mercredi 4 juillet 2012

Le Torchon est distribué gratuitement à Trois-Rivières

Cela fera bientôt quatre mois que cet imbécile s'en prend au mouvement étudiant en le diabolisant dans le journal qui le paie pour publier des opinions dignes d'un torchon. Et ça tombe bien puisque ce journal est un vrai torchon.

Hier, fatigué de se faire traiter de fasciste dans les rues de Montréal, Marde-Dino est allé se promener en région pour voir s'il allait recevoir de la marde.

Dans les régions comme la mienne, on ne lit pas trop Le Torchon. Même qu'ils m'ont proposé de me le donner deux fois par semaine pendant quatre mois, l'édition du lundi puis celle de mercredi. Un test pour me permettre d'apprécier Le Torchon dans le but de m'abonner, qui sait, si je ne peux plus me passer du Torchon suite à cette offre à couper le souffle.

-J'lis pas l'Torchon madame, que j'ai répondu à la pauvrette qui colportait pour Le Torchon, lundi soir dernier.

-Il y a la chronique de Fécal et celle de Marde-Dino...

-J'lis pas ça, madame... J'ai l'Internet.

Donc, elle est partie avec sa pile d'exemplaires gratuits du journal Le Torchon sous le bras.

Quand Marde-Dino passe dans une région comme la mienne, personne ne le reconnaît. Et personne ne va le tirer par la manche pour lui dire qu'il jouit en le lisant. Je suis représentatif de ma région: gardez-le votre Torchon! Je n'en voudrais même pas pour emballer le poisson.

Ça, ça se passe dans la tête de Marde-Dino, l'idée que l'on est sa majorité silencieuse.

En vérité, tout le monde se calisse du Torchon et de Marde-Dino. C'est pas pour rien qu'on veut nous le donner gratisse pendant quatre mois, jusqu'aux élections, pour satisfaire l'avidité sale des spin doctors de la politique et autres licheux de cul à la solde de PPPP (profits privés, pertes publiques). En région, on se calisse de toutte. Nous sommes plutôt nonchalants et anarchiques. Difficilement mobilisables pour qui que ce soit, même pour les libéraux.

Marde-Dino peut marcher en Mauricie sans crainte. Il tombera sur un carré rouge de temps en temps. Juste ce qu'il faut pour lui donner un peu de boost pour écrire sur le péril rouge, jaune, juif ou arabe comme un hostie d'maillet. Personne ne va lui tomber sur la cravate. Pas parce qu'on l'aime. Juste parce qu'on se calisse de lui. Vis ta vie pis écoeure-nous pas mon oncle. Fais tremper tes pieds si tu marches trop longtemps. Mets un foulard. Mouche ton nez...

Le Torchon va le crisser dehors quand ils vont se rendre compte que même gratisse on ne veut rien savoir de Marde-Dino, Fécal et autres fientes du journalisme jaune.

Non, je ne lis pas ça Le Torchon. Ni La Paresse.

Je n'en veux même pas gratisse! C'est-y assez fort, hein?

6 commentaires:

  1. Un osti d'maillet. C'est le mot.
    Un crisse d'emplâtre ça lui va bien aussi.

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  2. Quand même, même pour me faire plaisir, t'irais pas juste tout près de sa face, tu le prends par les épaules, tu recules la main loooin derrière tu fais… « bouuuh ! ».

    Eh, eh, eh. 10€ qu'il se chie son froc.

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  3. Je lui lancerais bien un défi intellectuel si je n'avais pas cette impression de combattre un jacquot aux mains flasques et moites.

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  4. Lui il commence hâte de voir l'armée rentrer dans le tas. Pour pouvoir se sentir un peu plus en sécurité.

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  5. Come on...un 10$ en plus de celui d'Éric?...

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  6. Il ne faut pas blesser les animaux. C'est ma manière d'avoir de la compassion que de fesser sur des idées.

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