Je suis enfin revenu à mes pinceaux. J'ai retrouvé mon aire de loisirs et il m'est loisible de jeter à nouveau mes couleurs sur des formats toujours plus grands. Je passe des miniatures aux grandes fresques. Je cède volontiers plus de place aux personnages, comme si tout le reste n'était qu'accessoire. Je suis probablement plus près de la bédé que du Musée des Beaux-Arts, quoique ce ne soit qu'une question de temps avant que je n'y retrouve mes toiles accrochées. J'ai un sixième sens pour ces choses-là. Je deviendrai malheureusement célèbre...
La force de mon art, c'est ma continuité. Je n'ai pas cédé d'un pouce ni rien concédé à la critique. J'ai fait mon petit bonhomme de chemin, tous les jours, avec confiance et exaltation. Rien n'a su venir à bout de mon désir de peindre, d'écrire et de jouer de la musique. Rien.
Je reviendrai sous peu afficher sur mon blogue les photos de mes dernières toiles.
Sur ce, je vous quitte. Je retourne à mes pinceaux. Ciao!
vendredi 20 juillet 2007
mardi 10 juillet 2007
«Ce qui compte vraiment, c'est ce qui ne se compte pas.»
Il m’arrive de n’avoir rien à dire. Aujourd’hui entre autres. J’ai beau fouillé dans ma tête, épluché les journaux, visité des sites Internet insolites, rien n’y fait. Je me sens condamné à ne rien dire, à ne pas avoir d’opinions sur rien.
«Bof!», est-ce une opinion?
C’est à tout le moins un état d’âme.
Le soleil, le mois de juillet, le parfum des fleurs, ma blonde, ma famille, mes amis, tout me semble plus important que le cours du yen, la souveraineté-dissociation ou les toiles du douanier Rousseau.
Quoique, pour les toiles du douanier Rousseau, je pourrais y revenir puisqu’il me reprend de furieuses envies de peindre.
Hier, j’ai réalisé bêtement ceci: depuis l’âge de cinq ans je ne passe pas une journée sans dessiner, écrire ou jouer de la musique. L’art adoucit mes mœurs. J’en ai viscéralement besoin pour combattre l’ennui, ce vide intérieur que je comble sans fin, avec des créations, sans que jamais la gueule du gouffre ne soit satisfaite.
Quand je pratique un art, je m’évade totalement. Le temps ne compte plus. L’activité, en elle-même, importe plus que le résultat. Ce qui compte vraiment, c’est ce qui ne se compte pas.
Finalement, tout en ayant l’air de n’avoir rien à dire, j’ai presque rempli une bonne page de propos décousus et insignifiants.
Bon, c’est le temps d’aller monter mon chevalet.
Ciao!
«Bof!», est-ce une opinion?
C’est à tout le moins un état d’âme.
Le soleil, le mois de juillet, le parfum des fleurs, ma blonde, ma famille, mes amis, tout me semble plus important que le cours du yen, la souveraineté-dissociation ou les toiles du douanier Rousseau.
Quoique, pour les toiles du douanier Rousseau, je pourrais y revenir puisqu’il me reprend de furieuses envies de peindre.
Hier, j’ai réalisé bêtement ceci: depuis l’âge de cinq ans je ne passe pas une journée sans dessiner, écrire ou jouer de la musique. L’art adoucit mes mœurs. J’en ai viscéralement besoin pour combattre l’ennui, ce vide intérieur que je comble sans fin, avec des créations, sans que jamais la gueule du gouffre ne soit satisfaite.
Quand je pratique un art, je m’évade totalement. Le temps ne compte plus. L’activité, en elle-même, importe plus que le résultat. Ce qui compte vraiment, c’est ce qui ne se compte pas.
Finalement, tout en ayant l’air de n’avoir rien à dire, j’ai presque rempli une bonne page de propos décousus et insignifiants.
Bon, c’est le temps d’aller monter mon chevalet.
