mardi 13 octobre 2009
PLUS D'ÉTHIQUE À TROIS-RIVIÈRES, MOINS DE CROSSEURS AUSSI
Il est de bon ton de faire preuve de cynisme dans notre rapport avec la politique.
Cependant, le cynisme ne mène à rien. Tout le monde sait ça. C'est juste stupide de le rappeler.
La politique, qu'on le veuille ou non, est au coeur de nos vies. Elle décide du salaire que nous aurons, de la file d'attente que nous suivrons, de la justice qui nous sera accordée.
Heureusement, nous vivons dans une démocratie. Il est écrit en toutes lettres que nous sommes égaux et que nul ne peut écraser qui que ce soit comme il le souhaiterait. Ce qui fait que les tyrans et les despotes de passage, dans notre démocratie imparfaite, finiront tous par se faire un jour ou l'autre parfaitement botter le cul.
Il y a de grands hommes et de grandes femmes politiques. On les reconnaît non pas par les monuments qu'ils ont laissé derrière eux, mais par la sagesse qu'ils ont inspiré à leur communauté. Une sagesse qui apporta plus de douceur de vivre à leur compatriote. Une sagesse qui s'est transmutée en plus de tolérance, d'humanité et de beauté pour tout un chacun, sans exception.
Il y a de petits personnages politiques qui s'acharnent à tout saccager dans un esprit de médiocrité qui frôle la barbarie la plus antédiluvienne qui soit. Leur discours sont à peine plus élevés qu'un rot et parlent aux mêmes sphères digestives.
D'aucuns parlent de casser les syndicats, une manière polie de dire qu'ils veulent que les travailleurs soient toujours plus à genoux, avec des salaires toujours plus bas pour tout le monde, et pas de chiâlage s'il-vous-plaît, juste de l'obéissance aveugle comme dans le bon vieux temps du Québec mussolinien en stucco de Maurice L. Duplessis, un de ces petits personnages sans nul doute qui ne méritent que les crachats des générations qui suivront.
Les crosseurs, en politique, profitent de l'apathie de la population. Apathie attribuable à l'aboulie de ses élites naturelles, fils et filles du peuple désenchantés de tout, qui croient que l'époque ne roule pas pour eux, qu'il y a et y aura toujours des crosseurs, que rien ne peut changer, etc.
Eh bien, oui, tout peut changer. Il ne suffit que de le vouloir. Et tout les politicaillards prendront la fuite. Tout s'écroulera comme des châteaux de cartes autour d'eux parce qu'ils tirent seulement leur force du fait que tout le monde dort et refuse le pouvoir comme s'il s'agissait d'une maladie vénérienne. Homme et femme d'esprit, je vous en prie, prenez le pouvoir! Quittez votre retraite. Revenez à la communauté et donnez-lui tout ce dont vous êtes capables. Relevez le défi, s'il-vous-plaît! Ne laissez pas le pouvoir aux cuistres et aux imbéciles!
Soyons deux, trois, dix et cent à ne pas dormir, au moins une fois par jour, et vous ne les verrez plus, ces connards qui voudraient nous ramener cinquante ans en arrière, du temps où l'on étouffait dans sa paroisse à compter les cloches ou bien à réciter le petit catéchisme.
Le monde a bien changé et il peut changer encore.
Commençons chez-soi, tiens.
Il y a des élections municipales le 1er novembre prochain, aux Trois-Rivières.
Que les Trifluviens, Ouest-Trifluviens et Capons sortent de leur torpeur! N'ayez pas peur de voter, n'ayez pas peur de perdre et encore moins peur de gagner!
Assez de Mayor McCheese à Trois-Rivières!
Faisons sortir le vote.
Faisons sortir le vote de la Petite Pologne et de Ste-Cécile.
Faisons sortir le vote dans St-Sacrement. Dans Ste-Marguerite, aux Forges, sur la rue Fusey, dans St-Louis-De-France, à Ste-Marthe-du-Cap, aux Rivières, à Trois-Rivières-Ouest près du pont Laviolette, à Baie-Jolie, à Pointe-du-Lac!
Votons pour rappeler à un certain Yves Lévesque qu'il n'y en aura plus de facile!
Le temps du mépris et de l'arrogance est passé. Son apothéose, c'était hier. À partir de maintenant, il goûtera à la chute qu'il mérite.
Il ne voulait pas de référendum et de consultation populaire, n'est-ce pas? Eh bien, en voilà une. Le 1er novembre prochain, justement. Ça s'appelle une élection.
Cela prend plus d'éthique à Trois-Rivières, maintenant!
Power to the people, les amis!
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