ALLEZ VOTER CONTRE YVES LÉVESQUE À LA MAIRIE DE TWOIS-WIVIÈWES DEMAIN, DIMANCHE, LE 1ER NOVEMBRE 2009.
Retour aux arts et à la littérature bientôt sur ce blogue. Je n'avais pas le choix de squatter mon blogue avec de la politique sale. Il y a des limites à l'autocratie. Et comme je gueule assez fort pour me faire entendre et publier, je suis monté au «batte» comme on dit. Ne m'en veuillez pas trop.
Musique.
samedi 31 octobre 2009
vendredi 30 octobre 2009
LA SQ ENQUÊTE SUR L'AFFAIRE DES CROSSEURS QUI ANNULENT DES TICKETS DE VITESSE ET DE STATIONNEMENT INTERDIT
Nous sommes à deux jours des élections municipales et l'autocrate Yves Lévesque, candidat à la mairie de Twois-Wivièwes, vient de recevoir une autre claque en arrière de la tête.
LCN vient de m'apprendre que la SQ enquête sur l'annulation de tickets d'excès de vitesse et de stationnement.
Les personnes visées sont le maire Yves Lévesque, son ancien chef de cabinet, le directeur général et le procureur de la Cour municipale.
Hostie que ça va bien!
Et il y en a encore pour croire qu'il pourrait gagner le 1er novembre prochain?
Avec tous les scandales qui sortent sur la démocratie municipale confisquée par des pleins d'marde, je pense que les électeurs et électrices qui se rendront aux urnes dimanche vont y penser à deux fois avant de donner carte blanche et chèque en blanc à ce petit potentat de fond de cour qui se prend pour le gars qui peut vous chier dessus sans avoir à s'excuser.
J.E., La Facture, Enquête, Infoman, nommez-moi toutes ces émissions de télé qui piègent les coquins, devraient venir faire un tour du côté de Twois-Wivièwes. Scandales assurés. Odeurs de marde garanties.
LE 1ER NOVEMBRE, FUCK OFF, JE VOTE CONTRE YVES LÉVESQUE À LA MAIRIE DE MA VILLE NATALE!
***
TU PEUX L'AWOUÈRE SI TU L'VEUX VRAIMENT!
YOU CAN GET IT IF YOU REALLY WANT
(PAROLES DE JIMMY CLIFF)
You can get it if you really want
You can get it if you really want
You can get it if you really want
But you must try, try and try
Try and try - you'll succeed at last
Persecution you must fear
Win or lose you got to get your share
You've got your mind set on a dream
You can get it though hard it may seem now
Refrain
Don't you know it - listen
Rome was not built in a day
Opposition will come your way
But the hotter the battle you see
Is the sweeter the victory, girl
Refrain
jeudi 29 octobre 2009
Descendons dans la rue contre ceux qui confisquent la démocratie!
Et si descendre dans la rue était la seule solution pour changer notre démocratie pourrie et corrompue, confisquée par des hosties de pleins de marde qui s’en crissent plein les poches?
C’est ce que suggère un lecteur du quotidien Le Devoir dans une lettre qui vaut son pesant d’or.
Gens de Trois-Rivières, allons voter contre Yves Lévesque le 1er novembre prochain... et prenons la rue le 2!
C’est ce que suggère un lecteur du quotidien Le Devoir dans une lettre qui vaut son pesant d’or.
Gens de Trois-Rivières, allons voter contre Yves Lévesque le 1er novembre prochain... et prenons la rue le 2!
mercredi 28 octobre 2009
COMME HUIT MILLIONS DE GENS...
Georgina ne vote jamais. Sauf le 1er novembre prochain. Elle va aller voter. Pourquoi? C'est à elle de nous le dire.
Ce qui fait que je dois tout de suite vous la présenter. Approchez madame Georgina... Vous allez bien? Vous n'avez pas trop peur de la grippe? Vos chats mangent encore du thon en conserve?
-Oui ça va bien inquiète-toé pas mon p'tit gars.
-Juste pour nos lecteurs, je dois leur dire que vous n'êtes pas très grosse, plutôt montée sur un frame de chat et munie d'un dentier neuf. Vous avez soixante-et-quelque piges et vous fumez des Du Maurier. Vous êtes une retraitée de la Wabasso. Votre mari est mort l'an passé.
-C'est exactement ça!
-Parfait. Et dites-moi, madame Georgina, vous irez voter le 1er novembre, hein? Eh bien, dites-nous pourquoi, ça nous intrigue, d'autant plus que vous n'allez jamais voter.
-Je vais aller voter contre le maire Yves Lévesque le 1er novembre prochain. D'habetude j'me déplace pas pour ces niaiseries-là. C'est toujours d'la crosse pis tu t'fais awouère tout l'temps à chaque élection...
-Je vois, vous êtes une anarchiste.
-C'est quoi ça anagypse?
-Rien...
-Ah bon... Non c'est juste que j'sais qu'les politiciens c'est toutte des maudits menteurs pis manipulateurs... J'en veux pas de ça... Pis là, ben, ma belle-soeur m'a convaincu que si j'allais pas voter ça s'rait pas mieux, juste pire... Heille! Le p'tit monsieur à 'a mairie qui s'prend pour Néron, y'a tou'ours ben des maudites limites! C'est rendu que l'monde se fait p'us respecter... I' fait c'qu'i' veut comme i' veut, dit n'importe quoi, ment comme un arracheur de dents pis parle comme un tordeux d'bras!!! Du monde de même... Ben faut qu'tu t'déplaces pour aller voter, même si ça m'tente comme d'awouère un poteau d'téléphone dans l'cul!
-Comme ça vous irez voter madame Georgina?
-Çartain! C'te Yves Lévesque-là qui s'prend pour le Numéro Un pis qui veut pas qu'on sache c'est qui qui s'fait r'tirer ses contraventions, ben là, un m'ment d'nné, faut ben qué'qu'un 'i dise que ça s'fait pas ma foi du bon 'ieu! Tout l'monde faut qu'i' payent leu' tickets, qu'ça soye e'l'pape, e'l'maire ou ben don' sa progéniture ou ben don' ses amis! Pis quand l'monde veut un référendum, pis qu'i' ont signé pour, ben calice de tabarnak respecte ça hostie de trognon de saint-sacrement de mongol de calice de casque de douche de ciboire de sainte-viarge de saint-étol de christ de crucifix de marde de saint-crèche de...!!!
-Si j'ai bien compris, vous n'aimez pas le maire Lévesque, c'est ça?
-C'est pas que j'l'aime ou j'l'aime pas! J'dis juste que c'est une honte qu'une grande ville comme Twois-Wivièwes soye gouvarnée par du monde qui s'calice du monde pis d'la démocratie! Ça fait que j'va's aller voter... Pas l'choix... C'est pas en restant chez-nous à r'garder les quatre murs que ça va changer... Hein? Yes we can caltor! Comme pour Obama!
-Merci Georgina pour cette entrevue. Je souhaite que vous gagniez.
-Faut pas awouère peur de pardre ni peur de gagner. On s'bat pour l'honneur. J's'rais toute seule à voter contre Yves Lévesque qu'la ville mériterait pas d'être rasée de la surface du globe, comme Sodome pis Gomorrhe!
-Merci mille fois. Merci.
-De rien.
mardi 27 octobre 2009
Le maire Zéphirin Lapoche et son conseiller Gino Moferlo
La pièce n'est pas sombre bien qu'il s'y trame toujours quelques crosses que d'habiles experts en communications sauront camouflées, comme d'habitude.
Le maire est vétuste d'apparence et ressemble à s'y méprendre à un rossignol.
Gino Moferlo est gros et ses poches sont bourrées de fric. Le vrai chef de la ville, c'est lui. Le maire Lapoche n'est que sa marionnette.
On voit les armoiries de la ville, entre les deux personnages, et l'on peut y lire la devise en latin de la cité: nihil obstat. Rien ne s'y oppose...
On entend les treize coups puis c'est suivi d'un gros rire gras.
On entend les treize coups puis c'est suivi d'un gros rire gras.
Le maire sortant: Hostie d'anarchisses de calice qu'i' veulent nous faire dépenser d'l'argent pour des référendums, des élections pis toutes sortes d'affaires de même ciboire! Le monde sont trop libres! Ça leu' prend de l'ordre pis des coups de pieds dans l'cul pour que ça avance! Ça a toutte e'l'cordon du coeur qui baigne dans 'a marde!
Le maire sortant: Leur hostie d'débat... Tu l'sais Gino, ça va servir les hosties d'braillards qui sont dans les groupes de pression pis qu'i' foutent d'la marde juste parce qu'i' savent pas planter des clous! Qu'est-ce qu'on gagne à y aller, hein?
Gino: Pas l'choix hostie! Si tu y vas pas, rien qu'pour faire semblant de t'montrer la face, ben i' vont dire qu't'es un hostie d'chicken pis tu vas pardre des votes... Les vieux vont voter pour toé, j'cré ben, mais là les jeunes y'ont l'air d'vouloir s'déplacer pour voter... Les hosties d'journalisses de Radio-Canada pis d'TVA avec leu' reportages su' les contrats d'la ville pis toutes sortes d'affaires de même! Qu'i' mangent d'la marde! Y'a rien qui s'f'rait si ces hosties-là du Parti de la démocratie municipale prenaient l'pouvoir! C'est des hosties d'mongols! La dé-m0-cra-tie pis la li-bar-té pis les con-tri-bu-va-bles toé chose! On s'en torche! C'est pas a'ec des poètes qu'on bâtit des blocs saint-sacrement d'calice!
Le maire sortant: J'prendrais ben un verre d'eau moé là? Toé Gino?
Gino: Ouin. Un verre d'eau chaude pour moé. C'est pour ma digestion. J'ai d'la misère à chier.
Le maire sortant: Moé 'ssi. Ces hosties d'anarchisses m'font faire des ulcères d'estomac! Sont rendus sur Facebook pis d'autres affaires de même pis i' risent de moé pis i' disent que j'su's un dictateur!
Gino: Parsonne les écoute. C'est des hosties d'nerds. On s'en torche Lapoche!
Le maire sortant: En tout cas, moé j'ai un beau char de fonction pis j'veux pas l'pardre! Sûr que je le r'passerai p'us à mon gars qui l'a scrappé...