Ciao!
lundi 9 juillet 2007
Les sept merveilles du monde 2
Un auteur suisse, Bernard Weber, a lancé l’initiative à 100 millions de ploucs de nommer les sept nouvelles merveilles du monde - les voici donc : la cité troglodytique de Petra, en Jordanie, la statue du Christ rédempteur à Rio de Janeiro, les ruines incas du Machu Picchu, au Pérou, l'ancienne cité maya de Chichen Itza, au Mexique, la grande muraille de Chine, le Taj Mahal, en Inde, et le Colisée de Rome, en Italie.
Les ploucs ont écarté d’autres photos (sic!) comme la statue de la Liberté, la tour Eiffel et le pavillon agricole du terrain de l’exposition, à Trois-Rivières. Ils ont aussi écarté les pyramides d’Égypte, tiens, rien que du sable.
Je ne dis pas que les sept nouvelles merveilles du monde ne sont pas merveilleuses. Je conteste surtout la manière de procéder. Bien sûr, c’est démocratique, comme à Star Académie ou bien dans une quelconque émission de téléréalité interactive avec le public. Cependant, les choix du public ont leur limite.
Pour le public, Walt Disney est certainement le plus grand génie de la peinture de tous les temps.
Pour l’artiste, le génie peut parfois être attribué à des personnes qui n’étaient pas, ne sont pas et ne seront jamais populaires. Il en va de même pour les merveilles du monde.
Dans ma liste, il n’y aurait pas de photographies, seulement des souvenirs, reliés à des lieux que j’ai fréquentés, des forêts, des plaines, des steppes, des montagnes, des canyons, des déserts, des lacs… Tiens! Je les ai mes sept merveilles du monde. J’ajoute même une huitième, ma blonde, même si ça fait ringard.
Les ploucs ont écarté d’autres photos (sic!) comme la statue de la Liberté, la tour Eiffel et le pavillon agricole du terrain de l’exposition, à Trois-Rivières. Ils ont aussi écarté les pyramides d’Égypte, tiens, rien que du sable.
Je ne dis pas que les sept nouvelles merveilles du monde ne sont pas merveilleuses. Je conteste surtout la manière de procéder. Bien sûr, c’est démocratique, comme à Star Académie ou bien dans une quelconque émission de téléréalité interactive avec le public. Cependant, les choix du public ont leur limite.
Pour le public, Walt Disney est certainement le plus grand génie de la peinture de tous les temps.
Pour l’artiste, le génie peut parfois être attribué à des personnes qui n’étaient pas, ne sont pas et ne seront jamais populaires. Il en va de même pour les merveilles du monde.
Dans ma liste, il n’y aurait pas de photographies, seulement des souvenirs, reliés à des lieux que j’ai fréquentés, des forêts, des plaines, des steppes, des montagnes, des canyons, des déserts, des lacs… Tiens! Je les ai mes sept merveilles du monde. J’ajoute même une huitième, ma blonde, même si ça fait ringard.
vendredi 6 juillet 2007
J'aime la crème glacée
Je n’ai pas écrit beaucoup cette semaine. L’été ne me porte pas vraiment vers l’écriture. Enfin, j’y suis tout de même. Alors aussi bien avoir quelque chose à raconter. On ne tiendrait tout de même pas un blogue pour parler de ses chats! En fait, il y a tout plein de blogues de cette nature. Il y en a pour tous les goûts, des blogues, des blogues sur le macramé, sur l’usage de la térébenthine ou sur la politique. Mon blogue ne vaut pas mieux que les autres. En fait, si, il est meilleur. Mais pourquoi devrais-je le crier sur tous les toits, alors que je ne fais aucune publicité pour ces mots lancés effrontément sur l’Internet, ces mots qui contribueront peut-être à me faire pendre un jour, mort funeste pour une activité aussi anodine, mais mort quand même?
«Donnez-moi une seule phrase d’un homme et je le ferai pendre», disait le Cardinal Richelieu, un bon chrétien comme il s’en fait encore de nos jours. Si cette phrase était «J’aime la crème glacée», il se trouverait toujours un émule de Richelieu pour y trouver de quoi vous dénigrer. «Cette crème glacée est sûrement testée sur des animaux ou bien c’est parce qu’il se moque des changements climatiques et qu’il n’est pas conscient des composés chimiques hautement cancérigènes qui interviennent dans la fabrication de la crème glacée. De plus, il l’écrit en riant, comme s’il se moquait de l’humanité. Donc, camarades, la conclusion sera fort simple : il faut le pendre.»
