lundi 19 octobre 2009
De Washinton DC à Twois-Wivièwes: pas plus de deux mandats...
George Washington aurait pu devenir empereur, élu à vie, jusqu'à sa mort. Un genre de Napoléon Bonaparte, sur un cheval blanc, la main sur le coeur, toujours prêt à envoyer des tas de gens à l'abattoir pour sa propre gloire.
Washington était plus patriote que démagogue, ce qui fait de lui un grand homme politique.
Après avoir fait deux mandats à titre de président des États-Unis, il refusa de poursuivre, laissant entendre qu'un pouvoir qui dure trop longtemps risque d'évoluer dans le sens de la corruption.
Ce qui fait qu'aucun président des États-Unis ne peut faire plus de deux mandats.
«Le pouvoir tend à corrompre, et le pouvoir absolu corrompt absolument.» Washington avait dû se dire cette formule de Lord Acton en lui-même.
On devrait faire pareillement avec toutes les fonctions publiques, de l'autre côté de la frontière: pas plus de deux mandats de quatre ans. Ce qu'il faut pour ne pas sombrer dans le pouvoir absolu...
«La république de Washington subsiste; l'empire de Bonaparte est détruit. Washington et Bonaparte sortirent du sein de la démocratie: nés tous deux de la liberté, le premier lui fut fidèle, le second la trahit.» C'est de Chateaubriand. La référence complète est ici.
C'est un baume pour le coeur quand on songe au manque d'éthique, de transparence et de démocratie tout court du candidat à la mairie Yves Lévesque, qui souhaite un troisième mandat pour faire encore pire.
Non, Yves Lévesque n'est pas de la trempe d'un Washington. Un petit Bonaparte, peut-être, mais Washington? Vous voulez rire!
C'est sûr que je suis orgueilleux et que je demande ce qu'il y a de mieux pour ma ville, un grand homme politique, qui sait faire preuve de sagesse et de jugement, qui n'improvise pas toutes sortes de scénario pour servir mesquinement sa petite gloire personnelle et son ego démesuré, sinon ceux qui l'admirent et lui font rudement bien sentir l'odeur de cette admiration disproportionnée.
Trois-Rivières mérite rien de moins qu'un Washington ou, à tout le moins, quelqu'un qui fera de son mieux pour s'approcher de ce modèle d'éthique et de probité.
Et c'est là que les ogres ont eu cette idée géniale : avoir leur homme dans les deux partis, qui fera tout ce qu'on lui dit pour un ou deux mandats, avant d'être remplacé par un « adversaire », toujours à leur emploi, quelque soit la couleur de ses petits fanions publicitaires.
RépondreEffacer— Moui maaaaais… Et si un jour quelqu'un parvient à placer un autre type, un qui ne soit pas complètement dans leur poche ?
Pow.
Évidemment.
I had a dream...
RépondreEffacerPow.
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