Cela faisait deux semaines que Ti-Caille Lamothe s'assoyait au même endroit à la même heure pour simplement prendre la mesure des lieux. La première journée, Ti-Caille ne faisait qu'enregistrer tout ce qu'il voyait. Au bout de deux semaines, je puis vous dire qu'il en savait pas mal sur tout ce qui passait par-là.
C'est alors qu'il changea d'endroit pour un autre deux semaines, histoire de ne pas jouer au justicier.
-Ça donne quoi, hein? Ça donne quoi? répétait inlassablement Ti-Caille pour justifier ses tics et ses habitudes.
Ça ne donnait rien.
Rien du tout.
samedi 28 juin 2014
lundi 23 juin 2014
Les gens de mon pays
«Les gens de mon pays, ce sont gens de paroles et gens de causeries qui parlent pour s'entendre...» Je reprends de mémoire Gilles Vigneault.
J'ai toujours aimé cette chanson. Elle m'accompagne depuis fort longtemps dans ma vie et continuera de me hanter.
Je me souviens de l'avoir entendue à l'enterrement de feu le poète et ami Michel-Luc Viviers, alias Urbain Pesant. Cela m'avait scié les jambes. Je comprenais ce que voulait dire Viviers par-delà le temps, aux frontières de l'indicible et de l'infini.
Je peins et j'écris dans l'état d'esprit de cette chanson éternelle.
Je vous offre ces gens de mon pays pour me rappeler un peu tout ça.
C'est la version chantée par feue Pauline Julien, une grande dame de mon patelin, conjointe de feu le député et poète trifluvien Gérald Godin, un autre géant de par ici.
Il savait ce qu'il disait quand Vigneault chantait les gens de son pays, de votre pays, de notre pays.
J'ai toujours aimé cette chanson. Elle m'accompagne depuis fort longtemps dans ma vie et continuera de me hanter.
Je me souviens de l'avoir entendue à l'enterrement de feu le poète et ami Michel-Luc Viviers, alias Urbain Pesant. Cela m'avait scié les jambes. Je comprenais ce que voulait dire Viviers par-delà le temps, aux frontières de l'indicible et de l'infini.
Je peins et j'écris dans l'état d'esprit de cette chanson éternelle.
Je vous offre ces gens de mon pays pour me rappeler un peu tout ça.
C'est la version chantée par feue Pauline Julien, une grande dame de mon patelin, conjointe de feu le député et poète trifluvien Gérald Godin, un autre géant de par ici.
Il savait ce qu'il disait quand Vigneault chantait les gens de son pays, de votre pays, de notre pays.
jeudi 19 juin 2014
La beauté de Trois-Rivières, encore une fois...
Quand j'étais petit, il n'y avait presque pas d'arbres dans les quartiers pauvres de Trois-Rivières. Tout était entouré de clôtures de broche et de fils de fer barbelés. Les usines crachaient nuit et jour leurs vapeurs pestilentielles dans ce ciel qui était toujours trop bas et trop puant. Des millions de billots de bois, communément appelés des pitounes, flottaient sur la rivière Tapiskwan Sipi (anciennement St-Maurice). Tout avait l'air d'un chantier en liquidation.
Puis vinrent les hippies, Greenpeace et autres surprises de conscience écologiques.
On se mit à planter des arbres un peu partout.
Puis l'on cessa de polluer la rivière avec des pitounes bourrées d'acide et de mercure.
Au fil des ans, la truite est revenue fréquenter la rivière et les baigneurs purent enfin envisager une saucette tout en profitant des belles plages de sable fin de son delta.
Trente ans plus tard, les arbres sont devenus indéracinables.
Le boulevard Gene-H.-Kruger et la rue Ste-Angèle, pour ne nommer que ceux-là, sont devenus ombragés.
L'investissement dans le béton a beau se poursuivre que rien ne pourra battre l'investissement dans les arbres et les espaces verts. Si Trois-Rivières est devenue une belle ville, c'est bien malgré cette poignée de promoteurs cupides qui voudraient nous ramener à l'époque où l'on salissait tout, où tout se transformait en stationnement, transport pour les pitounes et le mercure, ou quelque autre pyramide de gypse...
