mardi 15 juillet 2008
ROUGE COMME UNE TOMATE (TITRE PROVISOIRE)
Bon. J'ouvre Cyberpresse, Le Devoir, Canoë, le Courrier International et même The Onion. Je cherche un thème, une illumination, quelque chose qui va calmer mon besoin viscéral d'écrire.
J'ai trop de fourmis dans les doigts pour m'accommoder des grands titres. Cyberpresse est au point mort depuis quelques jours. Ça manque de variétés. Tant qu'à faire de l'information spectacle, faites-le bien s'il-vous-plaît. Les touristes américains ne sont pas au rendez-vous cette année à Montréal... Vous voulez vraiment que je traite de cela sur mon blogue? I don't care.
Et que dire du fameux quotidien Le Devoir! Je parcours le site à toute vitesse. Je tombe sur une lettre de M. Jacques-Yvan Morin, professeur «émérite» de je ne sais trop où. Émérite??? Hostie de prétentieux! Bref, c'est un ancien membre du gouvernement du Québec qui nous rabat encore les oreilles avec la dépendance à une idée fixe propre à exciter un séminariste ou bien un psychiatre qui se teint les cheveux.
Une Constitution nouvelle pour le Québec - Le miroir d'une nation... C'est drôle, mais ça me donne juste envie de chier. Sans plus. C'est peut-être mon ascendance autochtone qui réagit contre le mot miroir. Des miroirs, des colifichets et des breloques pour une constitution sortie tout droit de la tête des p'tits zamis... Ça fait été, vous ne trouvez pas, une constitution nouvelle pour le Québec? Franchement, je serais mieux de ne rien écrire là-dessus. C'est vraiment de la merde.
Canoë trouve un peu plus de grâce à mes yeux. Je compare Canoë à un marché aux puces géant où le boutiquier sympathique côtoie le type un peu louche. Les chroniqueurs Julius Grey et Richard Martineau m'amènent vers Canoë. S'ils n'étaient pas là, je ne suis pas convaincu que j'y serais souvent pour lire la chronique castriste de Jacques Lanctôt, pour qui les atteintes aux droits de l'homme existent partout dans le monde sauf à Cuba, royaume de la bonté et des jardins fleuris.
Les oeuvres d'Enver Hodja, le célèbre dictateur albanais, m'ont l'air plus crédibles que tout ce que j'ai lu de Lanctôt. Il m'a ému une fois, quand il a parlé de son enfance, de son père embrigadé avec les fascistes d'Adrien Arcand, etc. Lanctôt est vite revenu à Cuba. Et depuis, je sais à quoi m'attendre de lui. Ce n'est pas un homme libre. C'est un ambassadeur de Cuba au Québec. Tu lui parles de la gomme balloune Bazooka Joe et il trouvera le moyen de te dire que la gomme Che Guevara est bien meilleure. Encore une fois, les idées fixes ça me désole.
Le Courrier international me rapporte l'histoire d'un ovni tombé le 30 juin 1908 dans la taïga sibérienne qui aurait abattu 80 millions d'arbres. Ils n'ont pas trouvé la trace du météorite, 100 ans après. Que s'est-il passé? Certains pensent qu'un trou noir, créé au cours d'une expérience du fameux inventeur et ingénieur serbe Nikola Tesla, aurait traversé la planète... Quoi qu'il en soit, il aurait fait étrangement clair en cet été de 1908, en Europe. Des nuages phosphorescents provenant du lieu de l'impact provoquèrent un effet de nuit blanche. Mythe? Réalité? À vous de me le dire.
Je termine avec The Onion. Alors là, je me contente de rigoler, stupidement. The Onion est la revue des revues du canular journalistique. J'ai rêvé un temps de produire une édition francophone s'inspirant de cette revue. Le projet n'a eu l'heur que d'enthousiasmer votre humble serviteur ainsi qu'une journaliste locale qui m'a fait l'honneur d'un reportage à l'époque. Bref, j'ai fait un flop. Pourtant, je reviens vers The Onion. Je me rappelle d'une de leurs meilleures blagues. C'était à propos du président Bush, qui était présenté comme un homme qui ne connaissait rien à l'économie puisqu'il quittait un salaire de plusieurs millions de dollars pour un misérable poste de fonctionnaire fédéral d'à peine 200 000$ par année... Et vous voudriez lui confier vos sous?
Finalement, j'ai réussi à écrire, encore une fois.
Je ne m'en tire pas trop mal.
Je peux faire craquer mes doigts, mon cou, ma chaise, alouette!
Il ne me reste plus qu'à vous quitter sur une musique bien douce et, hop!, l'affaire sera ketchup.
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