Écrire, dans un tel contexte, c’est faire preuve de courage, même si c’est pour parler de ses chats, somme toute.
Je n’ai rien à dire sur les chats.
Mais j’aurais quelques lignes pour réagir, sur le vif, à une nouvelle parue cette semaine.
Alan Krueger, économiste de Princeton (USA), a avancé l’hypothèse que c’est le manque de liberté et non pas la pauvreté qui engendrerait le terrorisme. Les derniers attentats de Londres auraient été commis par des médecins, des gens éduqués. Ceux du 11 septembre aussi : ce n’est pas un analphabète qui devient pilote de l’air. Allez lire cet article. C’est très intéressant :
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=75647
Là-dessus, je vous quitte. Je dois aller manger ma crème glacée.
«Donnez-moi une seule phrase d’un homme et je le ferai pendre», disait le Cardinal Richelieu, un bon chrétien comme il s’en fait encore de nos jours. Si cette phrase était «J’aime la crème glacée», il se trouverait toujours un émule de Richelieu pour y trouver de quoi vous dénigrer. «Cette crème glacée est sûrement testée sur des animaux ou bien c’est parce qu’il se moque des changements climatiques et qu’il n’est pas conscient des composés chimiques hautement cancérigènes qui interviennent dans la fabrication de la crème glacée. De plus, il l’écrit en riant, comme s’il se moquait de l’humanité. Donc, camarades, la conclusion sera fort simple : il faut le pendre.»
Écrire, dans un tel contexte, c’est faire preuve de courage, même si c’est pour parler de ses chats, somme toute.
Je n’ai rien à dire sur les chats.
Mais j’aurais quelques lignes pour réagir, sur le vif, à une nouvelle parue cette semaine.
Alan Krueger, économiste de Princeton (USA), a avancé l’hypothèse que c’est le manque de liberté et non pas la pauvreté qui engendrerait le terrorisme. Les derniers attentats de Londres auraient été commis par des médecins, des gens éduqués. Ceux du 11 septembre aussi : ce n’est pas un analphabète qui devient pilote de l’air. Allez lire cet article. C’est très intéressant :
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=75647
Là-dessus, je vous quitte. Je dois aller manger ma crème glacée.
dimanche 1 juillet 2007
Ma pizza philosophale
Les alchimistes cherchaient la pierre philosophale. Au-delà des considérations herméneutiques, ayons pour a priori qu’ils cherchaient un moyen de fabriquer de l’or à bon marché. Pour y arriver, les alchimistes essayèrent diverses mixtures et incantations, surtout du mercure, qui finissait souvent par leur monter à la tête. Quoi qu’il en soit, je ne connais rien à l’alchimie et je vais donc vous parler de la pizza.
J’ai travaillé tout l’été dans une pizzéria. Je faisais la sauce à pizza dans une grosse poubelle verte (désinfectée!) où le boss m’avait dit de vider dix grosses boîtes de tomates en purée, trois tasses de sucre, une tasse de basilic, une tasse d’origan, une tasse de poudre d’ail et six cuillères à soupe de sel. Après avoir enlevé son tee-shirt devant moi, le boss, un petit gros qui sentait le sébum trop mûr et le mauvais tabac, plongea sa main dans la poubelle pour me montrer comment l’on procédait au mélange des ingrédients, avec les poils des aisselles qui baignaient dans cette mixture de plus en plus douteuse.
J’ai commencé à m’y faire la semaine suivante, après avoir brassé la sauce avec l’ustensile approprié.
J’essaie, à la maison, de faire la même recette de pizza, mais à petite échelle, et je n’y arrive pas encore. Il y a toujours quelque chose qui cloche.
J’ai l’impression de faire de l’alchimie, d’être à la recherche de ma pizza philosophale.
Il m’arrive souvent de la réussir, mais il m'est arrivé de la rater. La levure est un ingrédient difficile à maîtriser. Ça prend presque des dons d'alchimiste...