Merde au développement dit économique!
Trois-Rivières est bien plus belle quand les investisseurs nous ignorent.
Puissent-ils ne jamais demeurer trop longtemps en ville pour nous faire profiter un été de plus de ces espaces verts qui se réduisent comme peau de chagrin au fil des dernières années, comme si nous n'étions pas capables de profiter de la beauté majestueuse de ces bouts de terrain miraculeusement délaissés par l'activité humaine.
mercredi 18 juin 2014
L'équité-salariale-mon-cul
La justice sociale n'est pas qu'un problème sémantique. À moins que l'on ne prenne vraiment au sérieux l'équité-salariale-mon-cul, ce concept foireux sensé favoriser un meilleur revenu pour les femmes largement sous-payées dans plusieurs secteurs d'activité. Dans les faits, il ne se passe rien. On remplit des tas de formulaires pour laisser aux femmes le même sacrement de salaire de crève-la-faim qu'elles avaient avant l'équité-salariale-mon-cul.
Les «féministes» qui sont descendues dans les rues pour l'équité-salariale-mon-cul n'ont pas obtenu grand chose. Certaines ont probablement reçu des promotions pour justifier l'équité-salariale-mon-cul. Elles sont passées du communautaire à la fonction publique. Voilà le miracle de l'équité-salariale-mon-cul. Le communautaire a encore une fois servi de club-école pour les ronds-de-cuir gouvernementaux. Aucune femme n'a vu son salaire augmenter dans la restauration ou bien le torchage en tous genres. L'équité-salariale-mon-cul n'est qu'un tissus d'âneries et de belles paroles à l'eau de pain et de rose.
Pourtant, les femmes sont encore largement surexploitées, sous-payées et parfois même traitées comme des esclaves. L'équité-salariale-mon-cul n'y change rien. Ce ne sont que des mots vides de sens pour réconforter des féministes de salon qui sont parties avec le pactole. Où est-elle la solidarité avec les petits travailleurs de sexe féminin ou masculin, hein? Elle n'est tout simplement pas là.
Je suis loin d'être contre le féminisme. Je suis au contraire très féministe et très socialiste.
L'injustice sociale me donne l'envie de hurler.
Les mots qui ne veulent rien dire me donnent l'envie de mordre.
Femmes ou hommes, sauvons-nous nous-mêmes.
Il n'y a pas de sauveurs suprêmes, ni dieux, ni césars, ni tribuns.
Vous souhaitez la justice? Tenez-vous loin des clubs-école de la petite politique sale.
Formez vos propres groupes de défense.
Luttez sans écouter les conseils avisés des militants professionnels et autres enculeurs de mouches du communautaire.
Les «féministes» qui sont descendues dans les rues pour l'équité-salariale-mon-cul n'ont pas obtenu grand chose. Certaines ont probablement reçu des promotions pour justifier l'équité-salariale-mon-cul. Elles sont passées du communautaire à la fonction publique. Voilà le miracle de l'équité-salariale-mon-cul. Le communautaire a encore une fois servi de club-école pour les ronds-de-cuir gouvernementaux. Aucune femme n'a vu son salaire augmenter dans la restauration ou bien le torchage en tous genres. L'équité-salariale-mon-cul n'est qu'un tissus d'âneries et de belles paroles à l'eau de pain et de rose.
Pourtant, les femmes sont encore largement surexploitées, sous-payées et parfois même traitées comme des esclaves. L'équité-salariale-mon-cul n'y change rien. Ce ne sont que des mots vides de sens pour réconforter des féministes de salon qui sont parties avec le pactole. Où est-elle la solidarité avec les petits travailleurs de sexe féminin ou masculin, hein? Elle n'est tout simplement pas là.
Je suis loin d'être contre le féminisme. Je suis au contraire très féministe et très socialiste.
L'injustice sociale me donne l'envie de hurler.
Les mots qui ne veulent rien dire me donnent l'envie de mordre.
Femmes ou hommes, sauvons-nous nous-mêmes.