Gino: Ouin pis tes excès de vitesse... C'est pas fort de demander qu'on annule tes contraventions!
Le maire sortant: Hostie! J'ai une famille à faire vivre sacrement!
Gino: Arrête-moé ça Lapoche... Mes enveloppes brunes te graissent assez mon salamant! Ha! Ha! Ha!
Le maire sortant: Ouais... des contrats d'un demi milliard s'en viennent Gino... Faudrait quand même pas tout saloper ça à cause d'une élection!
Gino: On a pas l'choix les élections... C'est mon cousin qui finance la gang d'en face... Tu l'sais ben!
Le maire sortant: On aurait dû s'entendre pour qu'i' aille pas d'élections. Là, on a l'air de quoi, hein?
Gino: Des caves... Mais c'est pas grave. La plupart du monde c'est 'ien qu'des hosties d'caves!
Une musique résonne en sourdine. Fade out.
Merci bonsoir.
dimanche 25 octobre 2009
VOTONS CONTRE YVES LÉVESQUE À LA MAIRIE DE TWOIS-WIVIÈWES!
J'étais tellement pressé d'aller voter contre Yves Lévesque, candidat à la mairie de Twois-Wivièwes, que j'ai anticipé d'une journée le vote par anticipation. Ce qui fait que je me suis présenté au gymnase du séminaire St-Joseph vingt-quatre heures avant. Il ne manquait que mon sleeping bag... Pas question que je rate l'occasion de voter contre toutes ces saloperies qui font de la démocratie municipale une version en livre de poche de la république de bananes. Aujourd'hui, je vote contre le despotisme, le népotisme, le copinage, le manque flagrant d'éthique, le mépris des registres et des consultations populaires. Aujourd'hui, je vote par anticipation. Fuck them off! Je vais crisser mon X au bon endroit et ça ne dépassera pas de la zone attribuée, non monsieur!
Vous pouvez le faire vous-même si le jour du vote, le 1er novembre, vous avez comme moi un empêchement majeur. À vous de décider lequel. Cela va de la trachéo à la fibromyalgie, en passant par un baptême à l'extérieur ou bien un voyage d'affaires au Burkina Faso.
Vous trouverez ici votre bureau de vote par anticipation, citoyens et citoyennes de Trois-Rivières.
Ceux et celles qui ne votent jamais devraient se déplacer, juste une fois, pour ramener un peu d'éthique à l'hôtel de ville. Je dis ça de même.
Je vote pour André Carle. C'est tout ce qu'on a trouvé pour s'opposer au maire sortant Yves Lévesque, alias Mayor McCheese, un type qui nous ramène cinquante ans en arrière.
Et il ne se défend pas si mal, André Carle.
Lors du seul et unique débat qui a eu lieu à la Marina de l'Île St-Quentin, on voyait bien pourquoi Lévesque a tant peur des débats: il s'effondre totalement. Il transpire. Il tremble. Rien de sa faconde habituelle dans les médias où il formule toujours la même christ de phrase apprise par coeur sur recommandation des bachibouzouks et autres spin doctors qui tournent autour de lui. André Carle avait l'air calme et assuré. Je pense que la victoire est possible.
Y'a quelque chose qui me dit que Yves Lévesque pourrait avoir une grosse surprise le 1er novembre...
Ça fait deux semaines que tous les médias relaient les nouvelles au sujet du scandale de la corruption dans la démocratie municipale et je pense que les citoyens sont en tabarnak. Peut-être qu'ils vont aller voter. Peut-être qu'ils vont faire le ménage, d'un bout à l'autre de la province, même en ses régions les plus reculées, dont Saguenay, Laval et Twois-Wivièwes...
Yes we can!
vendredi 23 octobre 2009
Merci, bonsoir!
On va de niaiserie en niaiserie d'une journée à l'autre. Pour arriver à une seule conclusion: la démocratie est en danger de mort non seulement à Trois-Rivières mais partout dans la province.
Tous ces reportages sur la collusion entre le monde de la construction et la politique municipale nous ont tous plus ou moins donnés l'envie de vomir, à moins que l'on ne soit une brute et un lèche-bottes. Ce n'est que la pointe de l'iceberg: on nous montre le système tel qu'il est au Québec et ma sensibilité démocratique en prend un christ de rhume! En sommes-nous encore là? Pourquoi?
Ce matin, dans La Presse il y a ça. Il y a tout plein de messieurs 3% dans toute la province et il est temps d'y mettre un terme. À nos marteaux!
Une élection à elle seule ne suffira pas. Elle ne devrait pas nuire non plus... même si je me demande si l'on en est pas rendu aussi à voler des urnes tellement la marde est partout. Ah! nos marteaux...
S'en tenir à un programme minimum. Simple. Compréhensible pour ceux qui pensent que la politique c'est et ce sera toujours de la marde, métier d'avaleurs de vomi et d'autres renifleurs de pets. Métier de crosseur...
De temps en temps, des torts sont redressés, des améliorations sont apportées, des crosseurs s'en retournent chez-eux la queue entre les jambes, les livres d'histoire se chargeant ensuite de recouvrir leurs têtes de déchets et d'immondices pour l'éducation des générations futures.
Tout ça parce que tout le monde s'est tenu debout au moins une fois devant ces poignées de crosseurs et petits merdeux qui tirent leur force de l'apathie, de l'aboulie et de l'indifférence des masses. Le temps de l'indifférence finit par finir parce que la masse trouvera toujours ses leaders, un jour ou l'autre, pour assainir les eaux troubles et vaseuses de la politique tant municipale que provinciale et fédérale.
***
UN PROGRAMME SIMPLE: MERCI, BONSOIR!
J'en ai un programme simple:
1) Les campagnes électorales doivent être payées par des cartes de supporters à cinq piastres. Si le candidat réunit cent personnes il aura cinq cents piastres. S'il en réunit mille, il aura cinq milles piastres. Quand t'as dépensé cinq milles piastres pour une fonction publique, je pense que c'est suffisant. Les pancartes coûtent cher? Sont laides vos pancartes. Vous avez juste à ne pas en acheter ciboire si c'est trop cher. Voir vos faces? Vous voulez rire! Faites du porte à porte calice. Marchez. Faites-vous connaître autrement, c'est toutte. Ou bien trouvez-vous plus de supporters et n'essayez pas de crosser parce que le soviet local va vous tasser de là.
2) Tout autre forme de financement deviendra un crime sanctionné sévèrement par la loi: jusqu'à 14 ans de prison avec le bannissement à vie de toute fonction publique.
3) Merci, bonsoir.
***
PS: 1) Pas plus de deux mandats par quatre ans pour éviter la corruption.
PS: 2) Des consultations populaires plus fréquentes pour intéresser les gens à la démocratie et ramenez vers les urnes les quelques 70% des gens qui pensent que les politiciens sont tous des hosties de crosseurs pleins de marde qui entubent le peuple d'aplomb.
PS: 3) Les séances du conseil de ville doivent être filmées et diffusées pour l'ensemble de la population, même à Trois-Rivières...
PS: 4) Les candidats sont obligés de participer aux débats électoraux. Les règles d'organisation de ces débats relèvent du Directeur général des élections du Québec et les candidats ne peuvent pas arranger ça à leur goût par peur du débat. Sans exception. Même pour Trois-Rivières ou n'importe quel autre trou pourri de la province.
PS: 5) Merci, bonsoir.
mercredi 21 octobre 2009
COMMENT ASSAINIR LA DÉMOCRATIE MUNICIPALE, DE TWOIS-WIVIÈWES À MOURIAL...
On ne sait pas encore s'il y aura un débat entre les deux candidats à la mairie de Trois-Rivières parce que le maire sortant Yves-Taisez-Vous-Lévesque n'est pas très chaud à l'idée d'aller dialoguer lui qui ne sait faire que des monologues à la troisième personne du singulier: «Yves Lévesque est un homme qui... Yves Lévesque est un gars qui... Yves Lévesque est un bilingue qui... Yves Lévesque est... etc.»
Jules César était aussi atteint de ce mal et il devint le fossoyeur de la république romaine.
Heureusement que nous vivons à une époque où ce type de comportement passe généralement pour un anachronisme, pour employer un euphémisme occultant toutes les saletés que je pourrais dire à ce sujet.
D'où l'importance de trouver rapidement un moyen d'assainir la démocratie municipale, à Twois-Wivièwes, bien sûr, mais aussi à Mourial.
COMMENT ASSAINIR LA DÉMOCRATIE MUNICIPALE, DE TWOIS-WIVIÈWES À MOURIAL...
1) Une fonction publique n'est pas un métier sapristi! Deux mandats de quatre ans, c'est bien assez. Plus un gus s'incruste au pouvoir et plus le pouvoir devient absolument corrompu. Deux mandats et retourne chez-toi pratiquer ton métier. Le cimetière est rempli de personnes qui se croyaient irremplaçables. Ouste! Du vent! Tout pouvoir qui dure trop longtemps finit par sentir comme une paire de shorts qu'on ne lave jamais. Le fonctionnaire prend ses aises et finit par penser que la ville est à lui seul et que tous les autres sont des sales anarchistes ingrats qui ne savent pas apprécier ces odeurs de sébum vaseux avec lesquelles on fait la promotion des pyramides et autres éléphants blancs où s'engouffreront tous les revenus des contribuables.
2) L'argent ne doit plus salir la démocratie et les campagnes électorales. Comme nous paierons 50% de plus que prévu sur les factures des amis de l'heureux élu, je me dis que ça nous coûterait moins cher si les contribuables assumaient le coût des élections selon certaines balises: le candidat ou la candidate réunit 1000 signatures, mettons, pour disposer d'un budget qu'il ne pourra pas dépasser sous peine d'être exclu à vie de toute fonction publique et de se faire rouler dans le goudron et les plumes.
3) L'affichage électoral devrait se faire selon des règles très strictes. Pas d'affichage en-dehors des lieux désignés pour tous. Un bulletin spécial pourrait être remis à tous les citoyens par la poste. Les propositions de chaque candidat y figureraient.
