vendredi 4 janvier 2019

La Bulle de Pascale Cormier

J'aime bien lire Pascale Cormier. D'abord parce qu'elle a le génie des mots. Elle en fait son métier tout en menant une vie parallèle en tant qu'écrivaine et poétesse.

Elle vient d'écrire ce long texte à propos de la toxicité des médias sociaux face à nos rapports humains. C'est ma manière de résumer ce long texte que vous ne lirez peut-être pas. Il est rare que l'on prenne le temps d'écouter qui que ce soit aussi longtemps de nos jours. Pourtant, je pense que vous ne serez pas déçus. Le seriez-vous que je m'en laverais les mains. Vous êtes maîtres de vous-mêmes comme je le suis de moi.

Ce long texte se trouve ici.

***

J'ai marqué une pause de trois étoiles pour vous laisser le temps de le lire.

Je ne me ferai pas aussi loquace que Pascale Cormier.

Je vais m'en tenir à quelques trucs. Vous savez combien je suis paresseux hein?

Les médias sociaux m'emmerdent de plus en plus.

J'y passe en coup de vent, comme si j'allais au bar prendre une bière.

Au bout d'une bière, je me suis lassé de voir des gens qui en ont trop pris et dégueulent sur le comptoir. Je rentre chez-moi, avec un petit feeling, rien de trop. Je préfère d'autres psychotropes pour ne pas vexer qui que ce soit.

Et je ne fréquente plus les bars depuis au moins 1999. (On ne fait pas de phrases qui débute par «et» m'a-t-on appris. Qu'il aille donc chier, on.)

Je bois peu depuis ce temps. Même pas six bières par année. Un peu de vodka la fin de semaine. Même pas quatre onces.

Chacun son trip. Me saouler et dégueuler ce n'est pas le mien.

C'est idoine pour Facebook et Twitter.

Blogger y échappe. Tenir un blog c'est comme dialoguer avec soi-même en public. Comme le faisait à peu près l'écrivain ou le journaliste de l'ère de Gutenberg. C'est encore un exercice solitaire.

Facebook et Twitter, pour ne nommer que ceux que je connais, c'est la foire d'empoigne à tout coup.

Des gens que vous ne connaissez de ni d'Ève ni d'Adam se lancent sur vous comme des hyènes assoiffées de sang. Ils vous assaillent pour un ceci ou un ça. La signification des mots s'y perd. Je ne saurais même plus vous dire à quel niveau cela se situe tellement le fumier a meilleur odeur.

Pour tout dire, Pascale Cormier a tout dit dans son long texte.

Les proprios de Facebook et Twitter exploitent bien sûr vos données personnelles.

Vous vous en foutez sans doute comme j'ai tendance à m'en foutre.

Je ne bois que six bières par année.

Je suis un bon gars, je pense.

Je suis transparent et n'ai rien à cacher.

Le gouvernement peut rentrer dans mes sous-vêtements sans me nourrir de crainte.

Je l'insulte d'ailleurs à tous les jours à haute voix, partout, pour être bien sûr qu'il ne m'écoute pas pour perdre son temps.

Perdre son temps, cela dit, c'est aussi déblatérer avec des personnes infâmes qui vous dégueulent sur les pieds.

C'est drôle à 14 ans.

C'est plutôt pathétique à 50 ans.

Bref, j'ai 50 ans et me calisse des média sociaux somme toute.

J'aime mieux les arbres, la nature et les petits oiseaux.

J'aurais bien aimé vous en parler mais ce sera pour une autre fois.

Les moments heureux ne ramènent pas toujours autant d'histoires.

Je m'efforcerai de moduler mes prochains billets en tenant compte de certaines notions d'équilibre entre la comédie et la tragédie humaines.

Moi aussi j'écris des textes trop longs parfois.

Si vous les lisez jusqu'au bout, c'est que vous avez vraiment du temps pour vous farcir les propos de n'importe quel quidam. Je ne sais pas si je dois vous admirer pour ça ou bien douter de vos motivations. Évidemment, ça n'a rapport qu'avec ma propre boîte à poux. Ce sont mes bébites, comme dirait ma mère.

Ahem.

Ce serait plus simple de terminer un texte simplement.

Avec un mot.

Fin.



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