Il n'y a pas de sauveurs suprêmes, ni dieux, ni césars, ni tribuns.
Vous souhaitez la justice? Tenez-vous loin des clubs-école de la petite politique sale.
Formez vos propres groupes de défense.
Luttez sans écouter les conseils avisés des militants professionnels et autres enculeurs de mouches du communautaire.
lundi 16 juin 2014
La vraie histoire de Moute Latouffe
Connaissez-vous la vraie histoire de Moute Latouffe? D’abord,
il ne s’appelle pas Moute Latouffe.
Si vous ne saviez pas ça, il ne sert à rien que de prétendre
connaître quoi que ce soit à Moute Latouffe puisque Moute Latouffe s’appelle
Moïse Labranche dans la vraie vie.
C’est un genre de grand sec aux cheveux poivre et sans sel
qui passe la plus claire partie de son temps à gueuler comme un putois après
tout un chacun. Il n’est jamais de bon augure que d’entrer dans la bulle de
Moute Latouffe. On apprend vite à se tenir loin de cet animal passé maître dans
la production d’invectives et d’incidents malheureux.
-Mes hosties d’sales! qu’il crie tout le temps, Moute Latouffe,
m’a vous en faire des niaiseries su’ vos galeries!!! Ej’grimpe-tu su’ vos
galeries? Non? Bin… Décâlissez de ma galerie pis allez salir ailleurs a’ec vos
grosses crisses de bottines plein’ d’bouette! C’est pas vous autres qui va la
nettoyer ma calice de galerie plein’ d’bouette! Mes tabarnaks de sans-desseins
ed’ pouilleux du sacrament d’étol beurré d’marde!
J’oubliais de dire que Moute Latouffe est chauve. Son surnom
lui vient de sa jeunesse, du temps où il se coiffait à la Boule Noire, arborant
un afro de Vicking funky et roussâtre. De nos jours, on l’appelle encore Moute
Latouffe, par habitude, et personne ne peut y changer quoi que ce soit, même si
le principal intéressé est plutôt coco rase bol.
-Ej’me su’s habitué ed’me faire appeler Moute Latouffe! Parsonne
m’appelle Moïse Labranche. Même mes frères pis mes sœurs m’appellent Moute
Latouffe. Ça fait qu’ej’m’en calice ed’m’appeler Moute Latouffe, Jean Charest
ou Coco-Rase-Bol. M’en calice! M’en torche! Un nom ou l’autre, c’est la même
calice de marde en bout d’ligne!
J’oubliais aussi de dire que Moute Latouffe ne travaille pas
au sens noble du terme. Il fait de menus travaux au noir et empoche des deniers
publics comme tout le monde dans son quartier où cinquante pourcent des gens
sont dans la dèche. L’autre moitié travaille pour le crime organisé. On en a
même vus qui travaillaient pour le gouvernement. Moute Latouffe n’a pas une
destinée si dissemblable de celle de ses voisins. C’est comme ça, tout le
temps, toujours, et personne n’en a rien à cirer.
-Hastie que j’ai envie de garrocher des tranches de smoked
meat su’ ‘a tête des jeunes baveux qui vivent en bas d’che’-nous! qu’il s’est
dit un jour, Moute Latouffe, alors qu’il glandait sur sa galerie.
C’est ce qu’il a fait. D’où la vraie histoire de Moute
Latouffe. Sa vraie version de l’histoire quand les flics sont arrivés. Le
smoked meat était bel et bien à l’origine de l’échauffourée qui s’ensuivit,
même si Moute Latouffe faisait tout pour ramener la genèse des événements vers
les souliers boueux et la bouette de sa galerie. N’empêche que le jeune adulte Fred
The Master Blaster avait bien mal pris sa tranche de smoked meat en pleine
gueule. Il avait tout de suite menacé d’aller chercher son morceau, caché
quelque part on ne sait où, pour trouer la peau de Moute Latouffe. Ses deux
copains, Fuzzé et Doumdoum pensèrent y aller de quelques taloches pour
sanctionner ces tranches de smoked meat reçues au visage.
Évidemment, Moute Latouffe ne s’en était pas tenu qu’à cela.
