mardi 29 septembre 2009
À propos des risques d'étendre son linge dehors
Étendre son linge aux grands vents pour le faire sécher comporte de grands risques.
Prenons Jean-Philippe Laferté. Ce grand flanc mou de vingt-neuf ans fait parfois sécher son linge dehors. Il n'a pas de sécheuse. Je devrais même dire qu'il le fait presque toujours sécher dehors, quoiqu'il le rentre quand il pleut. Ok pour parfois, donc. Parfois en-dedans, parfois dehors. Une précision inutile que j'ajoute à ma longue liste de digressions habituelles.
Jean-Philippe a fait sécher son linge dehors avant hier. Et il en a profité pour enfiler un caleçon, un tee-shirt et un jeans propres.
Puis ça s'est mis à lui chatouiller au niveau des couilles. Ça bourdonnait aussi.
-Voyons calice! Veux-tu ben m'dire c'est quoi qui m'picote les gosses de même bâtard?
Il vient pour se gratter et la panique lui prend. Il tourne de tous bords tous côtés, gesticule, perd pied, tombe à la renverse, fait la danse du bacon sur son balcon et finalement fait sortir de son caleçon... un bourdon. Un gros hostie de bourdon.
-Tabarnak! Veux-tu ben m'dire comment un bourdon s'est ramassé dans mes shorts, sacrament? se dit-il en voyant filer le bourdon et en remontant son pantalon.
Étendre son linge aux grands vents pour le faire sécher comporte de grands risques...
C'est ça qui arrive.
***
Post scriptum anecdotique pour la mort de deux inconnus
Je n'ai pas encore parlé de la mort de Nelly Arcand et Pierre Falardeau. Je n'en parlerai pas non plus. Reposez en paix et crissez-moé la paix.
Si c'était des membres de ma famille, je ne dis pas, mais ceux-là je ne les connaissais pas ou si peu que ça ne vaut pas la peine d'en parler. J'ai de l'émotion quand mon père meurt, par exemple, et un peu moins quand c'est des inconnus. Je dois être mal fait...
m'habille souvent dans le noir ou la pénombre. c'est pas important. tant que ça se passe bien...
RépondreEffacerpi les morts..