4) Des commissaires indépendants à l'éthique dotés de pouvoirs spéciaux devraient avoir la possibilité d'intervenir rapidement chaque fois qu'un pauvre élu se prend pour Dieu et tente de se faire le fossoyeur du pouvoir populaire en adoptant les méthodes des tyrans et autres despotes petits et ordinaires. Des procédures de destitution claires et précises devraient flotter comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête de toute personne qui se sert d'une fonction publique pour miner la démocratie.
5) Le Ministère des affaires municipales ne fait pas sa job convenablement. Le Directeur général des élections du Québec n'a que des pouvoirs consultatifs en cas de fraude ou de vote merdique, comme ce fût le cas avec le scandale du vote électronique lors des élections municipales de 2005. Le système actuel permet et sanctionne toutes les magouilles, manipulations et dérives totalitaires.
6) Y'a-t-il un avocat, un notaire ou autre spécialiste des baux emphytéotiques devant l'écran pour rédiger tout ça en forme de loi claire, nette et précise qu'on ne pourra pas interpréter n'importe comment, tout croche et tout de travers? Envoyez votre projet de loi à tous les députés, maires, conseillers municipaux, boss des bécosses et balayeurs de rue de la province.
CONCLUSION:
Faut pas avoir peur des Dalton... et autres coyotes!
mardi 20 octobre 2009
ÇA NE SENTIRA PAS TOUJOURS LA MARDE À TWOIS-WIVIÈWES!
J'aime ma ville, Twois-Wivièwes, plus qu'il n'est concevable d'imaginer.
Je l'aime même si tout me porte à la détester.
D'abord son odeur de marde, tant au plan politique qu'atmosphérique. Une odeur de marde comme l'on en sent rarement. Une exceptionnelle odeur de corrompu, de putréfaction et de déjections des plus dégoûtantes même pour l'esprit le plus rustre qui soit.
Ce qui fait que plus souvent qu'autrement Twois-Wivièwes a été la belle affaire des rustres et autres goélands avaleurs de vomi qui se jetèrent sur elle pour la souiller autant que faire se peut, jusqu'à faire de cette ville une caricature d'administration publique aux yeux de laquelle la vision d'un Borat pourrait passer pour le nec plus ultra du progrès en matière de démocratie et d'économie politique, voire en ce qui a trait aux droits de la personne.
Twois-Wivièwes, au cours des dernières années, a été sous la gouverne d'un gus qui semblait tiré tout droit d'un épisode crétin de «Papa a raison» mâtiné de quelques extraits salaces du film «Le dictateur» de Charlie Chaplin.
C'est le temps de changer les choses à Twois-Wivièwes. Je pense qu'il y a des limites à se vautrer dans la marde et à passer pour une banlieue de Hérouxville aux yeux du monde entier. C'est rendu que le monde passe par la 20 plutôt que par la 40, juste pour ne pas sentir ça...
Je ne me fais pas d'illusion sur la politique: un jour ou l'autre ça finit par sentir la marde. Je suis pragmatique.
Toute nouvelle équipe apporte un peu de push-push pour qu'on puisse respirer un peu quelques mois de plus, jusqu'à ce que le corrompu et le caca ressortent.
D'où l'idée, pas si bête, d'un commissaire indépendant à l'éthique. Et plus de consultations populaires, tiens. Plus de démocratie participative. Moins de magouille. Moins de cuistrerie. Moins de projets montés tout croches et tout de travers parce qu'on est pressé de dépenser du bel argent pour qu'il retombe comme une pluie d'automne sur les têtes des oligarques-à-vos-marteaux et autres faiseurs d'élections. Ces gus vous prennent tous pour des cons et vous entubent sans vous dire s'il-vous-plaît, jusqu'à ce que vous n'ayez plus rien dans les poches, sinon des tas de factures toujours plus salées.
Debout, Twois-Wivièwes! Lâchez la télé dix minutes le 1er novembre prochain et affrontez la marde comme il se doit en vous rendant aux urnes. Oui, la politique c'est de la marde. Oui, il y aura toujours de la marde. Mais bon sang, il y a des degrés en enfer.
Il y en a un qui vous le jure, l'enfer, et fera de cette ville une gigantesque foirasse de marde sur trois cent soixante degrés. Il se fout des moyens employés: il est axé sur les résultats. Il ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs et l'on ne voit jamais l'omelette, juste les oeufs cassés, pour paraphraser Panaït Istrati lorsqu'il tentait de qualifier le régime du tyran Staline. Son omelette aux oeufs pourris, qui sent la marde, on n'en veut pas! On n'est pas dupes. On est juste dégoûté, totalement, au point que beaucoup d'entre nous ne vont plus jamais voter, attendant ou espérant que tout ça s'écroule pour radicalement changer les choses.
Bon, je vous comprends. Mais je ne vous suis pas. Pourquoi pas un petit progrès, la lueur d'une chandelle peut disperser les ombres, non? Ce sera toujours un début pour voir plus clair et ne pas toujours mettre les pieds dans la marde parce qu'on n'y voit rien.
Allez voter le 1er novembre! Surtout ceux qui ne votent jamais. Mon petit doigt me dit que neuf personnes sur dix qui ne votent jamais voteraient contre Yves Lévesque à la mairie de Twois-Wivièwes parce que Twois-Wivièwes, contrairement à l'image dépravée que nous renvoient les malabars de l'administration sortante, est essentiellement une ville de freaks, une ville de hippies, une ville de punks, une ville de marginaux.
Il y a plus de freaks au mètre carré que dans n'importe quelle autre grande ville de la province. Le Trifluvien moyen est un anarchiste qui ne vote jamais et trouve que tous les politiciens, quels qu'ils soient, sont des hosties de crosseurs.
Je suis d'accord avec ce Trifluvien ou cette Trifluvienne dans la moyenne. Mais je lui dis: hého, coq, madame chose, hého, essaie donc d'aller voter, rien qu'une fois, pour lui rabattre le caquet à celui qui se fout de tes opinions et ne respecte pas les registres lorsque le quorum est atteint pour une consultation populaire (oua! quel super-Borat!).
Vous retournerez chez-vous, après le vote, pour continuer à dire que les politiciens sont des hosties de crosseurs, d'accord. Mais peut-être que ça vous donnera un peu de baume au coeur, un peu de push-push au lilas pour l'esprit pour dire que parfois ça sent un peu moins la marde que d'habitude.
POWER TO THE PEOPLE LE 1ER NOVEMBRE 2009 À TWOIS-WIVIÈWES!
lundi 19 octobre 2009
De Washinton DC à Twois-Wivièwes: pas plus de deux mandats...
George Washington aurait pu devenir empereur, élu à vie, jusqu'à sa mort. Un genre de Napoléon Bonaparte, sur un cheval blanc, la main sur le coeur, toujours prêt à envoyer des tas de gens à l'abattoir pour sa propre gloire.
Washington était plus patriote que démagogue, ce qui fait de lui un grand homme politique.
Après avoir fait deux mandats à titre de président des États-Unis, il refusa de poursuivre, laissant entendre qu'un pouvoir qui dure trop longtemps risque d'évoluer dans le sens de la corruption.
Ce qui fait qu'aucun président des États-Unis ne peut faire plus de deux mandats.
«Le pouvoir tend à corrompre, et le pouvoir absolu corrompt absolument.» Washington avait dû se dire cette formule de Lord Acton en lui-même.
On devrait faire pareillement avec toutes les fonctions publiques, de l'autre côté de la frontière: pas plus de deux mandats de quatre ans. Ce qu'il faut pour ne pas sombrer dans le pouvoir absolu...
«La république de Washington subsiste; l'empire de Bonaparte est détruit. Washington et Bonaparte sortirent du sein de la démocratie: nés tous deux de la liberté, le premier lui fut fidèle, le second la trahit.» C'est de Chateaubriand. La référence complète est ici.
C'est un baume pour le coeur quand on songe au manque d'éthique, de transparence et de démocratie tout court du candidat à la mairie Yves Lévesque, qui souhaite un troisième mandat pour faire encore pire.
Non, Yves Lévesque n'est pas de la trempe d'un Washington. Un petit Bonaparte, peut-être, mais Washington? Vous voulez rire!
C'est sûr que je suis orgueilleux et que je demande ce qu'il y a de mieux pour ma ville, un grand homme politique, qui sait faire preuve de sagesse et de jugement, qui n'improvise pas toutes sortes de scénario pour servir mesquinement sa petite gloire personnelle et son ego démesuré, sinon ceux qui l'admirent et lui font rudement bien sentir l'odeur de cette admiration disproportionnée.
Trois-Rivières mérite rien de moins qu'un Washington ou, à tout le moins, quelqu'un qui fera de son mieux pour s'approcher de ce modèle d'éthique et de probité.
samedi 17 octobre 2009
UN BON COUP DE BALAI DANS LA DÉMOCRATIE MUNICIPALE EST NÉCESSAIRE
Tiens! On parle encore des hosties de crosseurs ce matin.
Des crosseurs qui pensent que les élections ne sont pas nécessaires...
On en parle ici et là.
Sommes-nous dans une quelconque république de bananes minable menée par une bande de malpropres qui ne savent pas que l'éthique c'est l'esthétique du dedans?
Que fait l'Assemblée Nationale? Elle s'étonne? L'argent politique vient de qui, de quoi?
Debout, les voteurs! Debout, les voteuses!
De Trois-Rivières à la péninsule de Gaspé, bon sang, ne vous faites plus entuber!
Des crosseurs qui pensent que les élections ne sont pas nécessaires...
On en parle ici et là.
Sommes-nous dans une quelconque république de bananes minable menée par une bande de malpropres qui ne savent pas que l'éthique c'est l'esthétique du dedans?
Que fait l'Assemblée Nationale? Elle s'étonne? L'argent politique vient de qui, de quoi?
Debout, les voteurs! Debout, les voteuses!
De Trois-Rivières à la péninsule de Gaspé, bon sang, ne vous faites plus entuber!
vendredi 16 octobre 2009
UNE CHANCE QUE ÇA NE SE PASSE PAS DE MÊME À TWOIS-WIVIÈWES...
Une chance que ça ne se passe pas de même à Twois-Wivièwes, hein? Hein? HEIN? HEIN?