L’idée de lancer des tranches de smoked meat était déjà singulière. Il poussa
néanmoins la singularité jusqu’au point de lancer des tranches de pain de
seigle comme des frisbees sur ses trois voisins tout autant offusqués que
médusés.
-M’as vous en faire ed’la bouette su’ ma galerie mes
sacraments de calice! Quin! Mangez du pain mes abrutis! Du pain ed’seigle mes
morons du craille! Mangez-en don’ comme j’vous f’rais manger ed’la marde mes
cibouères de saint-chrême de zoucailles!
Les policiers arrivèrent presque tout de suite parce qu’ils
se tenaient toujours à la beignerie Ti-Mottons du coin. Moute Latouffe reçut
une contravention pour avoir troubler la paix publique. Ses voisins hippo-pop-peurs
reçurent l’ordre de se tenir tranquilles. Quant aux autres, eh bien ils
regardaient la scène comme s’il n’y avait rien de meilleur à la télé ce soir-là,
ou bien tout simplement parce qu’ils n’avaient pas de télé.
C’est toujours comme ça. Toujours. Tout le temps.
vendredi 13 juin 2014
Notre lamentable condition humaine
Le désespoir frappe tout un chacun en ces temps troubles de l'histoire humaine.
Prenons une personne du Moyen-Âge et catapultons-la de nos jours, au beau milieu du trafic à l'heure de pointe. Je prétends que son coeur ne tiendrait pas le coup trois minutes. Encore faudrait-il s'inventer une machine à remonter le temps, petit détail technique qui rend ma démonstration un tant soit peu caduque. Ce qui me permet de philosopher ensuite comme si rien ne s'était passé, je sais.
La première victime du désespoir, dans le cas qui nous préoccupe plus ou moins, c'est l'empathie.
De nos jours, tout le monde semble se retrouver sur la plage, les pieds bien au sec, à regarder le naufrage au loin.
-Ne regardez pas les naufragés qui se noient mais moi qui souffre de les voir se noyer! qu'on entend dire à des lieues à la ronde.
Je n'ai pas tiré ça tout seul de ma tête. Cela vient des Frères Karamazov, vous savez le roman d'une poker face qui s'appelait Dostoïevski.
Il était fin psychologue ce gars-là. Peut-être avait-il mieux saisi l'esprit de notre temps du fait qu'il était joueur, menteur et révolutionnaire du dimanche.
Cela dit, l'empathie, la capacité de se mettre dans les souliers d'autrui, n'est pas une raison valable pour se plaindre plus que les noyés ne se plaignent.
Ce qui est à plaindre, dans tous les cas, c'est notre lamentable condition humaine prise dans l'engrenage d'une civilisation réifiée où la grandeur d'âme termine toujours au dépotoir, comme tout le reste d'ailleurs, à moins que je ne me trompe encore avec mes effets littéraires.
Prenons une personne du Moyen-Âge et catapultons-la de nos jours, au beau milieu du trafic à l'heure de pointe. Je prétends que son coeur ne tiendrait pas le coup trois minutes. Encore faudrait-il s'inventer une machine à remonter le temps, petit détail technique qui rend ma démonstration un tant soit peu caduque. Ce qui me permet de philosopher ensuite comme si rien ne s'était passé, je sais.
La première victime du désespoir, dans le cas qui nous préoccupe plus ou moins, c'est l'empathie.
De nos jours, tout le monde semble se retrouver sur la plage, les pieds bien au sec, à regarder le naufrage au loin.
-Ne regardez pas les naufragés qui se noient mais moi qui souffre de les voir se noyer! qu'on entend dire à des lieues à la ronde.
Je n'ai pas tiré ça tout seul de ma tête. Cela vient des Frères Karamazov, vous savez le roman d'une poker face qui s'appelait Dostoïevski.
Il était fin psychologue ce gars-là. Peut-être avait-il mieux saisi l'esprit de notre temps du fait qu'il était joueur, menteur et révolutionnaire du dimanche.
Cela dit, l'empathie, la capacité de se mettre dans les souliers d'autrui, n'est pas une raison valable pour se plaindre plus que les noyés ne se plaignent.
