mardi 1 décembre 2020

Plouc aspiré par l'Histoire avec un grand H

Plouc est aspiré par l'Histoire avec un grand H. Qui ne connaît pas l'interprétation que Plouc se fait de notre passé ne mérite aucune tribune. Autrement Plouc n'en occuperait plus aucune. On croit que notre monde manque d'originalité et de diversité. Mais non. Notre monde accorde trop d'importance à Plouc.

Plouc est resté bandé sur Achille Talon. Il en a tous les travers au plan du langage. Sa logorrhée est sans aucune limite et elle peut chier des kilomètres d'ectoplasmes nationalistes et xénophobes.

Plouc a compris qu'il pouvait devenir le roi des ploucs. Alors il nourrit les ploucs avec sa prose fade de séminariste qui abuse du plus-que-parfait du subjonctif et autres effets de toges d'un autre temps.

La lecture de Plouc plaît essentiellement à ceux qui ne lèvent pas le nez sur les ploucs afin de mieux pétrir leur boue électorale et pousser leur agenda de capitalistes sauvages.

Plouc s'en prend essentiellement à tout ce qui ne fait pas partie de son conte de fées laurentien qui veut revoir sa Normandie, pays de ses amours.

Il ne craint jamais au passage d'égratigner les féministes, les transgenres, les militants des droits civiques et tout ceux qui, en général, ne tiennent pas en haute estime les fascistes.

On ne saurait s'attendre à un autre comportement de la part d'un plouc.

Il est dommage que son pays, qui d'ailleurs n'existe pas, ne soit qu'une belle province de mononcles corrompus et incompétents qui s'en prennent à l'État de droit et à la Charte des droits et libertés.

Que voulez-vous? On ne saurait en demander plus de la part des ploucs.

Et Plouc, c'est ainsi, demeurera encore longtemps le roi des ploucs.

Jusqu'à ce que tout ça s'écroule. Ce qui, à mon avis, s'est déjà produit il y a au moins 40 ans.

Nous vivons encore dans ce mensonge entretenu par les ploucs.

On voit des ploucs partout.

Jamais les autres.



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