Je sympathise avec les parents des victimes, bien sûr, et rejette radicalement le terrorisme comme moyen politique. Je souhaite des millénaires de paix, mais aussi de liberté, à l’espèce humaine.
Autre chose: Dieu n'en demande pas tant. Cessons les sacrifices humains.
Hugh! J'ai dit.
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