Ce qui est à plaindre, dans tous les cas, c'est notre lamentable condition humaine prise dans l'engrenage d'une civilisation réifiée où la grandeur d'âme termine toujours au dépotoir, comme tout le reste d'ailleurs, à moins que je ne me trompe encore avec mes effets littéraires.
mercredi 11 juin 2014
On les aura ces enculés de fascistes!
Je parlais récemment avec un pote originaire des Balkans qui s'inquiétait avec raison de la montée de l'extrême-droite en Europe.
-C'est comme si gens rien appris! m'a-t-il dit avec son fort accent slave. Gens idiots! Gens stupides! Jeunes veulent rien savoir! Savent pas qui Hitler est! Eux penser Hitler est un chanteur de Led Zeppelin! Comment faire, hein, dis-moi Gaétan, comment faire hein? Tout le monde s'en fout! Bouli mi kouretz!
-Ej' sais pas quoi faire pour renverser la tendance, lui ai-je répondu avec mon accent québécois, mais je pense que la gauche-caviar a mené les luttes populaires vers les militants populistes de l'extrême-droite. Pendant que la gogauche parle la langue de bois, l'extrême-droite se donne des airs contestataires qui fragilisent la portée des socialistes du dimanche... La gauche a besoin de retrouver ses racines populaires et doit se débarrasser de ces petits-bourgeois carriéristes... Je rêve de socialistes à la Mad Dog Vachon et tout ce qu'on a pour mener la lutte ce sont des endormeurs publics qui s'autoproclament leaders d'un mouvement qui n'existe pas...
-Qu'i' mangent toutte d'la marde mon chum! m'a répondu mon interlocuteur. Nous avoir un jour tous enculés de fascistes!
-Oui, t'as raison, on les aura ces enculés d'fascistes!
samedi 7 juin 2014
Trois-Rivières: une ville de marde pour les piétons
Je suis allé me promener du côté de Saint-Hyacinthe hier. J'aime cette ville pour le respect qu'elle démontre envers les piétons et les cyclistes. Les pistes cyclables sont bien balisées et protégées par des garde-fous. Plusieurs panneaux de signalisation rappellent qu'une amende de 161$ sanctionne l'automobiliste qui n'accorde pas la priorité aux piétons. De plus, je crois qu'il y a déjà quelque chose dans la génétique des Maskoutains et Maskoutaines qui fait en sorte qu'on se croirait en Ontario lorsque l'on traverse la rue à pieds ou à vélo. Les véhicules s'arrêtent et les conducteurs indiquent gentiment aux bipèdes qu'ils peuvent passer sans crainte.
Trois-Rivières est tout aussi dangereuse pour les bipèdes que Montréal, Québec ou Port-au-Prince. Il y règne un climat d'enfer mécanique où les farfadets motorisés se donnent l'impression de gagner des points à chaque fois qu'il risque la vie des autres.
À Trois-Rivières, l'on stationne dans la piste cyclabe des rues St-Denis, des Forges ou Notre-Dame et l'on s'empresse de démontrer au piéton qu'il ne mérite aucune faveur. On peut tourner à droite sur feu rouge à la queue leu leu de dix autres véhicules sans accorder aucune attention au piéton qui veut traverser en ligne droite sur sa lumière verte...
Une amende de 161$ ne serait pas suffisamment salée pour éduquer les chauffards de Trois-Rivières. On devrait la multiplier par cinq, avec perte de points sur le permis de conduire, tout cela pour retirer de la route les pleins de marde qui ne respectent rien ni personne.
Bienvenue à Trois-Rivières et vivez le Grand Prix automobile à l'année longue dans nos belles rues baignées par le sang des primates qui s'y aventurent comme des marmotes aplaties!
Stationnez sur les pistes cyclabes: personne ne vous en tiendra préjudice.
Virez à droite sur feu rouge autant que vous voulez.
Faites poireauter piétons, pigeons et cyclistes en tous temps.
Mais si vous vous rendez à Saint-Hyacinthe, apprenez la politesse.