L'opposition à l'Assemblée Nationale réclame la tenue d'une commission nationale d'enquête sur ces types qui se croient plus importants que l'expression du pouvoir populaire, tyrans en devenir qui croissent avec l'argent de nos impôts.
Juste parce que tu fais du cash tu penses que tu peux faire ravaler leur dentier à tout le monde.
-Ben voyons donc! E'l'monde c'est toutte des caves hostie! On a pas besoin d'élections! On a besoin d'une vision d'avenir calice!
Croyez-moi, c'est tout ce que je retiens du reportage d'Enquête qui a été diffusé hier par Radio-Canada.
Ce n'est plus le temps de dormir. Faut faire le ménage dans notre démocratie et ça presse! C'est pas le maire Jos Bine qui décide mais le gars qui ramasse tous les contrats...
On a l'impression de reculer de mille ans par les temps qui courent, comme si la Grande Noirceur retombait sur nous, avec toutes ses méthodes puantes de gouvernance au mépris des citoyens.
Quand tu ne vois qu'un nom d'entrepreneur en construction dans une ville comme Boisbriand ou une Autre-Ville-sur-Saint-Laurent, tiens, peut-être Twois-Wivièwes, hein, ben tu te poses des questions en sacrement un moment donné.
-Cou' donc, i' nous prennent-tu pour des caves?
Réponse: oui. Ils pensent que vous êtes tous des hosties de caves. Qu'on a pas besoin d'élections. Que ça coûte cher les référendums. Ça enlève de l'argent pour les inévitables dépassements de coûts de tout projet qui ne respecte pas le monde.
Power to the people, encore une fois...
***
PS: Je reviendrai à la littérature sous peu, promis, et vous présenterai mes dernières toiles itou.
Quand le feu est pris dans ton voisinage, tu passes le seau d'eau avec les autres pour l'éteindre. Il y a assez de copinage dans mon patelin pour que j'effectue au moins ce petit devoir civique une fois par quatre ans... Je veux que ma ville, ma belle ville de Twois-Wivièwes, sente un peu moins la marde. Merci pour votre compréhension. De retour tout en littérature et en art pour l'art le 2 novembre.
C'est sûr que ça me travaille aussi de lancer un ou deux sites alternatifs pour la campagne électorale municipale. On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même. Si j'attends que d'autres le fassent à ma place on sera encore en train de faire des réunions dans soixante-dix ans. Fuck l'immobilisme et l'aboulie. Trifluviens, soulevez-vous! Allez voter, ceux qui ne votent jamais, pauvres, crottés, assistés de l'État, ivrognes, drogués, grabataires, chômeurs, hétéro, homo, bi et bâtards du Grand Twois-Wivièwes! Sortez de votre torpeur!
L'opposition à l'Assemblée Nationale réclame la tenue d'une commission nationale d'enquête sur ces types qui se croient plus importants que l'expression du pouvoir populaire, tyrans en devenir qui croissent avec l'argent de nos impôts.
Juste parce que tu fais du cash tu penses que tu peux faire ravaler leur dentier à tout le monde.
-Ben voyons donc! E'l'monde c'est toutte des caves hostie! On a pas besoin d'élections! On a besoin d'une vision d'avenir calice!
Croyez-moi, c'est tout ce que je retiens du reportage d'Enquête qui a été diffusé hier par Radio-Canada.
Ce n'est plus le temps de dormir. Faut faire le ménage dans notre démocratie et ça presse! C'est pas le maire Jos Bine qui décide mais le gars qui ramasse tous les contrats...
On a l'impression de reculer de mille ans par les temps qui courent, comme si la Grande Noirceur retombait sur nous, avec toutes ses méthodes puantes de gouvernance au mépris des citoyens.
Quand tu ne vois qu'un nom d'entrepreneur en construction dans une ville comme Boisbriand ou une Autre-Ville-sur-Saint-Laurent, tiens, peut-être Twois-Wivièwes, hein, ben tu te poses des questions en sacrement un moment donné.
-Cou' donc, i' nous prennent-tu pour des caves?
Réponse: oui. Ils pensent que vous êtes tous des hosties de caves. Qu'on a pas besoin d'élections. Que ça coûte cher les référendums. Ça enlève de l'argent pour les inévitables dépassements de coûts de tout projet qui ne respecte pas le monde.
Power to the people, encore une fois...
***
PS: Je reviendrai à la littérature sous peu, promis, et vous présenterai mes dernières toiles itou.
Quand le feu est pris dans ton voisinage, tu passes le seau d'eau avec les autres pour l'éteindre. Il y a assez de copinage dans mon patelin pour que j'effectue au moins ce petit devoir civique une fois par quatre ans... Je veux que ma ville, ma belle ville de Twois-Wivièwes, sente un peu moins la marde. Merci pour votre compréhension. De retour tout en littérature et en art pour l'art le 2 novembre.
C'est sûr que ça me travaille aussi de lancer un ou deux sites alternatifs pour la campagne électorale municipale. On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même. Si j'attends que d'autres le fassent à ma place on sera encore en train de faire des réunions dans soixante-dix ans. Fuck l'immobilisme et l'aboulie. Trifluviens, soulevez-vous! Allez voter, ceux qui ne votent jamais, pauvres, crottés, assistés de l'État, ivrognes, drogués, grabataires, chômeurs, hétéro, homo, bi et bâtards du Grand Twois-Wivièwes! Sortez de votre torpeur!
jeudi 15 octobre 2009
99,9% des voix, ça se peut pas...
Enver Hodja, tyran d'Albanie, gagnait toutes ses élections avec un fort pourcentage. Dans les années '80, je me souviens qu'il avait obtenu 99,9% des voix. Il n'y avait qu'une seule personne qui avait voté contre lui et le président nouvellement élu avait laissé savoir qu'il avait été envoyé à l'asile psychiatrique.
Dans un autre ordre d'idées, un sondage publié aujourd'hui dans Le Nouvelliste donne 73% d'appuis pour Yves Lévesque, le gars qui déteste les consultations populaires, les contraventions et la commission des droits de la personne, contre 27% pour André Carle nouvellement entré dans la course à la mairie. Yves Lévesque est encore loin du 99,9% des voix. Ça me rassure. Plus on est de fous plus on rit.
Je pense que c'est le temps de parler fort, les potes. Et de faire quelque chose pour que le vent tourne, et vite. On ne laissera pas les réactionnaires triompher. Yves Lévesque est un politicien du passé, dans tout ce qu'il a de plus sectaire et de plus bassement démagogique. L'éthique, il s'en torche. Il l'a prouvé à maintes reprises.
Ne lui abandonnons pas la ville. Ne lui laissons pas avoir facilement un nouveau chèque en blanc pour faire tout et n'importe quoi n'importe comment.
Faisons sortir le vote, dans Sainte-Cécile et au Rochon, dans le fin fond du Cap comme dans le coin de Notre-Dame-des-Sept-Allégresses, dans St-Sacrement pis partout quoi.
Checkez-le ben descendre dans les sondages. On est tout de même pas en Albanie...
***
Tiens, j'ai trouvé ça sur You Tube. Les gens ne respectent pas les dictateurs, bon sang!
Dans un autre ordre d'idées, un sondage publié aujourd'hui dans Le Nouvelliste donne 73% d'appuis pour Yves Lévesque, le gars qui déteste les consultations populaires, les contraventions et la commission des droits de la personne, contre 27% pour André Carle nouvellement entré dans la course à la mairie. Yves Lévesque est encore loin du 99,9% des voix. Ça me rassure. Plus on est de fous plus on rit.
Je pense que c'est le temps de parler fort, les potes. Et de faire quelque chose pour que le vent tourne, et vite. On ne laissera pas les réactionnaires triompher. Yves Lévesque est un politicien du passé, dans tout ce qu'il a de plus sectaire et de plus bassement démagogique. L'éthique, il s'en torche. Il l'a prouvé à maintes reprises.
Ne lui abandonnons pas la ville. Ne lui laissons pas avoir facilement un nouveau chèque en blanc pour faire tout et n'importe quoi n'importe comment.
Faisons sortir le vote, dans Sainte-Cécile et au Rochon, dans le fin fond du Cap comme dans le coin de Notre-Dame-des-Sept-Allégresses, dans St-Sacrement pis partout quoi.
Checkez-le ben descendre dans les sondages. On est tout de même pas en Albanie...
***
Tiens, j'ai trouvé ça sur You Tube. Les gens ne respectent pas les dictateurs, bon sang!
VOTER, C'EST PAS TROP DEMANDÉ...
Il y a des phrases toutes faites qui ne sont pas tout à fait des niaiseries. Comme celle-ci, que l'on entend si souvent qu'on ne sait même plus à qui l'attribuer: si tu ne t'occupes pas de la politique, la politique s'occupera de toi.
Cela dit ce que ça veut dire.
On peut changer les choses au moins une fois tous les quatre ans. Il y a des pays où des gens se font battre à mort juste pour avoir demander le droit de mettre un X sur un bulletin de vote. On peut bien les envoyer se faire foutre, mais moi je suis trop sensible et calice ça m'émeut.
Donc, je vais voter, comme si j'allais porter une couronne mortuaire au gus qui s'est fait arracher les ongles en quelques coins reculés du globe où des charognes despotiques, des hosties de crosseurs pas d'allure, s'en donnent à coeur joie, font tout ce qu'ils veulent, bâtissent des pyramides en stucco et disent qu'il faut traiter le peuple comme un enfant qui ne sait rien et ignore tout.
Eh bien l'histoire du peuple qui ne sait rien, je vous la crache au cul, tyrans, despotes et autres boss des bécosses de ce monde mené par la bêtise parce que les gens intelligents n'ont pas assez de courage.
Debout, les brillants! Il y en a dans toutes les classes, des gens qui voient clairs, qui savent distinguer le vrai du faux, le bien du mal, la beauté de la laideur, l'humanité du la barbarie. Et bien que je sois un animiste aborigène de religion, je leur rappelle que tout le monde doit porter sa fucking croix. À moins d'un empêchement majeur, dont une flèche en travers de la tête ou bien le feu de votre cheminée pas ramonée qui fait flamber votre bloc en deux temps trois mouvements. J'accepte aussi une maladie grave et incapacitante. Mais pas beaucoup plus.
Voter, c'est pas la fin du monde.
