J'en connais qui se battent contre l'injustice depuis des lustres. Que l'époque roule ou ne roule pas pour eux, ils montent au front social pour contrecarrer les plans des exploiteurs et autres pharaons de la finance.
Ces résistants des années '40 à nos jours, on les traite encore d'épais, de caves, de rêveurs, de communistes, d'anarchistes, de tout ce que vous voulez -parce que les puissants de ce monde n'aiment pas se faire déranger dans leurs habitudes.
Les riches embauchent des tas de gens à cent milles piastres et plus par année pour penser comme des types à cent milles piastres et plus par année.
Ensemble, ils s'évertuent à écraser la plèbe quotidiennement et à ramener les indignés à prendre leur trou.
Pourtant, la vérité n'a pas de prix.
On sait combien vaut un mensonge imprimé.
Mais on ne sait pas combien vaut la vérité ni quel est le prix que les résistants sont prêts à payer pour ne pas vivre en autruche qui se rentre la tête dans le cul de la finance. Tout ça pour oublier le combat légitime de ses frère et soeurs qui veulent bâtir une société meilleure pour tout le monde. Même pour les autruches et les pharaons, enfin délivrés du stress d'avoir à protéger leur cent milles piastres et plus par année de tous les aléas d'un monde. D'un monde qu'ils créent et alimentent par paresse d'esprit et sécheresse de coeur.
Et tous les jours malheureux de ce vain despotisme, ils sortent leurs pancartes et leur courage pour affronter la Bête hideuse, puissante et armée. Ils affrontent la Bête à mains nues. Ils dénoncent la corruption au vu et au su de tous, sans bouclier, sans matraque, sans fusil ni canon.
Puis les valets du mensonge organisé sortent les matraques, les boucliers, les fusils, les canons...
La foule résiste.
Un camarade tombe. Un autre le relève. On bat en retraite. On laisse passer les mauvaises époques, tant bien que mal.
L'ordre est rétabli, provisoirement.
On crosse le pays mieux que jamais. On fourre le peuple. On le vide de toutes ses richesses et de toute sa beauté.
Puis un jour, la vérité sans prix reprend le flambeau.
Ils sont des milliers dans les rues.
Ils réclament la justice sociale, le bien commun et l'honnêteté.
Et vous savez quoi?
Ça pourrait bien que ça marche cette fois-ci...
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