Là-bas, on n'aime pas les trous du cul de la Rive Nord qui ne savent pas conduire.
Trois-Rivières est tout aussi dangereuse pour les bipèdes que Montréal, Québec ou Port-au-Prince. Il y règne un climat d'enfer mécanique où les farfadets motorisés se donnent l'impression de gagner des points à chaque fois qu'il risque la vie des autres.
À Trois-Rivières, l'on stationne dans la piste cyclabe des rues St-Denis, des Forges ou Notre-Dame et l'on s'empresse de démontrer au piéton qu'il ne mérite aucune faveur. On peut tourner à droite sur feu rouge à la queue leu leu de dix autres véhicules sans accorder aucune attention au piéton qui veut traverser en ligne droite sur sa lumière verte...
Une amende de 161$ ne serait pas suffisamment salée pour éduquer les chauffards de Trois-Rivières. On devrait la multiplier par cinq, avec perte de points sur le permis de conduire, tout cela pour retirer de la route les pleins de marde qui ne respectent rien ni personne.
Bienvenue à Trois-Rivières et vivez le Grand Prix automobile à l'année longue dans nos belles rues baignées par le sang des primates qui s'y aventurent comme des marmotes aplaties!
Stationnez sur les pistes cyclabes: personne ne vous en tiendra préjudice.
Virez à droite sur feu rouge autant que vous voulez.
Faites poireauter piétons, pigeons et cyclistes en tous temps.
Mais si vous vous rendez à Saint-Hyacinthe, apprenez la politesse.
Là-bas, on n'aime pas les trous du cul de la Rive Nord qui ne savent pas conduire.
vendredi 6 juin 2014
Comment sanctionner les meurtriers...
Je suis en train de lire La vie quotidienne des Indiens du Canada à l'époque de la colonisation française. C'est rédigé par R. Douville et J.-D. Casanova. (Hachette International Canada Inc., 1982). Et cela nous permet d'effectuer un survol des us et coutumes des aborigènes.
Chez la plupart des tribus, le meurtre d'un membre pouvait se payer par l'octroi de biens à la famille de la victime, comme chez les Vikings, ou par la mise en esclavage du meurtrier.
Dans certains cas, pour les crimes les plus crapuleux, on les sanctionnait "(...) par un coup de casse-tête bien appliqué, ou par un supplice assez fréquent chez les Hurons. Le corps de la victime est étendu sur des perches et l'on place le meurtrier au-dessous. Pendant plusieurs jours il reçoit tout ce qui dégoutte du cadavre sur lui et dans sa nourriture, qu'on le force à avaler. Certains préfèrent la mort à l'absorption de ce poison." (op.cit., pp.67-68)
Bien que je sois contre la peine de mort, lui préférant sadiquement la peine à vie, j'y trouve tout de même matière à réflexion... Hum...
Chez la plupart des tribus, le meurtre d'un membre pouvait se payer par l'octroi de biens à la famille de la victime, comme chez les Vikings, ou par la mise en esclavage du meurtrier.
Dans certains cas, pour les crimes les plus crapuleux, on les sanctionnait "(...) par un coup de casse-tête bien appliqué, ou par un supplice assez fréquent chez les Hurons. Le corps de la victime est étendu sur des perches et l'on place le meurtrier au-dessous. Pendant plusieurs jours il reçoit tout ce qui dégoutte du cadavre sur lui et dans sa nourriture, qu'on le force à avaler. Certains préfèrent la mort à l'absorption de ce poison." (op.cit., pp.67-68)
Bien que je sois contre la peine de mort, lui préférant sadiquement la peine à vie, j'y trouve tout de même matière à réflexion... Hum...
mercredi 4 juin 2014
25e anniversaire du soulèvement populaire de la place Tien An Men
Il y a 25 ans, un type avec des sacs d'épicerie en plastique dans chacune de ses mains arrêtait une colonne de chars d'assaut à Beijing près de la place Tien An Men. Je salue cet homme ainsi que tous ceux et celles qui combattent pour qu'il y ait plus de droits et de libertés dans le monde des humains comme dans celui des Chinois.