mercredi 27 février 2019

À propos des cons racistes qui pitchent leur marde sur les médias sociaux

Il y a toujours eu des cons.

Aujourd'hui les cons disposent de moyens technologiques pour rivaliser en publicité avec les prix Nobel.

Remarquez bien qu'un prix Nobel demeure, aux dires de feu Jacques Ferron, de la crème fouettée sur un bâton de dynamite...

Assez de facéties, je vais reprendre mon fil conducteur.

Il y a toujours eu des cons.

Il y a toujours eu des gens qui cherchaient à mettre en valeur ce qu'il y a de plus sale et de plus grotesque en l'être humain.

Il y en a de nos jours qui se font de belles petites vidéos sur YouTube pour se vanter d'être racistes, homophobes et même violeurs de femmes. Ils affirment sans vergogne leurs vilenies. Ils se vautrent dans la partie obscure et surtout fangeuse de leur âme.

Que voulez-vous y faire?

Ce que vous faites sans doute déjà. À chacun ses moyens de les combattre et de les effacer de sa vie.

Quant à moi, je m'éloigne de ces abrutis, évitent même de les confronter sur les médias sociaux, et m'en tiens à bâtir un monde à peu près meilleur. Ce n'est pas le choix de l'empire Québecor, j'en conviens. Aussi je m'éloigne autant que faire se peut des journaux jaunes et autres torchons tout aussi incendiaires que ne l'était Radio Mille-Collines au Rwanda. Faire la promotion de la haine et s'étonner ensuite des commentaires émis par les cons qui se sentent allumés par les fabricateurs de préjugés sociaux vieux comme le monde, eh bien ça ne fait pas sérieux.

Les cons qui se vantent d'être cons me font l'effet du singe qui lance ses excréments sur les visiteurs au zoo. Le pauvre singe se sent prisonnier, ne devrait pas être là selon moi, et tout ce qu'il lui reste c'est de pitcher sa marde. Sa révolte est vaine mais de la marde c'est toujours bien de la marde. C'est sale et ça laisse entendre l'inconfort du singe face à une situation en théorie inchangeable.

Dans le cas des cons, la porte de leur prison est souvent ouverte mais ils préfèrent encore pitcher de la marde en se pétant la tête sur les barreaux de leur cellule.

Que voulez-vous y faire? disais-je.

Ce que vous faites.

Ce que je fais.

Ce que nous faisons.

Souhaitons que les racistes sortent de leur marde.

Souhaitons qu'ils évoluent et qu'ils cessent de tous nous faire chier.

Il y a des limites à ne pas dépasser.


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