Richard Desjardins vient de sortir un nouveau documentaire, Le peuple invisible, qui présente les dures conditions de vie des Algonquins, loin des préjugés habituels véhiculés par le petit monde, contaminé par les historien blancs de tradition catholique et française.J’ai bien hâte de le voir et de le commenter.
Ce n’est pas pour rien qu’on ne raconte plus l’histoire de Dollard des Ormeaux et Madeleine de Verchères dans nos écoles : l’un était un bandit tueur d’Indiens et l’autre une esclavagiste tueuse d’Indiens… Comme il n’est plus à la mode de tuer des aborigènes, ces personnages ont été lentement mais sûrement évacués de l’histoire enseignée à tous les enfants de la province. Dans le bon vieux temps, on a pu faire des héros avec des personnes qui avaient commis des crimes contre l’humanité. De nos jours, le génocide des aborigènes d’Amérique n’est plus bien vu, n’en déplaisent aux historiens et aux prêtres catholiques.
La situation des Autochtones est lamentable. Parqués dans des réserves, souvent sans eau courante ni électricité, ils vivent de la « charité » de nos gouvernements qui leur lancent des miettes pour les milliards qu’ils empochent en exploitant leurs terres.
Par ailleurs, je prétends qu’il y a plus de 60% de métis au Québec, compte tenu de plusieurs faits, dont les registres d’État civil, tenus par l’Église catholique jusqu’en 1962.
Plusieurs aborigènes, à l’arrivée des Européens, étaient eux-mêmes des descendants d’immigrants d’origine européenne qui ont suivi les glaciers, de l’Europe jusqu’à l’Amérique du Nord, il y a de cela 15 000 ans. Ces premiers occupants sont devenus des Indiens alors qu’à peine quelques siècles les séparent des Celtes et des Gaulois. L’assimilation fût d’autant plus facile que les traits du visage se confondaient avec ceux des premiers colons de la Nouvelle-France. Ce n’est pas pour rien, par ailleurs, que la ceinture fléchée, symbole huron par excellence, est aussi un symbole pour les Québécois dits de souche, des descendants de Hurons-Wendates qui s’ignorent…
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