J'aime ma pizza quand la pâte est comme du bon pain, bien gonflée et moelleuse. Ça s’en vient. Peut-être que tonight is the night. J’en prépare justement une. Voici ma recette :
Faites chauffer 1 tasse d’eau au micro-ondes pendant 80 secondes. Ajoutez à l’eau 16 g de levure ultra-rapide (2 enveloppes), 2 c. à thé de sucre et 2 c. à soupe d’huile d’olive. Remuez légèrement. Laissez reposer 2 minutes.
Pendant que la levure gonfle dans l’eau, versez dans un cul de poule 2 tasses de farine tout usage, 1 c. à soupe de poudre à pâte et ½ c. à thé de sel. Prenez un couteau à beurre pour ensuite mélanger uniformément l’eau et la farine, jusqu’à ce que cela forme une boule homogène. Si la pâte colle encore, ajoutez un petit peu de farine.
Graissez deux plaques à biscuits.
Façonnez rapidement deux boules de pâtes et déposez-les sur les plaques.
Mettez vos plaques dans un sac à ordures vert (sic! c’est ce que mon boss me disait de faire à la pizzéria!) et déposez votre sac et vos plaques au dessus d’une armoire ou d’un réfrigérateur, à un endroit chaud. Attendez au moins 1 heure. Au bout d’une heure, étirez la pâte dans la plaque avec vos doigts, jusqu’à ce que la pâte épouse parfaitement la forme de votre plaque. Il faut un peu plus de pâte dans les coins, pour que ça gonfle à ces endroits. Pour ce qui est de la sauce à pizza, prenez une boîte de tomates broyées et videz un peu de son jus en utilisant un pilon à purée. Ajoutez, dans la boîte, 1 c. à soupe de sucre, 2 c. à soupe de basilic, 1 c. à soupe d’origan et 1 c. à soupe de poudre d’ail. Bien mélanger. Il ne reste plus qu’à garnir la pizza : la sauce, la viande, les légumes, ce que vous voulez, et bien sûr le fromage, à votre goût, bien que les pizzérias utilisent un ersatz de fromage au soya mélangé avec du gouda sans que vous vous en rendiez compte. Vous pensez que c’est du gouda…
Au four, à 350 F pendant 30 minutes.
Bon appétit!
J’ai travaillé tout l’été dans une pizzéria. Je faisais la sauce à pizza dans une grosse poubelle verte (désinfectée!) où le boss m’avait dit de vider dix grosses boîtes de tomates en purée, trois tasses de sucre, une tasse de basilic, une tasse d’origan, une tasse de poudre d’ail et six cuillères à soupe de sel. Après avoir enlevé son tee-shirt devant moi, le boss, un petit gros qui sentait le sébum trop mûr et le mauvais tabac, plongea sa main dans la poubelle pour me montrer comment l’on procédait au mélange des ingrédients, avec les poils des aisselles qui baignaient dans cette mixture de plus en plus douteuse.
J’ai commencé à m’y faire la semaine suivante, après avoir brassé la sauce avec l’ustensile approprié.
J’essaie, à la maison, de faire la même recette de pizza, mais à petite échelle, et je n’y arrive pas encore. Il y a toujours quelque chose qui cloche.
J’ai l’impression de faire de l’alchimie, d’être à la recherche de ma pizza philosophale.
Il m’arrive souvent de la réussir, mais il m'est arrivé de la rater. La levure est un ingrédient difficile à maîtriser. Ça prend presque des dons d'alchimiste...
J'aime ma pizza quand la pâte est comme du bon pain, bien gonflée et moelleuse. Ça s’en vient. Peut-être que tonight is the night. J’en prépare justement une. Voici ma recette :
Faites chauffer 1 tasse d’eau au micro-ondes pendant 80 secondes. Ajoutez à l’eau 16 g de levure ultra-rapide (2 enveloppes), 2 c. à thé de sucre et 2 c. à soupe d’huile d’olive. Remuez légèrement. Laissez reposer 2 minutes.