Des pleins de marde, il y en a sur le globe, croyez-moi, et si l'on ne vote plus, croyez-moi aussi, il y aura encore plus de crosseurs pleins de marde au pouvoir dans toutes les sphères de la société.
On a rien trouvé de mieux qu'un X sur un bulletin de vote pour changer le monde, hormis les oeuvres complètes des Beatles et l'Internet, qui permet à pleins de types comme vous et moi de s'exprimer directement sur la place publique, sans intermédiaire, en toute liberté.
Alors pourquoi avoir peur, hein?
Lâchez vos pseudonymes et affichez-vous.
Ayez des couilles, homme, femme ou les deux en même temps. Ayez du clito. Je sais pas quoi. Prenez le pouvoir. Commencez par calissez un X sur un bulletin de vote. N'importe où. Et si ça ne fait pas votre affaire ce que vous voyez sur le bulletin de vote, eh bien ayez les couilles de vous présenter vous-même et qu'on n'en parle plus.
***
En passant, au risque de me répéter, il y aura des élections à Trois-Rivières le 1er novembre prochain. On peut même voter par anticipation le 25 octobre, pour ceux qui ne veulent pas voter le lendemain de l'Halloween, le jour des morts...
Il y a deux candidats à la mairie. Un qui manque d'éthique et un qui en veut plus.
Celui qui en manque sait que son meilleur allié est la force d'inertie.
Votons Trifluviens et Trifluviennes, s'il-vous-plaît! Votons! De Sainte-Marthe à Pointe-du-Lac, allons crisser notre X sur un bulletin de vote, comme des vrais. Arrêtons de jouer aux lavettes.
Cela dit ce que ça veut dire.
On peut changer les choses au moins une fois tous les quatre ans. Il y a des pays où des gens se font battre à mort juste pour avoir demander le droit de mettre un X sur un bulletin de vote. On peut bien les envoyer se faire foutre, mais moi je suis trop sensible et calice ça m'émeut.
Donc, je vais voter, comme si j'allais porter une couronne mortuaire au gus qui s'est fait arracher les ongles en quelques coins reculés du globe où des charognes despotiques, des hosties de crosseurs pas d'allure, s'en donnent à coeur joie, font tout ce qu'ils veulent, bâtissent des pyramides en stucco et disent qu'il faut traiter le peuple comme un enfant qui ne sait rien et ignore tout.
Eh bien l'histoire du peuple qui ne sait rien, je vous la crache au cul, tyrans, despotes et autres boss des bécosses de ce monde mené par la bêtise parce que les gens intelligents n'ont pas assez de courage.
Debout, les brillants! Il y en a dans toutes les classes, des gens qui voient clairs, qui savent distinguer le vrai du faux, le bien du mal, la beauté de la laideur, l'humanité du la barbarie. Et bien que je sois un animiste aborigène de religion, je leur rappelle que tout le monde doit porter sa fucking croix. À moins d'un empêchement majeur, dont une flèche en travers de la tête ou bien le feu de votre cheminée pas ramonée qui fait flamber votre bloc en deux temps trois mouvements. J'accepte aussi une maladie grave et incapacitante. Mais pas beaucoup plus.
Voter, c'est pas la fin du monde.
Des pleins de marde, il y en a sur le globe, croyez-moi, et si l'on ne vote plus, croyez-moi aussi, il y aura encore plus de crosseurs pleins de marde au pouvoir dans toutes les sphères de la société.
On a rien trouvé de mieux qu'un X sur un bulletin de vote pour changer le monde, hormis les oeuvres complètes des Beatles et l'Internet, qui permet à pleins de types comme vous et moi de s'exprimer directement sur la place publique, sans intermédiaire, en toute liberté.
Alors pourquoi avoir peur, hein?
Lâchez vos pseudonymes et affichez-vous.
Ayez des couilles, homme, femme ou les deux en même temps. Ayez du clito. Je sais pas quoi. Prenez le pouvoir. Commencez par calissez un X sur un bulletin de vote. N'importe où. Et si ça ne fait pas votre affaire ce que vous voyez sur le bulletin de vote, eh bien ayez les couilles de vous présenter vous-même et qu'on n'en parle plus.
***
En passant, au risque de me répéter, il y aura des élections à Trois-Rivières le 1er novembre prochain. On peut même voter par anticipation le 25 octobre, pour ceux qui ne veulent pas voter le lendemain de l'Halloween, le jour des morts...
Il y a deux candidats à la mairie. Un qui manque d'éthique et un qui en veut plus.
Celui qui en manque sait que son meilleur allié est la force d'inertie.
Votons Trifluviens et Trifluviennes, s'il-vous-plaît! Votons! De Sainte-Marthe à Pointe-du-Lac, allons crisser notre X sur un bulletin de vote, comme des vrais. Arrêtons de jouer aux lavettes.
mercredi 14 octobre 2009
mardi 13 octobre 2009
PLUS D'ÉTHIQUE À TROIS-RIVIÈRES, MOINS DE CROSSEURS AUSSI
Il est de bon ton de faire preuve de cynisme dans notre rapport avec la politique.
Cependant, le cynisme ne mène à rien. Tout le monde sait ça. C'est juste stupide de le rappeler.
La politique, qu'on le veuille ou non, est au coeur de nos vies. Elle décide du salaire que nous aurons, de la file d'attente que nous suivrons, de la justice qui nous sera accordée.
Heureusement, nous vivons dans une démocratie. Il est écrit en toutes lettres que nous sommes égaux et que nul ne peut écraser qui que ce soit comme il le souhaiterait. Ce qui fait que les tyrans et les despotes de passage, dans notre démocratie imparfaite, finiront tous par se faire un jour ou l'autre parfaitement botter le cul.
Il y a de grands hommes et de grandes femmes politiques. On les reconnaît non pas par les monuments qu'ils ont laissé derrière eux, mais par la sagesse qu'ils ont inspiré à leur communauté. Une sagesse qui apporta plus de douceur de vivre à leur compatriote. Une sagesse qui s'est transmutée en plus de tolérance, d'humanité et de beauté pour tout un chacun, sans exception.
Il y a de petits personnages politiques qui s'acharnent à tout saccager dans un esprit de médiocrité qui frôle la barbarie la plus antédiluvienne qui soit. Leur discours sont à peine plus élevés qu'un rot et parlent aux mêmes sphères digestives.
D'aucuns parlent de casser les syndicats, une manière polie de dire qu'ils veulent que les travailleurs soient toujours plus à genoux, avec des salaires toujours plus bas pour tout le monde, et pas de chiâlage s'il-vous-plaît, juste de l'obéissance aveugle comme dans le bon vieux temps du Québec mussolinien en stucco de Maurice L. Duplessis, un de ces petits personnages sans nul doute qui ne méritent que les crachats des générations qui suivront.
Les crosseurs, en politique, profitent de l'apathie de la population. Apathie attribuable à l'aboulie de ses élites naturelles, fils et filles du peuple désenchantés de tout, qui croient que l'époque ne roule pas pour eux, qu'il y a et y aura toujours des crosseurs, que rien ne peut changer, etc.
Eh bien, oui, tout peut changer. Il ne suffit que de le vouloir. Et tout les politicaillards prendront la fuite. Tout s'écroulera comme des châteaux de cartes autour d'eux parce qu'ils tirent seulement leur force du fait que tout le monde dort et refuse le pouvoir comme s'il s'agissait d'une maladie vénérienne. Homme et femme d'esprit, je vous en prie, prenez le pouvoir! Quittez votre retraite. Revenez à la communauté et donnez-lui tout ce dont vous êtes capables. Relevez le défi, s'il-vous-plaît! Ne laissez pas le pouvoir aux cuistres et aux imbéciles!
Soyons deux, trois, dix et cent à ne pas dormir, au moins une fois par jour, et vous ne les verrez plus, ces connards qui voudraient nous ramener cinquante ans en arrière, du temps où l'on étouffait dans sa paroisse à compter les cloches ou bien à réciter le petit catéchisme.
Le monde a bien changé et il peut changer encore.
Commençons chez-soi, tiens.
Il y a des élections municipales le 1er novembre prochain, aux Trois-Rivières.
Que les Trifluviens, Ouest-Trifluviens et Capons sortent de leur torpeur! N'ayez pas peur de voter, n'ayez pas peur de perdre et encore moins peur de gagner!
Assez de Mayor McCheese à Trois-Rivières!
Faisons sortir le vote.
Faisons sortir le vote de la Petite Pologne et de Ste-Cécile.
Faisons sortir le vote dans St-Sacrement. Dans Ste-Marguerite, aux Forges, sur la rue Fusey, dans St-Louis-De-France, à Ste-Marthe-du-Cap, aux Rivières, à Trois-Rivières-Ouest près du pont Laviolette, à Baie-Jolie, à Pointe-du-Lac!
Votons pour rappeler à un certain Yves Lévesque qu'il n'y en aura plus de facile!
Le temps du mépris et de l'arrogance est passé. Son apothéose, c'était hier. À partir de maintenant, il goûtera à la chute qu'il mérite.
Il ne voulait pas de référendum et de consultation populaire, n'est-ce pas? Eh bien, en voilà une. Le 1er novembre prochain, justement. Ça s'appelle une élection.
Cela prend plus d'éthique à Trois-Rivières, maintenant!
Power to the people, les amis!
Après avoir vu Milk, une causerie sur les gays...
Je me suis tapé un grand film avec ma douce hier. Il s'agit de Milk, de Gustav Van Sant, avec Sean Penn dans le rôle de Harvey Milk, un militant gay qui fit beaucoup pour sortir les gays de leur placard et qui placarda San Francisco de pancartes pour devenir le premier élu ouvertement gay des États-Unis d'Amérique. On le voit ici, à gauche, sur la photo. Il tient une feuille de papier et un stylo.
Il y a ici une critique de Thomas Sotinel du journal Le Monde. Ça vaut ce que ça vaut. Et ça m'enlève le rôle fastidieux de la critique.
D'abord, c'était un bon film. Sean Penn a de la couleur dans ses palettes, comme on dit, et vous présente des personnages assez marginaux, de Sam à Harvey Milk.
Le film met de Van Sant met en évidence toute la connerie des bigots, puritains, républicains, conservateurs et autres suceux de balustres de nos voisins américains.
