J'ai visionné deux saisons complètes de Better Call Saul, un spin-off de la série Breaking Bad qui relate la vie de l'avocat Jimmy McGill avant qu'il ne devienne Saul Goodman. C'est plus humoristique que Breaking Bad et les personnages sont toujours improbables. On se croirait en pleine comédie humaine. Le frère de Jimmy, Chuck, est un grand avocat rigoureux et honnête. Il est allergique aux ondes magnétiques et porte toujours sur lui une couverture d'aluminium. Jimmy voudrait devenir avocat mais Chuck est convaincu que Jimmy est trop croche pour faire honneur à la profession.
Les frontières entre le bien et le mal sont toujours difficiles à définir dans l'univers de Breaking Bad tout comme dans celui de Better Call Saul.
Cela dit, cette introduction doit servir de prétexte à une autre de mes anecdotes...
En fin de semaine, en écoutant les premiers épisodes de la deuxième saison, je suis tombé sur une scène où Jimmy McGill se fait prisonnier d'une pièce du sous-sol d'un centre commercial après que la porte se soit refermée et barrée derrière lui.
-No! No! No! hurla-t-il en anglais en constatant que l'édifice était vide et que personne ne viendrait le chercher avant un bout.
Jusque là, rien qu'une histoire bien banale.
Pourtant, elle m'est restée à l'esprit. Allez savoir pourquoi.
Tant et si bien que, tout à l'heure, je me suis retrouvé coincé dans un portique après qu'une porte se soit refermée et barrée derrière moi.
J'ai appelé le concierge: il ne serait pas là avant deux ou trois heures...
Gulp!
-Non! Non! Non! hurlé-je presque.
Puis j'ai réfléchi. Ce qui me prend parfois 10 secondes et parfois vingt minutes...
Au bout de vingt minutes, j'ai appelé l'un de mes collègues pour me sortir de cette situation en prenant le chemin en sens inverse. Il a finalement réussi à ouvrir la porte de l'intérieur. Et j'ai pu revenir à mes affaires...