mercredi 6 novembre 2019

Ça alors...

C'est une insulte à l'intelligence que d'entretenir le mythe que nos élites comprennent quelque chose à l'économie. Tout est en ruines autour de nous, tant sur le plan physique que psychique. Même ceux qui soutiennent ce système n'y croient plus. Ils ne croient en rien, comme vous et moi. Ils ne sortiront pas dans la rue pour le défendre le jour où il sera totalement effondré. En fait, plus personne ne défend ça. Ça s'effrite. Le ciment social ne tient plus. C'est comme une vieille cabane dans le bois dont on retient les vieilles planches pourries avec du Duct Tape.

Tout est grotesque, funambulesque et, bien sûr, ubuesque dans cette cabane pourrie. C'est à celui qui dira les pires insanités pour se faire élire par la masse des suiveux qui obéiraient même aux communistes s'ils prenaient le pouvoir.

La mode est aux baveux. Le peuple élit des baveux. Le baveux est à l'honneur. Comme dans la cour d'école.

Pendant ce temps, dehors, on rase les forêts pour faire des stationnements et des condos pour riches que même les pauvres ne veulent pas.

Il y a toujours moins de biodiversité dans le monde et toujours plus d'automobiles.

Il y a toujours moins d'espoir. Aucun Festival d'humour permanent ne saurait nous en guérir.

Les élites sont corrompues à l'os.

L'argent sort du pays pour ne plus jamais y revenir. Votre argent. Mon argent.

On loue notre terre et nos ressources naturelles pour mille fois rien.

On n'en tire presque aucun bénéfice.

On travaille pour financer les compagnies qui nous volent.

Tout ça avec la complicité des baveux.

Des baveux de l'empire Québecor.

Ou bien des baveux des parlements.

Il s'en trouve même dans les syndicats, les baveux.

Ils sont partout.

Et nous ne sommes rien.

Nous, c'est drôle à dire.

Je ne sais même pas si c'est vous...

Ça doit être moi alors.

Ça alors...



Aucun commentaire:

Publier un commentaire