Elle existe aussi chez-nous, cette connerie, mais je crois que bien des homosexuels américains se sentiraient plus à l'aise ici que là-bas. Ici, au Québec...
Évidemment, il y a encore de grands pas à faire avant que la tolérance ne devienne vraiment une vertu cardinale de notre communauté. Elle est toujours menacée par quelques larves immondes qui se servent de Dieu pour justifier leur mépris, leur haine et leur violence. Ce n'est pas eux qui demandent de retirer tous les gays de l'enseignement, mais Dieu lui-même, imaginez...
J'étais du côté des folles hier, après comme avant d'avoir vu le film. Je ne renie pas avoir déjà eu moi-même des préjugés, dans mon adolescence, envers les gays. Je les voyais comme dans la chanson Paulette de Paolo Noël, les bras dans les airs à faire des flouches, flouches, flouches. Puis j'ai bien vu Untel puis Telautre, des gays de mon quartier, que tout le monde écoeurait, et que l'on a retrouvé mort dans quelque sauna de Montréal. Suicide. Une impossibilité d'en prendre plus de la vie, parce que l'on se sent exclus, sale, monstrueux, anormal, n'importe quoi tiens. C'est Dieu lui-même qui le dit, n'est-ce pas? ...
J'ai des amis gays et je me moque de savoir ce qu'ils font de leur queue dans leurs temps libres. De même qu'ils se moquent de ce que je fais de la mienne. Par-delà la sexualité primaire des uns et des autres, il y a des humains, quoi, et chacun fait ce qu'il peut avec ce qui s'offre à lui, à elle, etc.
Vivons ensemble.
Juste vivre ensemble, sans obliger qui que ce soit à vivre dans un placard.
Et laissons Dieu en-dehors de tout ça. C'est pas Dieu qui va vous relever si vous tombez, mais un homme, une femme, enfin quelque chose. À moins que vous ne soyez trop orgueilleux pour demander de l'aide. Ou pas assez amoché somme toute.
Enfin, faites ce que vous voulez mais ne me servez pas du Dieu à toutes les sauces pour conférer quelque autorité que ce soit à vos pensées vaporeuses et votre volonté de puissance secrète mais manifeste...
samedi 10 octobre 2009
Yes we can!
Le maire Yves Lévesque ne mérite plus la confiance des citoyens de Trois-Rivières.
Il a prouvé à plusieurs reprises qu'il n'était que le maire de ceux qui pensent comme lui. Il n'a jamais été et ne sera jamais le maire de tous les Trifluviens.
Il a fait preuve de mépris envers les lois et les institutions qu'il est sensé représenter.
Si la ville tient un registre et que le quorum est atteint pour un référendum, on s'attend à ce que l'institution fonctionne normalement et que le référendum ait lieu. À moins que la magouille et la démocrasserie ne soient tellement généralisées qu'il n'est plus nécessaire pour personne de se déplacer pour signer quelque registre que ce soit, surtout à Trois-Rivières, qui semble devenir un no man's land au plan juridique.
Ici, comme en Absurdistan, on se fout des contraventions, des registres, des pétitions, des référendums et de la commission des droits de la personne!
On se fait des fêtes sans établir de budget, un chèque en blanc pour un 375e anniversaire qui prend des allures de cirque où le soleil ne luit manifestement pas pour les contribuables.
Néron contemple ses jeux et il s'émeut pour sa ville, sa belle ville qu'il voit bien plus belle dans ses rêves, avec de belles avenues tiens, et moins de malpropres aux idées subversives, puisque Néron aime autant tâter de la lyre que de l'idéologie.
Il n'y aura pas de dépassement de coûts pour les fêtes de César, c'est bien simple, puisqu'il n'y a pas de budget, ni de référendum, ni quoi que ce soit qui ressemble à une mesure de contrôle. L'État, c'est Lui... Comme pour Duplessis, sa règle c'est «toé, tais-toé!»
À Trois-Rivières, sous le règne de Yves Lévesque 1er, tout se fait dans l'ombre, sans transparence, sans démocratie.
Nous pouvons changer les choses à Trois-Rivières et ce changement se passera par la tête.
Nous avons besoin d'un maire qui soit vraiment le maire de tout le monde et non pas le maire de quelques-uns.
Je voterai pour André Carle, le 1er novembre prochain. Et je souhaite pour ma ville natale que tous ceux et celles qui ne votent jamais se déplacent en grand nombre pour du changement à l'hôtel de ville de Trois-Rivières.
Si les Américains ont pu se débarrasser de Bush, nous pouvons faire la même chose avec Yves Lévesque. Et croyez-moi, ça ne sera pas trop difficile si l'on s'y met tous ensemble, avec Facebook, l'Internet et toute l'armada technologique qui a facilité la victoire de Barack Obama.
À vos claviers, Trifluviens! Et aux urnes ensuite!
Yes we can!
Il a prouvé à plusieurs reprises qu'il n'était que le maire de ceux qui pensent comme lui. Il n'a jamais été et ne sera jamais le maire de tous les Trifluviens.
Il a fait preuve de mépris envers les lois et les institutions qu'il est sensé représenter.
Si la ville tient un registre et que le quorum est atteint pour un référendum, on s'attend à ce que l'institution fonctionne normalement et que le référendum ait lieu. À moins que la magouille et la démocrasserie ne soient tellement généralisées qu'il n'est plus nécessaire pour personne de se déplacer pour signer quelque registre que ce soit, surtout à Trois-Rivières, qui semble devenir un no man's land au plan juridique.
Ici, comme en Absurdistan, on se fout des contraventions, des registres, des pétitions, des référendums et de la commission des droits de la personne!
On se fait des fêtes sans établir de budget, un chèque en blanc pour un 375e anniversaire qui prend des allures de cirque où le soleil ne luit manifestement pas pour les contribuables.
Néron contemple ses jeux et il s'émeut pour sa ville, sa belle ville qu'il voit bien plus belle dans ses rêves, avec de belles avenues tiens, et moins de malpropres aux idées subversives, puisque Néron aime autant tâter de la lyre que de l'idéologie.
Il n'y aura pas de dépassement de coûts pour les fêtes de César, c'est bien simple, puisqu'il n'y a pas de budget, ni de référendum, ni quoi que ce soit qui ressemble à une mesure de contrôle. L'État, c'est Lui... Comme pour Duplessis, sa règle c'est «toé, tais-toé!»
À Trois-Rivières, sous le règne de Yves Lévesque 1er, tout se fait dans l'ombre, sans transparence, sans démocratie.
Nous pouvons changer les choses à Trois-Rivières et ce changement se passera par la tête.
Nous avons besoin d'un maire qui soit vraiment le maire de tout le monde et non pas le maire de quelques-uns.
Je voterai pour André Carle, le 1er novembre prochain. Et je souhaite pour ma ville natale que tous ceux et celles qui ne votent jamais se déplacent en grand nombre pour du changement à l'hôtel de ville de Trois-Rivières.
Si les Américains ont pu se débarrasser de Bush, nous pouvons faire la même chose avec Yves Lévesque. Et croyez-moi, ça ne sera pas trop difficile si l'on s'y met tous ensemble, avec Facebook, l'Internet et toute l'armada technologique qui a facilité la victoire de Barack Obama.
À vos claviers, Trifluviens! Et aux urnes ensuite!
Yes we can!
vendredi 9 octobre 2009
Gerald Laroche The Harmonica Master
L'un des meilleurs harmonicistes au monde, avec Zellers et qui d'autres, hein? Il est méconnu. Il ne le sera pas longtemps.
Je suis tombé sur une cassette 4 pistes de lui. C'était il y a dix ans. Le titre? Gerald Laroche The Harmonica Master. Je l'ai passée à un ami qui l'a perdue. Pas grave. En trente secondes, j'ai trouvé un extrait sur You Tube puis son site officiel.
Comme quoi You Tube n'est pas l'ennemi mortel des artistes. Il m'a permis de le retrouver et de lui faire vendre des tas de disques. Il le mérite, tiens. C'est un sacré joueur de ruine-babines.
Des fois, quand je joue de l'harmonica, je me dis que c'est ça que j'aurais dû faire dans la vie au lieu de perdre mon temps à écrire toutes sortes de trucs qui ne valent pas un bon jam bien ressenti...
Assez de jérémiades.
Place à Gerald Laroche The Harmonica Master.
***
Pour les plus sérieux, je vous propose cette pièce classique d'harmonica...
Et celle-ci, tiens.
Ou bien... celle-là. Little Walter... Dur de passer à côté.
mercredi 7 octobre 2009
Dix milles dollars...
S'ils avaient obtenu ce prêt de dix milles dollars, jamais ces parents n'auraient commis ce pacte de suicide qui s'est transformé en homicide pour leurs trois pauvres enfants. Ces parents n'étaient pas des monstres, selon la mère qui a survécu à tout ça et qui doit maintenant affronter la justice, notre justice.
Il leur fallait juste dix milles dollars... Ils n'étaient pas des monstres? Ils avaient perdu leur emploi et ils n'arriveraient plus à payer la maison, l'auto, l'aspirateur et l'écran plat. Qu'ont-ils fait? Ils ont plongé le couteau dans le corps de leurs enfants puis ont retourné la lame vers eux. Une autre belle preuve que le matérialisme brut est une voie sans issue.
Dix milles dollars... C'est le prix de la vie pour les imbéciles. C'est une raison suffisante pour tuer ses propres enfants, la seule richesse de ces parents qui, selon la mère accusée, n'étaient pas des monstres...
Selon moi et selon notre justice, fort heureusement, ils étaient des monstres! C'est encore bien que l'on puisse s'offusquer un tant soit peu d'une telle saloperie...
Vous avez perdu votre emploi? Il vous manque dix milles dollars? Fuck it. Faites autre chose. Faites faillite. Envoyez chier vos créanciers, quels qu'ils soient. Changez de ville, de province, de pays. Habillez-vous dans les friperies. Travaillez au noir. Empruntez des disques à la bibliothèque, c'est gratuit. Apprenez l'anglais. Confiez vos enfants à la crèche. Faites une manif devant le bureau du maire ou du député. Déchirez vos cartes de crédit. Faites du jogging, de la marche ou du vélo. Il s'en vend des pas cher. On peut même en trouver le jour des vidanges...