Pendant que la levure gonfle dans l’eau, versez dans un cul de poule 2 tasses de farine tout usage, 1 c. à soupe de poudre à pâte et ½ c. à thé de sel. Prenez un couteau à beurre pour ensuite mélanger uniformément l’eau et la farine, jusqu’à ce que cela forme une boule homogène. Si la pâte colle encore, ajoutez un petit peu de farine.
Graissez deux plaques à biscuits.
Façonnez rapidement deux boules de pâtes et déposez-les sur les plaques.
Mettez vos plaques dans un sac à ordures vert (sic! c’est ce que mon boss me disait de faire à la pizzéria!) et déposez votre sac et vos plaques au dessus d’une armoire ou d’un réfrigérateur, à un endroit chaud. Attendez au moins 1 heure. Au bout d’une heure, étirez la pâte dans la plaque avec vos doigts, jusqu’à ce que la pâte épouse parfaitement la forme de votre plaque. Il faut un peu plus de pâte dans les coins, pour que ça gonfle à ces endroits. Pour ce qui est de la sauce à pizza, prenez une boîte de tomates broyées et videz un peu de son jus en utilisant un pilon à purée. Ajoutez, dans la boîte, 1 c. à soupe de sucre, 2 c. à soupe de basilic, 1 c. à soupe d’origan et 1 c. à soupe de poudre d’ail. Bien mélanger. Il ne reste plus qu’à garnir la pizza : la sauce, la viande, les légumes, ce que vous voulez, et bien sûr le fromage, à votre goût, bien que les pizzérias utilisent un ersatz de fromage au soya mélangé avec du gouda sans que vous vous en rendiez compte. Vous pensez que c’est du gouda…
Au four, à 350 F pendant 30 minutes.
Bon appétit!
L'art politique c'est de la merde
Sean Lennon, le fils de John Lennon, va en décevoir plus d'un, mais certainement pas moi. Je suis d'accord avec lui. Voyez ce qu'il dit: «Je trouve généralement que l'art politique est prétentieux et stupide. Je pense que ça prend quelqu'un de très intelligent pour chanter sur la politique et ne pas être pédant.» Dans le même article, que j'ai trouvé sur Matinternet, il admet que Bob Dylan et son père était capable de s'en tirer. La beauté devrait être la seule préoccupation des artistes. «Je crois que l'art qui n'a pas de raison d'être, qui est simplement vraiment joli, est quelque chose d'utile.» Pour l'article complet, cliquez ici:
http://www.matin.qc.ca/articles/20070630093656/fils_lancien_beatle_john_lennon_trouve_que_musique_rock_sepuise.html
L'art engagé, c'est souvent de la merde. Ça sent la pute à plein nez. Et même que la pute sent meilleure. Des exceptions? Pourquoi pas. Bob Dylan et John Lennon, voire Woody Guthrie, ça laisse encore de la place à la poésie. Mais chanter le pays, la cause, la Grande Idée ou l'avenir radieux du socialisme: fuck off! Les plus mauvaises chansons de John Lennon sont celles à connotation politique. Des slogans vides de sens sur des airs de tambourin. Même chose pour Dylan. L'art pour l'art, il n'y a que ça de vrai. On n'a pas à forcer le message. Il est là, si l'artiste est sincère, sans que l'on ait à se forcer le cul et à crier à tous vents ses allégeances.
http://www.matin.qc.ca/articles/20070630093656/fils_lancien_beatle_john_lennon_trouve_que_musique_rock_sepuise.html
L'art engagé, c'est souvent de la merde. Ça sent la pute à plein nez. Et même que la pute sent meilleure. Des exceptions? Pourquoi pas. Bob Dylan et John Lennon, voire Woody Guthrie, ça laisse encore de la place à la poésie. Mais chanter le pays, la cause, la Grande Idée ou l'avenir radieux du socialisme: fuck off! Les plus mauvaises chansons de John Lennon sont celles à connotation politique. Des slogans vides de sens sur des airs de tambourin. Même chose pour Dylan. L'art pour l'art, il n'y a que ça de vrai. On n'a pas à forcer le message. Il est là, si l'artiste est sincère, sans que l'on ait à se forcer le cul et à crier à tous vents ses allégeances.