Les bien-pensants sont la pire abomination du monde.
Ils sont comme la mère qui dirait à son enfant de ne pas sortir sans son foulard pour ne pas attraper un rhume. Ne voit-on pas que c'est la pire horreur que l'on puisse commettre envers un être humain?
Les bien-pensants voudraient que l'on ne prenne pas froid, que l'on ne soit pas raciste, sexiste, haineux ou intolérant. Ils surveillent le moindre de nos gestes pour nous proposer de l'aide, les fumiers!
Ils sont encore pire que cette bonne mère qui devrait laisser son enfant devenir le petit monstre facho qu'il entend être à sa majorité.
Qu'elle le laisse sortir sans foulard, son fiston, et qu'elle lui laisse faire ses propres expériences avec les plotes et les races.
Sa bien-pensance, elle peut se la rouler bien serrée. Ti-Gars veut vivre à fond de train. Tassez-vous tout le monde, mononcle s'en vient. Il est maintenant vieux, con et raciste, mais il n'est pas un foutu bien-pensant, une de ses Germaine qui veut soigner ton rhume et te rappeler que tu ne dois pas conduire ton char quand t'es saoul. Il réclame le droit d'être le dernier des crétins, comme l'était son grand-père et bien d'autres avant lui du temps qu'un gars n'avait pas honte de pisser le plus loin ou de roter à table au restaurant.
Les bien-pensants sont une horreur.
Ils veulent que la vie soit belle, merveilleuse et tralala ça sent bon les fleurs.
Or, la vie est sale et tous les coups sont permis.
Les bien-pensants sont répugnants avec leurs règles...
Les bien-pensants font semblant d'aimer tout le monde mais ils rient de vous si vous portez un tee-shirt loup.
Ils doivent apprendre à avoir peur, eux aussi, les bien-pensants. C'en est fini de leur sourire bienveillant!
Il faut donc effrayer Ned Flanders, vous savez, le voisin d'Omer Simpsons. Une vraie soie qui pense qui tout est tiguidou tiguida. Un vrai con. Toujours prêt à aider son prochain parce qu'il entend la voix du Seigneur. Non mais, quel abruti!
Hitler, ça c'était un homme, au moins.
Il criait.
Il n'écoutait personne.
Comme un enfant qui ne veut pas porter de foulard.
Comme un enfant qui crie dans les allées du supermarché.
Un enfant qu'il faut calmer avant que tout le monde n'en vienne à montrer des signes d'exaspération.
C'est que le monde aime le calme, voyez-vous.
Ça vaut pour presque tout le monde.
Sans doute un peu plus pour les bien-pensants.
Et des fois je me dis qu'il vaut mieux pour moi de partager un verre de vin avec un bien-pensant que de me faire postillonner dessus par un crétin raciste xénophobe qui manque d'empathie et ramène tout à sa petite personne aspirant atteindre les sommets de l'imbécillité extravertie.
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La pensée du jour
Quand un raciste s'en prend aux bien-pensants je me rends compte que je préfère les beaux sentiments à la pseudo-logique haineuse. Bref je préfère le bourgeois bobo et libéral au tribun autoproclamé qui prend pour du patriotisme la pratique de l'anthropophagie.