Ils n'auraient jamais songé à mettre fin à leurs jours et à ceux de leurs enfants s'ils avaient eu ce prêt de dix milles dollars... Quelle bêtise!
Les problèmes d'argent ne sont pas de vrais problèmes. Nous vivons sur un jeu de Monopoly. On n'a qu'à passer à Go deux ou trois tours sans réclamer ses deux cents dollars et ensuite on peut se remettre à jouer, à acheter des maisons, des hôtels, des piscines et des écrans plats. Et si le jeu nous est refusé, eh bien on joue à autre chose. Il y a plein de jeux: le parchési, la balle molle, le football, le marxisme-léninisme, n'importe quoi sauf tuer ses propres enfants et se suicider ensuite.
Je sais que tout ce que j'écris là n'empêchera pas un meurtre de plus de se commettre, même si je me donne l'illusion de pouvoir guérir ma société avec des mots qui ne sont lus que par une poignée de lecteurs et lectrices qui, j'en suis convaincu, ne songeraient jamais à zigouiller leur progéniture pour un prêt de dix milles dollars qu'ils n'auraient pas reçu.
Ces dix milles dollars représente pour moi toute la profonde débilité de notre civilisation axée sur le fric et l'acquisition de biens dérisoires.
L'esprit est menacé plus que jamais par le matérialisme brut. Pas étonnant qu'il y en ait qui perdre l'esprit et devienne des monstres.
Reposez en paix, pauvres enfants...
Fuck l'argent!
mardi 6 octobre 2009
Permis d'en saigner
Les permis d'enseigner c'est de la crotte. La pédagogie, de la fiente. Les théories sur l'enseignement, de la grosse calice de marde.
Prenons Jean-Jacques Rousseau, le promeneur solitaire, à qui l'on doit Émile, un traité sur l'enseignement qui n'a pas manqué d'inspirer les prêtres de la pédagogie, cette science inexacte qui ne convient qu'aux abrutis et aux cuistres.
Jean-Jacques Rousseau a tabarnaké ses propres enfants à la crèche pour mieux se concentrer sur ses théories sur l'enseignement qui devrait être prodigué aux enfants....
L'homme naît bon mais la société le corrompt... Hostie de mongol, Rousseau, croyez-moi.
Donc, on devrait acheter ça, nous les niaiseux de citoyens. Acheter le fait que l'enseignement repose sur des putains de théories débiles à la Jean-Jacques Rousseau, Engels et compagnie, d'où l'obligation d'avoir un baccalauréat en éducation pour enseigner au secondaire, à quelques exceptions près. L'exception devrait devenir la règle, l'air serait moins vicié à l'école.
Friedrich Engels, puisque j'en parle, croyait dur comme fer que les enfants devaient être élevés par l'État. Pour lui, les parents c'était du caca. On devrait leur retirer tous leurs rejetons et les élever en commun, dans la Sainte Doctrine ou la pédagogie...
***
Le meilleur prof que j'aie connu, Alexis Klimov, n'avait pas de doctorat, à la différence de plusieurs de ses confrères. Pourtant, jamais je n'avais vu quelqu'un se démener autant pour transmettre le goût du savoir et l'envie de la beauté.
Évidemment, il se moquait de Rousseau et Engels.
Il n'aurait pas pu enseigner au primaire. Il n'avait pas de permis... Et, de nos jours, il ne pourrait pas enseigner à l'université non plus: il n'avait pas de maîtrise. Fuck! C'était le meilleur. Le meilleur!
Et il faudrait se soucier de ces imbéciles qui décident de ce qui est nécessaire pour leurs foutues normes de crétins qui sortent leurs grandes phrases vides pour envoyer tous les enfants à la crèche à 7$?
Fuck. Ne me parlez pas de l'enseignement. Ça me met en tabarnak.
Des tas d'analphabètes et d'incultes enseignent tandis que nos rues sont pleines de types qui feraient une meilleure job que tous ces nuls. Le permis d'en saigner c'est comme un permis de chasse. Hostie que ça ne pardonne pas. Qu'est-ce qu'on ne leur foutra pas dans la tête, aux kids...
***
La meilleure personne qui soit pour enseigner le français, c'est celle qui l'écrit le mieux. Est-ce que j'ai tort?
Sans doute. Puisque ce sont ceux qui l'écrivent le plus mal qui souvent l'enseignent...
Il y a des tas de chômeurs instruits. Pourquoi perdre son temps avec des diplômés pas très instruits qui font une faute par phrase?
Il fût un temps où l'on obtenait son diplôme comme l'on trouve un gadget dans une boîte de Cracker Jack. Ce n'est pas pour rien que les viaducs bâtis il y a quarante ans ont des défauts majeurs de construction...
***
Cela dit, je suis disponible pour enseigner le français, la langue que je connais le mieux, et que j'aime assez pour la saupoudrer de quelques mots bien crus, histoire de ne pas en faire une langue morte parlée seulement par des nabots intellectuels qui veulent envoyer tous les enfants à la crèche, saint-crèche!
Je vais vous enseigner ça le français, au deux tiers du prix s'il le faut, histoire de bénéficier de deux mois de vacances par année moi aussi.
***
Un peu de musique ferait du bien après tant d'assertions.
lundi 5 octobre 2009
Des livres
Je lis des tas de livres ces temps-ci, comme toujours.
Je lis rarement un livre à la fois. C'est une vilaine habitude que j'ai acquise à force d'acquérir une redoutable technique de lecture rapide qui m'apparente presque au Rat de bibliothèque, un personnage de la série télévisée Batman. Une série que je suivais religieusement du temps de mon enfance et dont je me contrefous de nos jours.
Je soupçonne que le décor tout de couleurs primaires séduisait mes yeux de daltonien. Batman, c'était tout en rouge, en bleu et en jaune. Comme dans la bande dessinée quoi, du temps où les procédés d'impression en polychrome des imprimeurs n'étaient pas tout à fait au point.
Le Rat de bibliothèque était mon personnage préféré... En anglais, il s'appelait The Bookworm. Il pouvait lire des livres en déchiffrant les caractères du bout des doigts, comme s'il lisait en Braille. Je n'arrivais pas à l'imiter mais j'y mettais toute mon âme: j'allais tout lire, tout, rapidement, parce que je voyais bien que je n'y arriverais pas à bout autrement.
Bon, où veux-je bien en venir?
Ah oui. Aux livres que je suis en train de lire dont je vous reparlerai un jour ou l'autre pour vous emmerder.
Je ne m'explique pas plus pour le moment. Juste un survol.
Je termine de lire La conjuration des imbéciles (Confederacy of Dunces) de John Kennedy Toole. J'y reviendrai prochainement. C'est un des livres les plus déjantés qu'il m'ait été donné de lire et, franchement, la traduction n'est pas dégueulasse pour une fois.
J'ai une pile de Balzac près de moi. La Comédie humaine dans une édition superbe pour bibliophiles. (Éditions Rencontres, Genève, 1967). Je n'ai jamais été capable de trouver de l'intérêt à lire Balzac et le Diable sait que j'ai essayé. Peau de chagrin, c'est tout ce que j'ai retenu de Balzac. Le Père Goriot et compagnie, pas moyen. Je regarde ma pile et de temps à autres je jette un coup d'oeil. Au bout d'un paragraphe je décroche. Je ne sais pas pourquoi.
Par contre, Léon Bloy, qui peut parfois se montrer imbuvable, m'accompagne encore. Après Le désespéré, j'en suis rendu à lire La femme pauvre.
Y'a plein d'autres livres, tiens, mais je dois aller ouvrir la porte.
Désolé. Pas le temps d'en rajouter.
Je lis rarement un livre à la fois. C'est une vilaine habitude que j'ai acquise à force d'acquérir une redoutable technique de lecture rapide qui m'apparente presque au Rat de bibliothèque, un personnage de la série télévisée Batman. Une série que je suivais religieusement du temps de mon enfance et dont je me contrefous de nos jours.
Je soupçonne que le décor tout de couleurs primaires séduisait mes yeux de daltonien. Batman, c'était tout en rouge, en bleu et en jaune. Comme dans la bande dessinée quoi, du temps où les procédés d'impression en polychrome des imprimeurs n'étaient pas tout à fait au point.
Le Rat de bibliothèque était mon personnage préféré... En anglais, il s'appelait The Bookworm. Il pouvait lire des livres en déchiffrant les caractères du bout des doigts, comme s'il lisait en Braille. Je n'arrivais pas à l'imiter mais j'y mettais toute mon âme: j'allais tout lire, tout, rapidement, parce que je voyais bien que je n'y arriverais pas à bout autrement.
Bon, où veux-je bien en venir?
Ah oui. Aux livres que je suis en train de lire dont je vous reparlerai un jour ou l'autre pour vous emmerder.
Je ne m'explique pas plus pour le moment. Juste un survol.
Je termine de lire La conjuration des imbéciles (Confederacy of Dunces) de John Kennedy Toole. J'y reviendrai prochainement. C'est un des livres les plus déjantés qu'il m'ait été donné de lire et, franchement, la traduction n'est pas dégueulasse pour une fois.
J'ai une pile de Balzac près de moi. La Comédie humaine dans une édition superbe pour bibliophiles. (Éditions Rencontres, Genève, 1967). Je n'ai jamais été capable de trouver de l'intérêt à lire Balzac et le Diable sait que j'ai essayé. Peau de chagrin, c'est tout ce que j'ai retenu de Balzac. Le Père Goriot et compagnie, pas moyen. Je regarde ma pile et de temps à autres je jette un coup d'oeil. Au bout d'un paragraphe je décroche. Je ne sais pas pourquoi.
Par contre, Léon Bloy, qui peut parfois se montrer imbuvable, m'accompagne encore. Après Le désespéré, j'en suis rendu à lire La femme pauvre.
Y'a plein d'autres livres, tiens, mais je dois aller ouvrir la porte.
Désolé. Pas le temps d'en rajouter.
dimanche 4 octobre 2009
YOUPPI C'EST SOLDI!
C'est dimanche. Le jour de Dieu. Le dieu de la partie de baseball qui ne veut pas finir: dix manches et toujours pas de vainqueur...
Aujourd'hui, c'est le jour du Soleil pour les Anglais: sunday. C'est moins dévot, plus païen et par cela même plus naturel.
Aujourd'hui, pourquoi pas soldi, tiens, le jour du soleil. Comme demain ce sera lundi, le jour de la lune, monday the moon day... Mardi le jour de Mars et mercredi le jour de Mercure, mercuredi. Jeudi le jour de Jupiter, jovemdi. Et vendredi le jour où pour boire il faut vendre...
Di, dans lundi, c'est pour jour comme dans day qui vient de di, dies, jour, fa dièse et toutes ces fadaises latines encore bien utiles pour créer de nouveaux mots.
En vieux français on disait di pour dire jour. Donc, les Anglais parlent en vieux français, tout ça à cause de Guillaume le Bâtard, un Normand qui a imposé le français à la cour d'Angleterre en accédant au trône. Day c'est di mal prononcé par un Anglais.
Soldi, jour du soleil ou bien jour des soldes, c'est moins rude pour la gorge que grmwqotshdzz ou bloblopeditorlamoppe, par exemple, qui pourrait aussi vouloir dire soldi, mettons, si on y mettait un peu moins de mauvaise foi et un peu plus de bon coeur dans l'étymologie. Pourquoi faut-il toujours se casser les couilles avec la langue, hein?
En toute honnêteté intellectuelle, je ne crois en aucun des dieux dont l'humain se régale avec une ferveur qui m'effraie beaucoup plus qu'elle ne m'intrigue. On tient à bien peu de choses si l'on peut perdre l'esprit au premier abracadabra venu. Brrr... La religion, ça m'a toujours fait froid dans le dos. Comme la mère de Carrie dans le film tiré du roman de Stephen King.
Toute cette digression m'amène vers le devoir de philosophie de mon frère Christian, parue aujourd'hui dans Le Devoir. Il s'en prend au cours d'éthique et culture religieuse, une autre manière de faire un pas en avant et deux en arrière. Je partage son point de vue, c'est bien évident. Allez lire ça. Bravo l'aîné!
C'est soldi, le jour du soleil, qu'on se le tienne pour dit.
Iro. J'ai dit.
PS: Iro ça veut dire j'ai dit en... iroquois. Les Iroquois finissaient toujours leur discours par cette affirmation, iro, d'où le mot iroquois. Ils disent toujours iro, quoi... Que c'est passionnant le parchési et l'étymologie!
Musique.
vendredi 2 octobre 2009
Histoire du gars qui se calissait de toutte
C'est l'homme le plus simple du monde. Il vit au jour le jour. Il y a des jours plus faciles que d'autres et quand c'est difficile, généralement, il se la ferme, avale sa pilule, et se dit que demain ce sera mieux.
Est-ce un con?
Je ne dirais pas ça. J'en connais qui dépriment et qui ne lui arrivent pas à la cheville.
Il faut dire qu'il a bon coeur, Guy, l'homme le plus simple du monde, qui ressemble à un Gaulois, tiens, avec des moustaches blondes qui tombent de chaque côté de ses lèvres. Un grand Gaulois de six pieds trois pouces. Pas achalé par personne. Qui fait sa petite affaire et «se calisse de toutte» comme il dit souvent. Il est heureux avec sa femme, ses enfants, sa famille et se calisse du reste.
Je me suis déjà essayé de parler avec lui de politique. Pas moyen.
-Hein? La politique? Toutte des crosseurs.
-Tous?
-Ouin! Toutte. En tous 'es cas toutte c'qu'i' veulent c'est l'argent dans nos poches!
Guy le Gaulois continuait son ménage dans ce centre commercial par lequel je transitais tous les jours sur mon heure de dîner. Nous nous sommes habitués à nous voir puis, polis comme nous sommes, nous finîmes par nous parler tous les jours, tiens.
-Moé, d'ajouter Guy le Gaulois, j'me calisse de toutte.
-Ah ben moé 'ssi hostie. En autant qu'on m'laisse respirer saint-chrême! E'l'monde est viré fou. Ça stresse tellement que ça en devient vert.
-Moé, de rajouter Guy, j'm'en fais avec rien. Aujourd'hui c'est aujourd'hui pis demain c'est demain pis moé, ben, j'me calisse de toutte. Ça va ben même quand ça va mal.
-Ah oui?
-Ben oui! Voyons don'! E'l'monde braille pour rien cibouère! Ça a un doigt croche pis ça s'fait faire d'la chirurgie plasticine comme e'l'tabarnak 'ien qu'parce qu'c'est des hosties de zoukayes qui s'en font pour rien! J'ai des doigts croches moé tou pis j'me calisse de toutte! De toutte! Curé, député, boss, cibouère, tout l'monde chie à 'a même place pis tout l'monde va finir avec la tête dans l'trou des chiottes, populaire ou pas, riche ou ben don' pauvre, toutte la calice de gagne! C'qui fait que moé, moé là, j'me calisse de toutte.
-C'est ben sûr. Des fois faut s'calisser d'toutte.
-Quand ça va mal, j'farme ma yeule... Le ciel est bleu, la mer est calme, farme ta yeule pis rame! Pis si on t'dit des niaiseries, pis c'est sûr qu'on va t'en dire parce que des niaiseux y'en manque pas, ben calisse-toé z'en. Écoute-les pas. Fais semblant qu't'es fou. Mets-toé les yeux cross-side pis mets-toé à bégayer gagagougou pis i' vont toutte te crisser 'a paix! Pas d'temps à perdre avec les niaiseux moé... J'garde tout mon temps pour ceux qui en valent la peine, comme toé e'l'gros...
-J'su's même pas gros! Fa' attention à c'que tu dis Guy parce que j'suis susceptible... Des fois que ça m'prendrait d't'en calisser un dans 'a face entre les deux yeux... Hinhin... C'est une joke! Héhé. (NDLR: Pas si sûr de ça que ça soit une joke...)
-Gros! E'l'Père Noël est gros pis tout l'monde l'aime le Père Noël! Y'a parsonne qui haït vraiment les gros. Les gros sont drôles pis toujours prêts à rendre service... C'est juste qui mangent trop pis qu'i' sont trop saphes.
-Hee...
-En tous 'es cas. Moé j'me calisse de toutte pis c'est toutte. Curés ou politiciens, ôtez-vous d'mon ch'min. Moé j'prends mon lait comme ça m'plaît! D'la marde hostie d'christ!
-T'as ben raison Guy. Ben raison.
J'ai fait semblant de regarder ma montre puisque je n'ai pas de montre. Puis j'ai dit, hum, il faudrait bien que j'y aille. Et j'y suis allé tandis que Guy reprenait sa moppe et retorchait son bout de plancher.
Et c'est tout ce que j'avais à dire à ce sujet.
jeudi 1 octobre 2009
Les artistes ratés et les discours politiques
J'ai déjà été séparatiste. Je ne le suis plus à cause de plusieurs célèbres artistes ratés de mon coin de pays qui, incapables de produire une oeuvre qui vaille la peine de s'y attarder, produisent par dépit un discours politique qui jette sur leurs produits artistiques un voile de fausse férocité et d'encore plus fausse spontanéité révolutionnaire. Cela donne un petit côté vaporeux à leur caca. On finit par dire très juste, si, si, quand on devrait simplement dire ouache ça pue.
Plus un artiste est animé par un discours politique, plus son oeuvre en pâtit. Cela va de soi. L'oeuvre n'existe plus sans la pénible justification qui l'entoure. L'artiste voulait évoquer son pays qui souffre, sa langue qui pend, ses couilles qui puent: on s'en torche! L'artiste a produit un navet déguisé en discours politique, c'est la triste mais combien vraie réalité. Trop souvent.
D'où l'importance de produire de l'art pour l'art, avec toute l'authenticité que cela suppose, par-delà les normes et les conventions, et au besoin en suivant les normes et les conventions. Soyez moins cons, moins ratés: soyez pleinement artistes!
Rien n'est coulé dans le béton. Surtout pas les chicanes de clôtures.
Donc, l'art pour l'art. Fuck le réalisme socialiste et le réalisme souverainiste. Rien à foutre des discours remâchés par de vieux ringards qui tiennent plus à ce que la vie ressemble à ce que contient leur bréviaire qu'elle ne soit, tout simplement, un émerveillement permanent, un dépassement de soi-même, point.
La beauté sauvera le monde.
C'est pas moi qui l'ai dit.
C'est un certain Dostoïevski.
Il a écrit des livres, oui.
Des livres qui parlent de tout et de rien.
***
Hitler et Pol Pot étaient des artistes ratés. L'un était un peintre qui ne savait représenter que des architectures carrées, sans personnages, sans visages. L'autre a déposé une thèse de maîtrise sur Verlaine et n'aura pas été plus poète qu'il ne le faut. Tous les deux ont terminé ça en holocauste.
Je ne dis pas que tous les artistes ratés finiront comme ça. La plupart mèneront des vies nettement plus honorables. Cependant, je crois que le danger guette l'artiste qui sert de pute aux idéologies et autres slogans collectifs.
Penser et créer sont des actes solitaires. L'art est mieux servie par les esprits libres.
Les libres penseurs qu'on nous propose, trop souvent, ne sont que des farceurs, des cabotins agenouillés devant leur idole qui sont restés figés sur le salut au drapeau et la version française de Daniel Boone.
Lancement de l'album des Mallèchés
Les Mallèchés viennent de lancer leur premier album. Le trio propose du rockabilly... en français. Ce qui devait bien finir un jour par arriver. Pour la petite histoire, disons que j'ai déjà travaillé avec Alex, le chanteur et guitariste du groupe. Je ne le connaîtrais pas que je dirais la même chose: c'est vraiment de la bonne musique et c'est excellent que de revisiter une époque pour l'assaisonner avec des textes qui collent aux réalités de la classe ouvrière. Car c'est bien de ça qu'il s'agit, de la WCM, de la Working Class Music. Ça rappelle les Straycats en mieux léché. Achetez-en des tonnes de copies.
Tiens, il y a un article sur leur lancement, drette ici.
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Site officiel du groupe Les Mallèchés
Tiens, il y a un article sur leur lancement, drette ici.
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Site officiel du groupe Les Mallèchés
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